Dans la peau de Sûria.
Cité du 91.
Appartement d'Aymen.
Mâtinée.La plus grosse gueule de bois de 2017 je crois. Mon crâne était si lourd que j'avais l'impression d'y avoir imprimer tous les savoirs.
Je reprenais doucement contact avec ma conscience, mes senses.
Une main sur mon ventre.
Un souffle chaud dans mon cou.
Une chaleur humaine autour de moi.
Aymen.J'ouvre les yeux avec lenteur et me voilà dans la chambre de celui-ci.
J'avais passé une nuit agité je le savais mais non n'avions pas couché ensemble. J'étais habillé tout comme lui et puis il y aurait eu cette espèce de boule dans mon ventre qui aurait disparu. Ce qui n'est manifestement pas le cas.
J'essaie de me souvenir de la veille.
Soirée...
Pillules...
Joie...
Alcool...
Ecstasy...
Aymen...
Cris..
Maison...Des vagues souvenirs ouais. Mais j'avais mal à la tête ouais.
Je me suis rendormie, c'était tout ce que mon corp demandait même si ce putain d'esprit était toujours bien réveillé décidé à décodé les événements de la veille.
Bordel de merde, tu réfléchis trop Sûria!
Beaucoup trop. Mon cerveau se mêle à ses putains de conneries desquelles je m'inquiétais fréquemment c'est à dire : Lui.
Ça recommençait et franchement ça m'inquiétait d'autant plus.
Est-ce qu'il me vois toujours comme sa hlel?
Est-ce qu'il veut encore de moi?
Est-il toujours en colère?
M'aime-t-il vraiment?
Est-ce que je veux encore de lui?
Est-ce qu'il a vraiment changé?Fait chier ,comme j'avais honte de penser ça.
C'était ridicule. Ridiculement ridicule.
Une heure passe , je sens la main d'Aymen se resserrer sur mon ventre.
Soit il dort toujours soit il essaie de voir si je dors toujours.
Aymen : Tu dors?
Qu'est-ce que je vous disait?
Moi: Maintenant que tu m'a réveillé, non.
Mensonge.
Aymen : Ah smeh dors alors
Moi: J'ai pas dit que je voulais dormir.
Je me suis retournée vers lui .
Aymen : Tu te souviens d'hier?