The Light is Where...

Prologue

"La joie peut être trouvée dans des moments sombres, lorsqu'on se souvient d'allumer la lumière." A. Dumbeldore
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     Harry Potter, était un garçon âgé de 11 années, de petite taille, et gringalet. Il faut dire que sa tante et son oncle ne s'en souciaient guère et lui infligeaient continuelles réprimandes et mauvais traitements. Son charme c'était ses yeux, d'un vert émeraude, lui donnaient un regard singulier. Ses cheveux en bataille, noirs corbeaux, mêlés à ses yeux le rendaient particulièrement attrayant. Il était un garçon, semble-t-il, des plus ordinaires qu'il soit.

  Chacune de ses journées ressemblaient aux autres. Après s'être levé il faisait le petit déjeuner de la famille Dursley, prélevait ensuite leur courrier qu'il déposait sur la table avec le journal quotidien pendant que ceux-ci remplissaient leur ventre. Il s'occupait du ménage également, de l'entretien du jardin, et d'un tas d'autres corvées, autant ingratifiantes les unes que les autres. Ce quotidien pénible et morne, le fatiguait et l'imprégnait de désespoir chaque jour un peu plus.

    Mais, comme si cela ne suffisait pas, il devait supporter les Dursley. La tante Pétunia était particulièrement méticuleuse et perfectionniste, et le faisait recommencer sans cesse. L'oncle Vernon, lui, était sanguin et s'énervait toujours pour un rien, sévissant avec des punitions toujours plus strictes. Enfin, la cerise sur le gâteau, c'était leur fils... Lui, c'était celui pour lequel Harry avait le plus de mépris, un enfant on ne peut plus gâté pourri, fils à papa et maman, qui ne manquait jamais une occasion pour en rajouter et rendre la tâche plus difficile au brun; Dudley.

  Combien de fois avait-il entendu ce prénom ? Ah non, c'était plutôt "Dudley-nouchet", il fallait toujours ramper, pour servir ce bon à rien, qui ne faisait que de se plaindre à ses parents. Ceux-ci cédaient toujours, et Harry devait lui procurer satisfaction, Dudley le regardait une lueur de sarcasme brillant dans ses yeux noirs.
Le brun espérait chaque jour un miracle qui le sortirait de cette impasse dont il était fortement empêtré.

Ce miracle vînt à lui, aussi soudainement que possible, telle la lumière apaisante qui vient à nos yeux après l'obscurité de la nuit.

  Il savait qu'il n'était pas aussi ordinaire que lui laissaient penser les Dursley. Chacune de ses émotions exprimées un peu trop intensément laissaient paraître un signe étrange. Lorsqu'il était énervé contre quelqu'un, cette personne était aussitôt, presque, punie. Lorsqu'il était triste, ou très heureux, dans n'importe quelle situation, son être intérieur ressortait, le protégeant.

 

   Il avait enfin eu la preuve irréfutable qu'il était différent. Il avait reçu une lettre le jour de ses 11 ans, annonçant,  qu'en raison de sa nature il devrait se rendre à Poudlard, une école de sorcellerie de son pays. Il avait lu et relu cette lettre tant il n'en revenait pas, elle s'annonçait comme un rêve devenu réalité. C'était le miracle qu'il lui fallait, la lumière qui éclairait enfin sa vie de la pénombre...

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