Je descends de ma voiture et la verrouille. Je suis surprise de voir qu'il y a autant de monde en ce samedi. D'habitude, pour les matchs, il n'y a pas autant de monde. Les groupies, les copines des joueurs, les amis des copines et quelques autres, mais pas la quasi totalité de l'école. Je hausse les épaules et me dirige vers le gymnase. J'entre et m'installe là où il y a de la place. Je peux voir mes anciennes co-équipières de l'équipe féminine. Elles sont habillées aux couleurs de notre école. Je vois aussi Hazel qui encourage son copain alors que le match n'a pas encore commencé. Il lui fait plein de clin d'œil. Je vois le coach qui ne semble pas bien du tout. Je comprends. Vu l'équipe de bras cassés qu'il y a. Le coach finit par les appeler. Ils arrivent et se mettent en cercle autour du coach. Ils parlent cinq minutes comme l'équipe adverse avant que les joueurs ne se placent. Le coup de sifflet retentit, la balle vole et le match commence. Contrairement à une grande majorité du lycée, je ne me lève pas, je ne hurle pas le nom de mon joueur préféré. Je reste assise en attendant que le match se finisse.
Après la mi-temps, aucun paniers n'a encore été marqué. Très fâcheux pour une équipe comme la notre, c'est à dire qui est censé être au top et toutes ces choses là. Certains élèves hurlent à qui veut l'entendre que les pulls, t-shirt et autres sont à prix exceptionnels aujourd'hui. Je n'achèterai jamais un truc du lycée. Si c'est pour me rappeler que j'ai passé la pire dernière année de tout les temps, non merci. Un tas de personnes, par contre, descendent des gradins pour acheter la marchandise. D'horrible pulls rouges avec un W au milieu sont limite arrachés aux vendeurs. Je regarde la scène sans vraiment y faire attention. Quelqu'un se rassoit à côté de moi. Je tourne la tête, par curiosité, et découvre Neal. Le type le plus anti-sport que je connaisse.
— Qu'est-ce que tu fais là, demandé-je.
— Je pourrai te poser la même question, Olivia.
— Ça a jamais été le tiens, pas vrai ?
— Non. Mais le coach nous a promis un joli F si on ne se pointait pas.
— Tiens, comme je suis surprise.
— Il t'a fait ce coup là aussi.Je hoche la tête.
— Je t'ai vu lire, ces derniers temps. Ça te dirait pas de rejoindre le club de lecture.
— Je ne fais plus trop dans le social.
— Très bien. Alors on va faire un truc.Il regarde les joueurs, son index posé sur le menton.
— Je sais ! Si Brennen marque un panier, tu viens au moins une fois.
— Très bien.Nous fixons donc Brennen, sans nous occuper des autres. Un joueur de l'équipe adverse marque, je m'en contre fiche. Jusqu'au moment où un des joueurs fait une passe à Brennen, qui se trouve assez près du panier. Non. Il ne va pas faire un tir en course. Si. Il fait deux dribbles, puis deux pas et lance la balle. Elle passe dans l'anneau puis dans le filet. Neal se lève pour hurler, je reste assise à regarder cette défaite cuisante. Neal se rassoit finalement, il me donne un coup de coude.
— On se voit lundi, donc ?
— Où ?
— Dans la salle juste à côté de la bibliothèque. C'est à trois heure trente, sois pas en retard.Il me fait un clin d'œil avant de suivre attentivement le match. J'ai toujours pensé que Neal était un gros crétin immature sans grande matière grise. Il faut croire que je me suis trompée. Il semble quelqu'un de posé, calme, mais je suis persuadée que si je viens lui chercher des noises, il pourra me remettre à ma place. Oui, ça j'en suis sûre. Le match se termine sur deux paniers pour notre équipe contre un. Par précaution, je laisse passer la grande majorité des élèves avant moi. Je ne veux pas me retrouver écrasée ou pire, à côté de quelqu'un qui me parle. Je repère vite Hazel, qui hurle de joie en sautant au cou de son copain, Maxime. Ils s'embrassent, me dégoûtant un peu. Avant, j'étais la première à faire ça, mais disons que ça ne m'attire plus autant d'afficher mes relations . Les poms-poms girls, ou têtes à claques, se lance dans une suite d'acrobaties en tout genre, des roues, des petits sauts et d'autres trucs. Les joueurs se cognent le torse entre eux pour montrer leur virilité et se tapent dans les mains. Je me lève finalement pour descendre les quelques marches et pour rentrer chez moi. Quelqu'un se précipite vers moi et m'embrasse la joue. Hazel. Comme je suis surprise.
— On a gagnéééé, elle me hurle dans l'oreille.
— Oui, j'ai vu, hourra, dis-je sans grande sincérité.
— C'est génial !Elle me quitte pour retrouver les lèvres de son copain qu'elle a probablement quitté trop longtemps. Je pose finalement le pied sur le sol du gymnase, mais je n'ai pas le temps de faire un pas que quelqu'un d'autre se jette presque sur moi.
— Olivia !
C'est Jack. Génial.
— Jack, limité-je.
— Tu sais, mardi, dans la salle de musique, je voulais te parler.
— Pour me dire que je ne suis plus la salope que j'étais ? Très intéressant.
— Non, je voulais t'inviter manger un bout, en fait.
— Ça me dit rien.
— Ah...Blanc.
— T'as qu'à venir ce soir, on organise une soirée pour fêter la victoire de l'équipe.
— Non merci.
— Si, viens, ça va être cool. Tu ne fais que passer, du style, tu viens me trouver, tu me dis salut et tu peux partir. Sinon je ne vais pas te laisser tranquille.
— Très bien.Je m'apprête à partir quand il me retient.
— Passe moi ton téléphone.
— Quoi ? Pourquoi ?
— Pour que je te donne l'adresse.
— Je demanderais à Hazel.Il chope mon portable dans la poche arrière de mon jean. Il tend la main en l'air, m'empêchant de reprendre ce qui m'appartient. Je sautille en tentant de récupérer mon bien, mais il n'arrête pas de bouger.
— Jack ! Rends le moi !
— Laisse moi mettre mon numéro d'abord.J'arrête de sauter et lève les mains en l'air pour lui montrer que j'abandonne. Il me tend mon portable sans le lâcher. Je déverrouille mon cédulaire et Jack l'attire contre lui, m'empêchant de recouper mon précieux. Il trouve l'application contact et rentre un nouveau numéro. J'attends quelque secondes avant qu'il ne me le rende.
— Je me suis envoyé un message, pour que je sache.
— OK.
— À ce soir, Liv.Je lui fait un bref signe de main et quitte le gymnase. Si j'étais un peu plus forte, je l'aurai bien foutu au sol. Je rejoins ma voiture et m'installe avant de démarrer pour rentrer chez moi.
pardon pour les probables fautes
:)
VOUS LISEZ
gone // jg
Fanfiction❝you did it to me 'cause he did it to you❞ « Un été, ça a suffit pour la détruire. Combien de temps ça va te prendre pour la faire se sentir heureuse à nouveau ? » jack gilinsky & olivia reeves jacksroses © 2017