Chapitre 21

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Bonsoir. Non je ne suis pas en retard de six mois. Mais oui j'aime mes lecteurs. Et oui je vous remercie pour tous ces commentaires et lectures !

Bonne lecture ♡

P-S: En 2018, permettez vous de tout vous permettre ♡
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UN MOIS PLUS TARD

Je me réveille dans la pièce qui me servait de chambre à l'époque où j'étais la princesse Klara Reiss. Menottée au lit, les evenements des semaines passées me reviennent en pleine face.
Livai... son visage me hante chaque jour. Je suis rongée par le remord. Je ne lui ai pas dit au revoir, et l'image d'une fille ingrate qui me représente restera gravée à jamais dans son âme.
Le bataillon me manque. Ma vraie famille, celle qui m'a comprise, qui m'a aidé à aller de l'avant et qui ne m'a jamais jugé. Ils me manquent tous terriblement. Je n'ai jamais créé des liens aussi profonds avec des personnes...
Les semaines passées ici ont été un véritable cauchemar. J'ai été isolé du monde entier, pas une personne n'est venue me voir. Ni mes parents, si ma soeur. La folie et la solitude me rendent malade. Je veux juste en terminer avec cette vie. Si je ne peux plus être le cadet Mystic, alors que l'on me laisse mourir en paix. Plus jamais je ne serais la princesse Klara. Plus jamais...

MERE : Klara !

Ma mère qui a fait éruption dans la chambre. Elle est suivie de trois domestiques.

MOI: c'est quoi ce bordel...
MERE: Aujourd'hui c'est le grand jour !
MOI: Celui de ma mort ?
MERE : Non ! De ton mariage !

Elle me sort ça comme si c'était une bonne nouvelle.

MOI: Super...
MERE: On va t'enlever tes menottes, tu seras vêtue d'une robe de mariage, et le seul mot qui sortiras de ta bouche aujourd'hui est "oui".
MOI: Quand tu m'enlèveras mes menottes, la première chose que je ferais, c'est tuer la chose qui me sert de père.

Je suis sérieuse. S'il m'avait laissé partir pour le bataillon d'exploration sans problème, rien de tout cela ne serait arrivé. Ma mère m'enlève les menottes. Je n'ai meme plus la force de me battre... je suis vaincue. Elle affiche un sourire satisfait sur son visage plein de maquillage. Écœurant. Je me laisse faire et les domestiques m'habillent avec le plus grand des soins. Lorsque je découvre mon reflet dans le miroir, j'ai du mal à me reconnaître. Je porte une robe longue et blanche avec un grand voile. Je n'aurais jamais pensé être aussi triste le jour de ton mariage.

MERE: je suis contente de voir que tu coopères enfin ! Rappelle-toi, ma chère, que nous faisons cela pour ton bien !

Je lui lance un regard noir. Cette union signifie que du pouvoir en plus pour mes parents.

Quelques heures plus tard, me voila, au bras de mon père sur le chemin de l'autel dans une chapelle de l'église du palais, ou le chemin de la mort de ma liberté. Le major Erwin m'attends au bout. Cela me terrifiait. Etait-ce donc avec lui que j'allais finir mes jours ?
Nous voici au bout du chemin et le prêtre commence son discours d'un ennui assommant...

Soudainement, un énorme fracas a retenti dans toute la chapelle. Les invités, dont je n'ai même pas pris la peine de regarder, se mettent à regarder autour d'eux. Mon père se lève et son visage reflète une grande colère.

PERE : QU'EST-CE TOUT CE RAFUS ?

Je lève la tête vers le vitrail brisé, et découvre avec une joie immense qui se trouve à l'origine de tout ce bazar...

CONNIE: EXCUSE-MOI VOTRE MAJESTÉ ! MAIS JE M'OPPOSE À CETTE UNION !

Je suis tellement heureuse de le voir que des larmes de joie et de soulagement se mettent à rouler sur mes joues.

PERE: ARCHERS ! Tuez moi cet imbéciles !

Ceux-ci s'empressent d'accourir vers le vitrail. Ils tentent de visent Connie à l'aide de flèches. Mon ami les esquive à la perfection, avec malice.

CONNIE: Les gars vous êtes vraiment à chier ! Il faudrait peut-être que vous pensez à faire un stage de remise à niveau!

PERE: Tais-toi ! Insolent !

Soudain, Jean fait son apparition aux côtés de Connie.

JEAN: MOI AUSSI JE M'OPPOSE À CE MARIAGE ! VISEZ MOI SI VOUS POUVEZ !

En trente secondes, Jean se prend une flèche dans le genoux et tombe en arrière en gémissant. Dieu merci le vitrail n'est qu'à quelques mètres du sol.

CONNIE : HAHAHA ! Jean t'a beau être un cheval, mais t'es pas agile mon gars !

Je n'ai pas eu le temps de réagir à la scène que quelqu'un encapuchonné me tire le bras et m'empêche avec lui.

???: Suis-moi !

Je m'exécute sans me poser de questions. L'intégralité des personnes présentes ont les yeux rivés sur la scène, le major compris. Je m'enfuis avec l'inconnu qui à une voix qui m'est familière.

Nous courons pendant dix bonnes minutes. Je suis bien trop concentrée à ne pas tomber dans ma course pour m'adresser à mon « sauveur ». Nous arrivons devant un cheval.

???: Monte Princesse.

Ces mots me parcourt comme une électrocution. Une seule personne m'a appelé comme ça. Mourant d'envie de confirmer mes hypothèses, je retire la capuche de l'homme...

MOI:... Livaï !?!

LIVAI: En chair et en os.

Je suis dans un état de choc. Je le croyais mort ! Un énorme poids s'envole loin de ma pensée, je me sens d'un coup légère, je n'ai plus à affronter le malheur et le remord... Je l'enlace aussi fort que je peux, de peur qu'il ne m'échappe encore.

MOI: Mais je te croyais mort !

LIVAI: Tu pensais que seulement une balle me suffit pour entrer dans le royaume des morts ? Je suis vexé.

Je me surprends à rire de bon coeur. Cela ne m'est pas arrivé depuis un bon mois.

LIVAI: Je ne vais te presser mais l'armée de ton père est à nos trousses, alors monte et nous parlerons plus tard.

MOI: ...Seulement parler ?

Ma remarque ne tombe pas dans l'oreille à voir son expression.

Nous entamons notre chemin, loin de la prison où j'ai grandi.

LIVAI: Au fait...

MOI: oui ?

LIVAI: La robe de mariée te va à merveille !

J'ai complètement oublié que je portais cette accoutrement ridicule. Est-il sarcastique ?

MOI : Tssss...

EX VAGABOND ET PRINCESSE DÉCHUE ( LIVAÏ x OC )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant