Je n'attendais que ça ! [BxB]

Chapitre 1

Biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip

Lundi.
Voilà ce qu'indique mon réveil. Aujourd'hui, c'est la rentrée. Cette année je vais en troisième.
Je m'empresse d'aller prendre mon petit-déjeuner afin de ne pas louper le bus. Je me dépêche de me laver et de m'habiller. J'ai mis un short gris et un tee-shirt gris qui s'accordent très bien avec mes chaussures noires et blanches en toile.
Je dis au revoir à mes parents et me dirige vers l'arrêt de bus. Il y a déjà deux garçons que je ne connais pas. Je décide de leur serrer la main. C'est une tradition, en quelque sorte, de serrer la main aux garçons et la bise aux filles. Ils me serrent tout les deux la main à l'arrêt de bus. J'avais peur de me prendre un vent mais bon, ils ne l'ont pas fait, heureusement.
Il y en a un, qui a les cheveux bruns aux yeux marrons foncés. Il a un corps pour le moins très musclé ce qui n'est pas sans me déplaire. L'autre garçon a les cheveux blonds et les yeux bleus. Il est musclé, lui aussi, mais moins que le premier. Ils doivent tout les deux avoir mon âge. Le bus arrive et je monte le premier. L'habitacle est plein à craquer mais il reste deux sièges libres l'un à côté de l'autre. Je vais m'asseoir là, au lieu de me mettre vers des gens que je ne connais pas. Je commence à sortir mes écouteurs quand le garçon brun vient et me demande :

«? : Je peux me mettre à côté de toi ?

Moi : Bien-sûr.

? : Merci. Tu t'appelles comment ?

Moi : Hugo et toi ?

? : Aïden.

Moi : Tu es en quelle année ?

Aïden : En troisième au collège du Paquier.

Moi : Pareil!

Aïden : J'espère qu'on sera dans la même classe alors.

Moi : Ça pourrait être sympa.

Aïden : Tu peux me donner ton numéro ?

Moi : Pourquoi ?

Aïden : On habite dans le même village donc ça pourrait être cool de se voir en dehors des cours.

Moi : Ok. 06_48_**_40_70.

Aïden : Merci! Je viens de t'envoyer un message.

Moi : Je viens de le recevoir.»

Les portes du bus s'ouvrent. Je descends accompagné de Aïden. Une silhouette s'approche de moi et me saute dessus sans que j'ai le temps de dire ouf.