- DIX HUIT -

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Nous sommes allongés sur le lit, Jack sur son téléphone et moi en train de jouer avec ses cheveux. Je cale ma tête dans son cou et je renifle son odeur, il sent vraiment bon.

— Tu me chatouille.

Je rigole avant d'enlever ma tête et de mettre ma tête sur ma main qui est sur son torse. J'admire les contours atrocement bien dessiné de Jack, ils sont parfaits.

— T'as toujours pas parlé avec ma mère, il me demande.
— Mince, non, j'ai été assez occupée, ces derniers temps, dis lui que dès qu'on rentre je pourrais. Elle veut toujours me parler ? Tu sais, on est plus trop en froid.
— Oui, elle veut toujours, elle se pose beaucoup de questions, depuis l'hôpital, tous ça.
— Il faut absolument que je vous rembourse, je me sens vraiment mal...
— Je t'ai déjà dit que c'était pas un problème.

Je pose mes mains sur la mâchoire de Jack. Celui-ci pose son portable sur la table de nuit et pose ses mains ses mes hanches. J'apprécie tellement être avec lui. Je me sens bien, pendant un moment, tout du moins.



Après notre week-end tous les deux, nous décidons de rentrer. C'était agréable d'être si proche de Jack. Je me demande toujours si nous sommes un couple ou non, je ne veux pas lui demander directement si c'est pour qu'il pense que je ne veux que ça. Nous nous garons devant sa maison, sa mère est devant le porche à nous attendre. Elle est jolie. Et son fils lui ressemble.

— Olivia, j'ai enfin l'honneur de te rencontrer !
— Bonjour, madame Gilinsky.
— Entre, je t'en prie.

Je lui souris avant de suivre les Gilinsky à l'intérieur. C'est toujours pareil qua la dernière fois. Les deux sœurs de Jack sont là. Elles me saluent. Je suis assez surprise qu'elles se souviennent de moi. Laura m'avait invité à son anniversaire, une fois. Mais on était vraiment petites. Et j'étais la seule de mon âge. J'aurai du mal à dire comment je me suis retrouvé invitée à la fête d'anniversaire d'une fille de deux ans mon aîné, mais le fait est que j'y étais.

— Tu veux quelque chose à boire ?
— Non merci.

Nous nous installons dans la cuisine, la mère de Jack s'assoit face à moi. Jack, quant à lui, ouvre le frigidaire et attrape la bouteille de lait.

— Jack, utilise un verre, râle maman Gilinsky.

Il grogne avant de faire ce que sa mère lui a demandé puis il quitte la pièce, nous laissant seule, la mère de mon crush et moi.

— Est-ce que tu as des problèmes chez toi, Olivia ?

Cette question me surprend. J'ouvre la bouche pour répondre avant de la refermer.

— Non... aucun. Pourquoi ?
— Parce que je pense que tu en as. Et j'aimerai t'aider, moi ainsi que Jack, il tient beaucoup à toi, tu sais.
— J'ai cru comprendre qu'il m'aimait bien, oui, mais sans vouloir vous offenser, ce qui se passe chez moi ne regarde que ma mère et moi.

Ses yeux me lancent un regard sceptique. Elle n'est pas dupe, ça se voit. Mais ça n'est pas son problème.

— Bon... si tu veux. Et comment vas tu ?

Ses questions me surprennent de plus en plus. Comment je vais ? C'est compliqué.

— Plutôt bien, je suppose.
— Tu supposes, ou tu en est sûre ?

Elle sait, Jack lui a dit.

— J'en suis sûre

Elle ne semble absolument pas convaincu, mais elle semble ne pas vouloir en savoir plus parce qu'elle me libère en me disant que je peux rejoindre Jack. Je croise le père de celui-ci dans l'escalier, il me serre dans ses bras comme si j'étais une vielle connaissance. Je rejoins Jack dans s chambre, où il discute avec Molly, la plus grande des Gilinsky. Elle quitte la chambre après avoir donné une tape sur l'épaule de son frère.

— Qu'est-ce que tu as dit à ta mère sur moi ?
— Hein ?
— Elle sait un truc c'est sûr, mais quoi ? Dis le moi, Jack, parce que ça me concerne et tu n'avais pas le droit de divulguer quoi que ce soit.
— Elle sait juste que ta mère vit mal le décès de ton père.
— Tu sais que si elle va parler à... j'en sais rien, un truc sociale, ils vont me retirer de chez ma mère. Et je refuse qu'on m'enlève ma mère comme on m'a enlevé mon père.

Il hoche la tête, et vient et me prendre dans ses bras. Je m'y blottis, parce que c'est agréable et que j'ai presque l'impression que rien ne m'arrivera jamais si je reste là. Je hume son parfums, qui me fait chavirer puis il attrape ma main et décide me ramener chez moi. J'ai peur que ma mère ait fait quelque chose de mal. Ou de stupide. Ou même les deux.


Nous arrivons devant mon immeuble. J'attrape mes affaires et monte vissa voir l'état de l'appartement. J'ouvre la porte, et je trouve ma mère assise sur le canapé, une bouteille vide collée contre elle. Je referme la porte. Elle m'entend et se lève d'un coup. Je me crispe, de peur au vu de ce qu'elle risque de faire. Au lieu de me toucher, elle se met à pleurer. Je ne peux m'empêcher de pleurer moi aussi.

— Olivia, elle sanglote, si tu savais comme je m'en veux. Je... je ne me souviens pas de grand chose mais quand j'ai vu que tu ne rentrais pas, j'ai paniqué. J'avais peur de t'avoir poussé à faire quelque chose de vraiment mal. Olivia... ne m'en veux pas, s'il te plaît.

N'en pouvant plus, je lâche mon sac et la prends dans mes bras. Elle lâche la bouteille, provoquant un bruit de verre brisé. Mais ça me passe au dessus de la tête, j'avais tellement peur de ne plus jamais revoir ma mère que plus rien ne m'importe. Pas même mon téléphone qui sonne. Nous nous effondrons, l'une contre l'autre, comme si c'était tous ce que nous avions. Et c'est tout ce que j'ai, moi. Mon cœur tambourine contre ma cage thoracique, dû à la joie que je ressens en cet instant.

— Je t'aime, maman.
— Moi aussi, mon cœur, moi aussi.

je m'excuse pour ce chapitre vraiment médiocre, j'ai eu une panne d'inspi

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je m'excuse pour ce chapitre vraiment médiocre, j'ai eu une panne d'inspi. je posterai le chapitre 19 très vite pour rattraper un peu la chose.

gone // jgOù les histoires vivent. Découvrez maintenant