PROLGUE Jadis
Londres - 1893Dans tous calculs, il y a une donnée que l'on ne peut omettre, le hasard. Et pourtant, même après chaque instant où il nous a acculé, piégé dans un point sans retour de la vie ; on parvient toujours à l'oublier. Cependant, malgré toutes les précautions que l'on pourrait envisager et mettre en place à son encontre, lorsqu'il subvient, notre univers s'en retrouve chamboulé à tout jamais.
Au fils des époques, on lui a donné bien des noms, l'encombrant de significations farfelues, mais une seule chose est véridique, qu'elle vous soit contée par une aveugle dépenaillé au coin d'une ruelle sombre ou lue sur les pages racornies d'un vieux livre, il en restera toujours ainsi :
Car se manifestent dans la nuit, le hasard viendra troubler le Temps et le Destin.
Les rues londoniennes étaient silencieuses, leurs chemins tortueux et détrempées laissaient passer quelques fiacres solitaires qui, en se déplaçant, perçaient la nappe de brouillard diaphane. Il avait plut de longes heures durent et la vie avait désormais désertée Londres. Chacun avait préféré regagner sa demeure, et le silence implacable régnait telle une chape de plomb, sa présence intangible aurais alarmé qui conque sachant y prêter attention, mais personne n'était présent.
Seul les pas précipités et futils d'une course firent leurs apparitions. La silhouette apparut au détour d'une ruelle pour s'engouffrer hâtivement dans une autre. Une main serrée tout contre sa poitrine cachait un minuscule objet, tandis que l'autre, agrippée à la capuche pourpre de sa cape retenait celle-ci de s'affaisser durent la fuite. Chacune de ses foulées soulevaient une multitude de gouttes cristallines qui s'écrasaient ensuite, en arrière, cliquetant sur le sol pavés. Au bout d'une bonne heure, elle s'arrêta, reprit son souffle et fit volte-face. Sa cape dévoila brièvement le bas détrempé d'une robe blanche souillée par la poussière et la pluie avent que la fugitive ne la rabatte brusquement. Après avoir jeté un regard furtif au alentour elle s'engageât dans une allée perpendiculaire à la sienne et se remit à courir.
Elle s'arrêta finalement dans une rue déserte pour actionner le heurtoir en forme de lion qui trônait sur la porte d'une imposante baptise. Au troisième coup un majore d'homme lui ouvrit et s'effaça pour la laisser entrée. À renfort de politesse, il conduisit la jeune fille dans une salle auprès de son maître. Il s'agissait d'un salon spacieux, aux somptueux fauteuils en velours pourpre, placé en arc de cercle autour d'un âtre où se consumait lentement un amoncèlement de buches et de brindilles. Les flammes dansantes illuminaient doucement la pièce de leurs fragile lumière blafarde, laquelle s'altenait parfois d'une inquiétante obscuritée.
Le maître des lieux, un jeune homme de haute stature aux habits distingués, reflétant à la perfection son statut social haut placé, probablement issu de la noblesse ou de l'aristocratie. L'individus resta immobile, à fixée la nouvelle arrivée, ne réagissant pas d'un cils avent qu'elle ne daigne faire glisser le haut de sa cape sur ses épaules, dévoilant un regard au mouchures d'argent et libérant dans la foulée une abondante chevelure rousse qui coula sur le chemin de son dot. À l'instant où il la découvrit, le jeune maître ne pus réprimé un sursaut. On aurait pus croire que cette réaction provenait de la présence d'une gamine, probablement âgées d'une petite douzaine d'années. Mais c'était la fille en elle-même qui le surprenait, car il la connaissait.
- Miss Tessa, murmura-t-il dans un souffle, se lèvant afin de parcourir la distance qui les séparait d'un pat rapide. Que me vaut votre auguste présence ?
- La prophétie s'est finalement dévoilée, sur le Temps et la Destinée...La voix qui tonna ne correspondais étrangement pas à l'âge de la fillette, car elle était d'une profondeur abyssale, son incroyable sévérité flotta dans la pièce telle une sentence, s'éteignant dans un souffle léger. La petite releva la tête afin de darder son regard de cendre à celui d'émeraude appartenant à l'adolescent. Un tressaillement confus secoua le jeune homme qui poussa un soupire accabler.
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Les Ombres Du Temps
FantasíaNous autre humain sommes continuellement a la recherche de la vérité, et pourtant on se berce d'illusion car il nous est impossible de l’acceptée. Pour certain d'entre nous, elle est là. Tout près, cachée dans nos souvenirs enfuis ou ref...