Destiny : Tome 3

17 : Bad news

Zack restait là, bouche-bée devant le spectacle. Jésus, Paul, Frank et moi étions agenouillés devant lui. Lucy était assoupie, allongée au sol.

- Peter ? C'est vraiment toi ? Me demanda-t-il d'un air surpris. J'ai toujours espéré te trouver, mais...

- Mon dieu, tu ne peux pas savoir comme c'est bon de voir ton visage, dis-je en me relevant d'un bond.

- À vrai dire, je pense avoir une assez bonne idée, me sourit-il. Paul se jeta sur son père.

- Je savais que tu étais toujours en vie. Je le SAVAIS, s'exclamait-il tout en enlaçant Zack.

Les hommes de mon frère étaient toujours là, à nous braquer leurs fusils au visage.

- Hé, baissez vos armes ! Ordonna Zack. C'est ma famille. Tout le monde obéis à la seconde qui suit. J'en déduis qu'il avait une forte influence, ici.

- Tu dois nous laisser entrer, Lucy n'a plus beaucoup de temps, dis-je.

- Oh mon dieu, il lâcha Paul et ses yeux se rivèrent sur sa femme. Lucy ?!

- Zack, dit-elle d'une voix basse, exténuée. Il se jeta sur elle et lui prit sa main.

- Je suis là, mon coeur ! Je suis juste là, dit-il. Qu'est-ce qu'il s'est passé bordel ?! Il me jeta un regard noir.

- On lui a tiré dessus. On a extrait la balle, mais elle perd toujours son sang, expliquais-je. Nous avons besoin de ton médecin, tout de suite !

- Mais qu'est-ce qu'elle fout par terre ?! S'énerva-t-il. On sent à peine son pouls et elle est gelée, putain ! Comment pouvez-vous la laisser là, comme ça ?!

- Il a dit qu'on devait s'agenouiller ! Je ne pouvais plus la tenir. Zack se retourna d'un air sévère.

- Putain Ian, qu'est-ce que t'essaies de prouver ?!

- Ce sont des étrangers, Zack. C'est ce qu'on fait avec tout le monde, répond l'homme au dessus de la porte avec son bonnet gris. Zack porta Lucy et l'emmena dans l'enceinte.

- Elle rentre à l'intérieur ! Dit-il.

- Mais on ne l'a pas vérifiée, commença Ian.

- On s'en fout, c'est ma FEMME !

- Je... Je ne savais pas... Promis.

- Elle va à l'hôpital, maintenant ! Notre médecin va t'aider, Lucy... Je vais m'en assurer, lui chuchotait-il dans l'oreille.

- Attends, je viens avec toi ! Annonça Paul en courant vers son père avant que des hommes n'arrivent pour nous empêcher de l'imiter. Nous nous levions tandis qu'une petite armée nous braqua leurs armes sur nos visage. Une femme arriva.

- Je suis désolée, mais vous autres devez tous vous rendre en quarantaine, dit-elle. Elle avait des dreadlocks formés en queue de cheval.

- Pour quelles raisons ? Demanda Frank.

- Il faut vérifier que tous les nouveaux arrivants n'aient pas de morsures, répond-t-elle. ET nous devons leurs poser quelques questions. Notre médecin inspectera ces deux-là. Mais les autres, vous devez me suivre dans la zone d'attente de quarantaine. C'est comme ça que nous assurons la sécurité de tout le monde.

- Si Lucy va à l'hôpital, alors moi aussi, dis-je.

- Pas encore, répond-t-elle fermement. D'abord, tu passes la quarantaine. Ensuite, on voit.