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La lumière qui pénétrait dans le réfectoire par ses longues fenêtres rendait ses murs d'un blanc aveuglant. Devant moi était posée une assiette : spaghettis et boulettes de viande.

Face à moi un petit garçon iranien aux cheveux frisés me souriait aux côtés son père qui parlait très sérieusement à maman. Oui, il y avait en tout trois familles iraniennes dans l'immeuble. Un couple au quatrième étage avec la femme en ceinte et, ce petit garçon aux cheveux de spaghettis avec qui on s'apprêtait à aller récupérer notre grotte pris par l'ennemis. L'ennemi, c'était un petit russe que j'appellerais Arthur et le petit groupe d'enfants qui ne le lâchaient jamais. Depuis le matin, ils bloquaient le passage d'accès à la grotte. Heureusement, on avait réussit, pendant qu'ils s'étaient absentés, à dégager quelques branches et à retourner dans la grotte. Malheureusement, Arthur nous avait vus et la guerre avait été déclarée : Course poursuite sur la longue pante qui menait à la grotte avant d'être rattrapé par l'ennemi. Il faut savoir qu'Arthur n'était pas seulement méchant mais aussi violant et quand il avait rattrapé mon ami, qui ne courrait pas bien vite, il en fit sa fête. Comme maman me l'avait conseillé, j'étais aller expliquer la situation au premier adulte vu. Une petite dame blonde, bronzée, la quarantaine et qui me fit comprendre que je la dérangeais. Le lendemain je retrouvais mon ami dans le jardin avec un cercle violet sous l'œil.


Maman et MoiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant