Park Jimin admire Jeon Jungkook depuis plusieurs années. Puis un jour, prenant son courage à deux mains, il décide de lui faire une déclaration d"'amitié"... mais tout ne va pas se passer comme il l'aurait espéré.
Playful Kiss revisité à la sauce Ba...
En l'honneur de la victoire des BTS aux BBMAs en temps que Top Social Artists 2017, me voici donc de retour avec un nouveau chapitre !
Enjoy !
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Miss Lee Chae Lin avait été étrangement calme.
La raison pour laquelle son calme avait paru « étrange », était, qu'il était bien connu qu'elle n'appréciait pas les élèves. Elle n'appréciait plus son travail depuis longtemps et passait en général sa frustration sur tout être humain ayant le malheur de croiser son regard. Toutefois devant les deux « délinquants » récidivistes qu'avaient été Park Jimin et Jeon Jungkook, elle avait paru « anormalement » calme, voir même presque sereine.
Quelques années plus tôt, elle avait commencé son travail avec pour vocation de guider les élèves sur le chemin qu'elle avait toujours cru être le bon. Elle avait grandi avec des idéaux, une vision claire du bien et du mal.
Dans le monde de Lee Chae Lin, on devait travailler pour obtenir ce que l'on voulait. Dans son univers utopique, on ne pouvait obtenir un bon travail et une bonne paie qu'en trimant pour avant tout, avoir une bonne éducation.
Elle avait toujours eu de bonnes notes à l'école, elle avait fait de petits boulots pour se payer ses études et elle avait obtenu le poste qu'elle avait toujours désiré dans un lycée privé à Seoul, car elle avait pensé qu'ainsi elle aurait pu faire une différence dans la vie de ses élèves. Cependant, après quelques années dans ce lycée, quelques années à la capitale, ses illusions avaient commencées à s'effriter.
Elle avait fini par se rendre compte que son boulot ne faisait pas vraiment de différence dans le système véreux en place, elle n'était qu'un pion insignifiant sur un échiquier réservé aux élites.
Elle avait vu à maintes reprises les élèves des classes A et S se voir offrir des passe-droits pour leurs effractions. Leurs parents étaient influents et les élèves de classe S eux-mêmes ramenaient des sous à l'établissement par leurs prouesses athlétiques, les expositions d'arts, gala, récitals... Quant aux élèves de classe A, ils assuraient que l'établissement soit le mieux placé au niveau académique, justifiant des appels de fonds, justifiant le cout exorbitant des frais de scolarité que les parents payaient dans l'espoir que leurs enfants atteignent ce niveau d'excellence.
Le lycée en lui-même n'était pas le seul à blâmer, toute la société coréenne était elle-même basé sur cette apparente excellence. Peu importait vraiment que les athlètes soient des brutes tant qu'ils remportaient des médailles, le bien et le mal ne pesaient jamais lourd dans la balance quand il s'agissait de mesurer l'« excellence ».
Chae Lin avait vu trop d'élèves se voir refuser l'entrée dans l'université de leur rêve, juste parce qu'ils n'avaient pas eu les moyens, ou parce qu'ils n'avaient pas été les meilleurs... Comment auraient-ils pu quand ils étaient dès le départ classifiés comme moyen.
