Chapitre 7

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Je décide de parler le premier pour mettre fin à tout ça.

«Moi : Salut.

Aïden :Salut.

Il me tend la main. Je décide de lui mettre un gros vent en faisant mine de n'avoir pas vu ça main.

Aïden : Ça va ?

Moi : Oui du moins quand on se sera expliqué. Et toi ?

Aïden : Ça peux aller.

Loulilol. C'est pas toi qui te fait tabasser par des merdes.
Je me déplace en direction du muret de la maison. Je me mets en tailleur juste en face de lui. Il est assis normalement en regardant les cailloux.

Moi : Juste, pourquoi tu t'es barré lundi ?

Aïden : Je sais pas.

Moi : Tu sais, je m'en fous que tu sois homophobe. Ça va rien changer à ma vie. Je veux juste savoir c'est tout.

Aïden : Je suis pas homophobe.

C'est déjà bon à savoir mais je préfère me méfier. On sait jamais avec des abrutis comme lui.

Moi : Excuse moi j'ai oublié que c'était écrit pigeon sur mon front.

Aïden : Haha, très drôle.

Moi : Pourtant c'est pour ce que tu me prends.

Aïden : Ça me fait bizarre d'avoir un ami gay c'est tout.

Ami, bouche trou tu veux dire oui!

Aïden : J'ai juste besoin de prendre du recul pour réfléchir.

Moi : Réfléchir à quoi ?

Aïden : Si c'est bon pour moi ou pas. Si ça peux avoir une influence négative sur moi d'avoir un ami gay.

Moi : Alors de un c'est pas en me frappant que tu vas trouver la solution. De deux, on est plus au moyen âge. Faudrait faire la mise à jour. L'homosexualité n'est pas une maladie dangereuse et transmissible rassure toi. Et pour finir, entre moi et Max, c'est pas moi le plus influent. 

Aïden : Décidément tu es hilarant aujourd'hui. Je t'ai frappé parce qu'ils m'ont forcé à le faire. Ils m'ont traités de lâche!

Moi : Hé bas je préfère être lâche que d'être une sous merde! Fais attention, la connerie de Max est contagieuse! Tu devrais plus la fuir que moi.

Aïden : Parle moi autrement.

Moi : Je te parle aussi méchamment que tu l'as été envers moi!»

Je me barre. Il s'enfonce dans ces mensonges ce qui me déçois encore plus. Je commence à partir mais il me retient par le bras. Je me retourne et il m'embrasse. Ces lèvres douces rejoignent les miennes mais plus pour longtemps. Je le pousse violemment. Son visage exprime de la surprise. Il a crû quoi ? Que je le laisserais faire et que je le pardonne direct aussi facilement ? Bah bien sûr! Il ne me retient pas. Je me dépêche de retourner chez moi. Je pleure toutes les larmes que j'ai en stock.

«Kévin : Bah alors, on c'est fait larguer ?! »

Je ne réfléchis même pas et lui lance ma trousse dans la figure.

«Kévin : Sale merde va !»

Je n'attendais que ça ! [BxB]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant