• Prologue •

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On dit que les danois sont les gens les plus heureux du monde parce qu'ils ont la faculté de faire passer leur propre bonheur comme une priorité absolue. Manque de bol, je suis américaine et le seul danois que je n'aie jamais rencontré est mon lit, acheté chez Ikea.

Par dessus le marché, je suis dépressive.

Aucune chance, donc, que le bonheur me touche, de près ou de loin. Aucune chance que je vive cette scène cliché où un personnage principal ferme les yeux, devant un coucher de soleil sur l'océan et se dise simplement qu'il est heureux.

Au fond, qu'est ce que le bonheur ? Sait-on précisément quand il est là, ou au contraire, ressent-on seulement son absence ?
Peut être que le bonheur, c'est cette bougie à la cannelle ou cette crème pour les mains parfumée à la lavande. Peut-être que le bonheur réside dans ces actions quotidiennes qu'on effectue sans y penser. Que c'est un genre d'état second aussi fabuleux que rare. Qu'il prend fin à la dernière gorgée d'un mojito ou la dernière bouchée d'un cupcake à la vanille.

Je pense qu'il faut du temps pour comprendre réellement la notion de bonheur et en faire sa propre définition.
Il ne tient qu'à vous de réaliser ce voyage que vous rêvez de faire ou d'embrasser ces lèvres que vous désirez depuis si longtemps.

Criez. Riez.Pleurez. Vivez. Mangez. Chantez.
Et surtout, aimez.

Aimez la vie.

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