~Chapitre5~

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Vivant le bonheur dans une famille unie et aimante, j'avais obtenu l'autorisation d'assister à la fête de Mario. Ce jour -là, je portais une robe rose pastel qui révélait mes épaules et mes jambes sans perdre son caractère décent.
Légèrement moulante, ma robe m'allait à ravir.
De petites boucles rondes et roses ornaient mes oreilles. Enroulés sur la nuque. Mes cheveux formaient un grand chignon à l'arrière. Je détachai quelques touffes pour border mon visage.
Mon sac à main de couleur bleue harmonisait parfaitement avec mes chaussures bleues avec semelles compensées. Mon visage temponné d'un maquillage discret respirait de fraîcheur. Je ressemblais parfaitement à une dame alors que je n'avais que 16 ans et je mesurais 1.70m.

C'est donc rayonnante et en beauté que je me rendis à l'anniversaire de Mario. Je n'avais rien à envier à tous les enfants de familles riches qui allaient se pointer là-bas. J’étais très heureuse de participer à cette fête car je n'avais pas souvent l'occasion de m'amuser.
C'est en toute assurance que je franchis le portail de la maison de Nadège non pas pour étudier mais pour me distraire. M’étant présentée une trentaine de minutes après l'heure indiquée, mon entrée s'est fait remarquer. Tous les regards se posèrent sur moi et Nadège me regardait avancer d'un air ébahi.
- tu es resplendissante me lança-t-elle.
- Merci nad, où est l'heureux du jour. Questionnai-je
- Il attend que la plupart des invités soient présents pour se montrer. Viens t'asseoir à ma table. Nadège me conduisit à une table installée en milieu de salle et je m'assieds. En attendant que Mario ne se montre et que la fête ne commence. J’observais amusée le défilement de nombreux jeunes hommes pour se présenter à moi et me serrer la main. Ce n'est pas une surprise, je savais que ma beauté attirait les regards. Il ne manquait plus que je sois bientôt objet de disputes, pensai-je. Quelques minutes après ces allées et venues, Mario se décida à se montrer.
Mario a vingt ans aujourd’hui. Il mesure 1.75m et il est mince. Vêtu d'un ensemble t-shirt Ralph Lauren et d'un Jeans noir, il a une apparence soigneuse et un regard vif que je n'avais pas remarqué jusqu'à maintenant. Mario prit la parole pour remercier ses invités d'être présents à sa fête et déclara ouverte la soirée.
Tout le beau monde présent n'attendait que ce moment pour se diriger vers le buffet bien garni qui nous lorgnait depuis longtemps.
Mario passait de table en table pour saluer ses invités et finit par venir à la table Où j'étais assise avec sa soeur  et quelques autres de leurs amis.

-Irma., je te reconnais à peine me dit-il.
-et pourquoi. ? Demandais-je;
- j'ai de la peine à résister à ton charme ;
Je le gratifiai d'un léger sourire. C’est bizarre' j'aimais bien ce compliment qui me fit de l'effet.

La fête battait son plein. Lors des fêtes dansantes entre jeunes et adolescents, la musique est choisie et jouée par un Dj.
Se succédaient du techno, du slow, du zouk, du rap etc......
Au cours d'une des chansons de Singuila, Mario m'invita à danser et j'acceptais avec plaisir. J'aime bien me distraire.
Au cours de la fête, la plupart des jeunes hommes voulaient danser avec moi.
L'un d'entre eux. Fils d'un ministre de l'époque ne voulait plus carrément me lâcher. A un moment donné, pendant que nous venions de finir une danse et devrions en entamer une autre, Mario s'approcha de nous.

- Eugène, ça suffit maintenant. Je dois parler avec elle, lança Mario.
- Ne vois- tu pas que nous voulions danser? Répondit son ami.
- Elle n'est pas ton invitée, répliqua Mario en me tirant par la main.

Eugène s'y opposa et une dispute naquit entre les deux amis qui commencèrent à hausser le ton. Finalement, Mario ordonna à Eugène de quitter sa maison et ce dernier s'exécuta en lui promettant de se venger.
Cette situation embarrassante pour tous les invités déclencha la fin de la fête et chacun commença à s'éclipser.
- C'est quoi ces façons de faire? Demandai- je à Mario.
En guise de réponse, il m'attira précipitamment à travers des couloirs et je me retrouvai seule avec lui dans une des salles de leur vaste demeure.
- Irma. Ecoute, ça m'irrite que des hommes t'approchent, t’enlacent et dansent avec toi. Me dit-il,
- et pourquoi.
- Je pense que je t'aime beaucoup.
- c'est à dire. ?
- Irma, je suis tombé amoureux de toi depuis bientôt trois mois que je t'ai vu pour la première fois. Je voudrais que nous ayons une belle histoire ensemble.
Cette déclaration de Mario me laissa perplexe. Non pas que je sois vraiment surprise, mais j'avais fini par croire qu'il me déposait chez moi à la fin de nos séances d'études pour m'éviter de marcher. Puisqu’il n'a jamais abordé un tel sujet.
- tu ne dis rien. Reprit-il
- Ce que tu demandes n'est pas possible. Je n'ai que 16 ans et en plus nous sommes issus d'un milieu social différent. Seules mes études m'importent pour le moment.
Quand il voulut réagir, je lui demandai de ne pas insister et de me laisser partir.
Il obtempéra mais insistait pour me ramener chez moi, ce que je ne refusai pas.

Avant le départ. Je cherchais Nadège pour lui dire au revoir et je lus sur son visage qu'elle se demandait ce qui se passait.
Une fois chez moi, je pris une bonne douche, remerciai mes parents pour m'avoir autorisé à sortir, fit le récit du déroulement de la fête  a mes soeurs et frères, puis je me couchai. Bien entendu, j'omis la partie déclarative de Mario.

Avant de m'endormir, mes pensées revinrent sur les mots de Mario. J'étais habituée à me voir courtiser mais je dois avouer que ce n'était pas de cette façon et que je n'en suis pas insensible. Qu'est ce qui était en train de m'arriver. ? Non non me dis-je intérieurement. Je suis trop jeune, il n'en était pas question.

Pour ma filleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant