CHAPITRE 2 Parmis les livres
Londres - 2014 - ClaraCOURIR. Toujours plus vite, toujours plus loin et pouvoir enfin s'échapper. S'extraire de cette vie cauchemardesque, et laisser le passé loin derrière soi. Je ne désirais que fuir mes souvenirs et avoir accès à la liberté. Mais le Temps garde son emprise sur moi, tout comme le Destin.
Car voyez-vous, ils se mêlent de tout. Ma vie ne se résume qu'a ces deux mots.
Par ma couronne je suis destinée a un certain seigneur Elfique afin d'apaiser nos peuples respectif.
Le Temps quanta lui est omniprésent, où que l'on sois, quoi que l'on face. Il nous guette, attendent le moment propice pour nous livrer à la mort comme le Destin l'avait jadis choisit.Mes pieds nus et blessés martelaient le sol à un rythme effréné, derrière-moi ceux de mon assaillent résonnaient parallèlement au sifflement des flèches qu'il décochait régulièrement dans ma direction. Elles m'effleuraient une fraction de seconde avent d'aller se ficher dans un arbre non loin avec un bruit de suscitions. Je priais intérieurement pour qu'aucune hamadryades n'y soit rattachée, car si cette telle flèche ne l'avait pas tuée, elle l'aurait tout au moins gravement blessée.
Un second bruit de course me parvient soudain, ils allaient par deux, des pattes heurtait le sol avec un choque sourd, puis ses postérieurs le propulsait en avent; c'était un animal.
Ou du moins une forme animale.J'évitais agilement les flèches qui fendaient l'air à mes côtés et jettais un coup d'œil éperdu vers la créature. Un pelage blanc lunaire apparaissait alternativement entre les troncs étroits et sinueux, le contraste saisissent de noir sur blanc m'aidais à repérer sa progression. Je discernais sa queue laiteuse et panachée flottant dans son sillage, ses oreilles pointues et ses longues pattes frappant la terre, c'était un renard d'un blanc immaculée qui s'était ajouté à la course poursuite.
Mais selon sa taille haute et sa vitesse, je n'eus presque aucun doute sur l'identité de mon poursuivant, un Dragon m'avait prise en chasse.
L'angoisse me noua le ventre, je n'écartais même plus les branches qui entravaient ma course, passant au travers sans ralentir pour gagné quelque seconde. De longues estafilades pourpres maculaient ma délicate peau de rousse sur mes bras et mes jambes fatiguées, mais poussées par l'adrénaline elles me tenaient encore vaillamment. La peur me donnait des ailes, je n'aurais jamais crus pouvoir courir aussi vite. Mais mon avance sur l'archer restais moindre et la course agile du dragon était se pendant une toute autre chose, la distance qui nous séparait se réduisait de foulées en foulées.
Je sentais désormais mes jambes ployer sous mon poids, depuis peux elles semblaient pesées aussi lourd que du plomb et me tiraient inexorablement vers une chute inévitable qui signerait instantanément mon arrêt de mort.
Mais il n'en fut rien. Je ne suis pas tombée, je n'en eu pas l'occasion car le Renard avait réduit l'espace qui nous séparent à une peau de chagrin. Il bondit et en une fraction de seconde, c'est métamorphosé. Je ne vis qu'un éclair blanc et flou fondre sur moi à ma droite avent qu'il ne me cueille entre ses griffes effilées et m'emporte d'un ample et vif battement d'aile vers les cieux. Tandis que l'altitude me donnais lentement la nausée, j'aperçus au loin un grand dragon entièrement noir avent que celui qui me portais ne vire de l'aile et m'emporte au loin en serrant convulsivement ses griffes autours de ma taille, comme s'il avait peur que je m'échappe.
Une douleur vive se propagea dans mes côtes et je laissais échapper un cri de détresse. Le dragon tourna la tête vers moi, il m'observa longuement de ses étrange yeux vairon, leur couleur rouge sang et bleu givrée me donna l'impression de contemplé aussi bien un brasier, qu'un lac gelé. Mais il détourna le regard et replia brusquement ses ailes, piquant vers le sol.
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Les Ombres Du Temps
FantasyNous autre humain sommes continuellement a la recherche de la vérité, et pourtant on se berce d'illusion car il nous est impossible de l’acceptée. Pour certain d'entre nous, elle est là. Tout près, cachée dans nos souvenirs enfuis ou ref...