Ils semblaient humains, dragons, fées, nains, naïades, elfes ou bien encore dryades; mais quelque chose en eux s'était éteint. Leurs âmes diront certains, leurs humanités clamerons d'autre, mais quoi qu'il en soit, ils ne l'ont plus, c'était des valeurs qui les séparaient d'un frontière insondable. Celle entre le bien et le mal.
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Les yeux perdus dans l'obscurité, je scrutais la nuit. Cela ne fessait que quelque minutes que les quatre garçons avaient disparut dans mon dot. Presque tétanisée par la peur, j'avais observé leurs silhouettes sombres se fondre dans les ténèbres. Ma gorge s'était à nouveaux nouée lorsque je m'étais retournée vers la ville qui se terrait au loin, tellement plongée dans le noir que je ne la distinguais à peine. Et pourtant je ne m'en étonnais pas, c'était comme chaque jour à la même heure, c'était ce que l'occultation nous avait fait : rendre notre nuit plus noire qu'elle ne l'était déjà. Une métaphore qu'il était aisé d'appliquer à la vie désormais. Cette vie mangée par la guerre. J'avais entendus beaucoup d'histoire sur l'Avent, mais au fond, la guerre était tout ce que je connaissais. Mais ce savoir n'enlevait rien de l'angoisse qui me rongeait.
Couché à mes pieds, Léo, la tête posé sur ses pattes-avents, m'observait d'un œil vif et comme toujours, il restait attentif au moindre changement dans mon attitude. Je passais une main rassurante sur son crâne qui frémissait nerveusement. Léo avait toujours été agité, c'était un chien énergique qui battait des records de vitesse à la moindre occasion. Mais en vue de son jeune âge, cela n'avais rien de surprenant.
Depuis quelque temps, je m'étais habituée à sa discrète présence. Et en ces circonstances, le savoir là, tapis à mes côtés me procurait une étonnante sensation de quiétude. Curieusement, ce n'était en rien un chien de garde. Son cors était sec et nerveux. Haut sur pattes, l'ossature fine jumelé à un museau allonger trahissant aussi bien son apparence grêle que son origine de zineque, c'était un chien bien fragile. Peut-être rapide mais pas fait pour se battre. Mais malgré tout, le savoir près de moi -attentif au moindre bruit- m'aidais grandement à supporter le rôle de guetteur qui m'avait été attribué.C'était Esteban qui avait lancé l'ordre d'une voix claire avent de disparaître vers les rails. J'aurais pus ne pas l'écouté, mais le regard sévère que m'envoya Gally quelque secondes plus tard, m'avait figé sur place. Une fille n'avait pas sa place sur le terrain apparemment.
Précédemment, Warren m'avait confier -sur son habituel ton de la plaisanterie- que les gens des environs avaient d'étranges croyances. L'une d'elles en particulier m'avait hérissé dans mon fort intérieur, mettant à mal mon amour propre.
À l'origine, elle racontait qu'un fille, dans une situation donnée, pouvait très bien porté malheur. Seulement, il était évidant que les locaux avaient poussés leurs suppressions à un point telle que toues situations habituelles ou inhabituelles laissaient les êtres de sexes féminins dans un état de malchance constant. Je me sentais comme un porte bonheur inversé et c'était une sensation très désagréable.Gally ne m'appréciait pas beaucoup. Il le montrait ouvertement mais il gardait ses raisons assez floues, augmentant par se simple faite, mon malaise. Je me doutais de certaine causes et pourtant, d'autres m'étaient totalement étrangères.
Concernant Esteban, le sourire capiteux qu'il arborait en permanence ne l'avait jamais fait entré dans mon cœur. C'était un beau jeune homme au yeux verts vif, d'un naturel capricieux et d'une morosité incommodante. Sans trop que je ne sache comment, il était parvenu à s'auto-persuader de son importance au seins de notre équipe. S'étant lui-même proclamé chef, il lançait des ordres à tout vas, croyant se faire écouter en dépit des regards en quête d'approbation, qui se tournaient vers Gally.
Le troisième garçon de la bande s'appelait Max. Probablement le diminutif de Maximilien, à moins que se ne soit Maxim ou Maximus... Il était discret, parlant peux mais jamais pour rien dire. Chacune de ses paroles valait son pesant d'or, presque au sens littéral du terme, car il échangeait son aide contre des tickets de rationnements.
Il devait avoir la vingtaine, deux ans de plus que le reste du groupe. Et à mon humble avis, s'il n'était pas infirme, il se fait serait enrôlée dans l'armée. Max n'aimait pas qu'on en parle, le boiteux de service devenait très titilleux lorsqu'on abordait le fait qu'il ne puisse servir sa patrie. En attendent, je trouvais son penchant aigus pour la rémunération assez ironique. En effet, nos actions visant à ralentir l'avancée de l'occupant, nécessitaient son concours en tant qu'informateur et il avait beau nous sortir toute une ribambelle d'excuses pâteuses sur le normal d'être payer pour son service, je n'arrivais pas à le croire.
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Les Ombres Du Temps
FantasyNous autre humain sommes continuellement a la recherche de la vérité, et pourtant on se berce d'illusion car il nous est impossible de l’acceptée. Pour certain d'entre nous, elle est là. Tout près, cachée dans nos souvenirs enfuis ou ref...