~Chapitre 17~

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Ouf! Enfin à destination. Que c'était long! Après une escale de quelques heures à Paris, nous changeâmes de vol et continuâmes sur le Canada, précisément dans la ville de Québec où j'allais rester.
Une fois l'avion au sol, nous patientâmes quelques minutes avant que tout ne soit en place pour le débarquement des passagers.
Une fois la voie libre, je débarquai de l'avion dans un nouvel aéroport via une sorte de passerelle. Une fois dans l'aéroport, je suivis le flux des autres passagers de l'avion et les flèches qui indiquent à quel endroit récupérer les bagages. Tous les bagages arrivent sur une sorte de tapis roulant. Je vérifiai rapidement sur le tableau d'affichage pour savoir sur quel tapis roulant mes bagages arriveront.
En attendant l'arrivée des bagages, je songeai à Mario qui alors n'était qu'à 400 km. Mario habitait dans la ville d'Ottawa, environ à cinq heures de route de la ville de Québec.
Il devait être en train d'imaginer que je serai entrain d'atterrir aussi. C’est sûr il pensait à moi en ce moment et n'attendait certainement qu'un signe de ma présence sur le sol canadien.
Mes bagages se montrèrent enfin. Une fois les ayant récupéré, je passai le poste de contrôle. Je suis ainsi libre de sortir de l'aéroport. Le plan était que je devrais me rendre directement par taxi dans l'université choisie pour moi et me présenter au registraire qui devrait se charger de m'attribuer une chambre estudiantine que je devais payer.
Avant mon départ, l'Etat m'avait remis une somme équivalent à 3 mois de bourse. Une fois les trois moins expirés, je devrais me présenter à l'Ambassade de mon pays pour retirer trimestriellement ma bourse. Mes parents et la mère de Mario m'avaient également donné de l'argent que je convertis en dollars canadiens avant de partir.
Je me dirigeai donc vers la sortie dans l'espoir de trouver un taxi au plus vite. Des coups de fil échangés avec l'université, j'avais appris qu'elle se situait à seize kilomètres de l'aéroport.
Je portai mes valises sur un chariot et me dirigeai vers la sortie quand à quelques mètres de l'une des portes de sortie, je sentis deux mains me fermer les yeux par derrière. Je sursautai et poussa un grand cri.
- Cesse de crier Irma , nous sommes dans un aéroport !
Mon Dieu! Cette voix si grave, si forte, si rauque !
- Marioooooooooo! Mais que fais-tu ici?
- Je suis venue t'accueillir mon amour, te guider, t'orienter. C’est ton premier voyage et ici, ce n'est pas comme chez nous.
Cette explication qu'il me donnait me paraissait déjà trop longue. Je joignis mes lèvres à celles de Mario en oubliant un instant que nous étions en public. Nos langues se croisent, tournent et se mêlent. Il y avait quelque chose de très émotionnel dans cet échange. Baiser fougueux, baiser langoureux, baiser passionné. Le toussotement d'un vieillard qui passait à côté de nous, nous rappela que nous étions en public et non seuls. C’était plus fort que nous.
- Mais Mario, tu as fait quatre cent kilomètres pour venir m'accueillir. N'es-tu pas allé suivre tes cours. ?
- Irma  , que t'arrive-t-il.? Nous sommes samedi aujourd'hui et il n'y a pas de cours à l'université.
-Ah oui. Mais comment je fais alors? Je suis censée aller voir un registraire dans mon université pour l'attribution d'une chambre.
- Il semble que tu n'as pas bien compris ce qu'il t'a dit au téléphone. Tu verras le registraire mais lundi car samedi c'est le weekend.
- Mais Mario je fais comment. ?
- Tu prends un hôtel que j'ai d'ailleurs déjà réservé pour toi.
Je le suivis et il héla un taxi et lui donna une adresse à laquelle le chauffeur nous conduisit.
Une fois à l'hôtel, il se dirigea vers une chambre dont il avait déjà la clé et nous y entrâmes.
- Cette chambre est bien belle Mario mais où vas-tu dormir?
- Tu poses de drôles de questions Irma. Où veux-tu que je dorme si ce n'est pas ici. Lundi matin je repars à Ottawa après t'avoir emmené dans ton université.
- Dormir ensemble Mario.? Que dis-tu là. ?

Pour ma filleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant