Chapitre 10 - Regard d'Or

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Hey, salut les lecteurs ! Et non les gars.... Je ne suis pas morte. x)
Mais je suis sincèrement désolée pour cette longue absence et je ne vais pas vous le caché, j'ai longtemps hésiter à poser se chapitre car il ne me satisfait pas. De plus, j'ai dus l'écourté. Donc si vous trouvez ces deux mois d'attente trop long pour ce petit chapitre veuillez considérer que j'ai ma vie privée, du travaille à l'école et comme tout en chacun, des imprévus familiaux. Alors je vous en supplie, pardonnez moi.
Ha, et oui... 4860 lectures ! Merci tout le monde, à chacun d'entre-vous, pour chaque votes que vous m'offrez merci à vous qui lisez mes histoires derrière vos écrans. ;D
Bye, Aest'

Nimbé par la lueur déclinante de Saurâl, un petit Aquilys solitaire battait prestement des ailes. Propulsé par son mouvement prompt mais cependant trop précipité, il progressait hâtivement sur le dais mauve sombre de l'horizon, réduit à une lointaine tâche luminescente.
Fusant dans la nuit avec un sifflement sec, une fléchette d'onyx déchira l'empyrée et percuta l'animyste sans lui laissé la moindre chance de replis. Touchée en plein vol, la majestueuse créature de lumière décrocha du ciel et chuta lentement vers la cité qui illuminait le vallon.

Négligemment juchée sur un toit, le tireur observa attentivement sa proie choir vers les habitations et disparaître derrière l'ombre imposante d'une somptueuses bâtisses qui se dressait fièrement au loin. C'était un quartier riche, sillonnés par des nobles superficiels, détachés du monde et bernés par leurs propres illusions. L'assassin savait que personne ne baiserait les yeux sur un aquilys mort, ni ne soupçonnerait qu'il ai été occi. Non, chacun préférerait détourer le regard plutôt que s'imposer pareille vision, en ces lieux, on n'aime pas la mort. C'est annonciateur de mauvais présage selon certain, chose qu'il jugeait tout bonnement puérile ; mais pourtant véridique, une mort violente n'a rarement eu l'occasion d'annoncer autre chose qu'un drame, excepté bien sûre, pour ses commendataires. Ils sont les seuls à vraiment s'en réjouir.

« Le message du volatil mourra avec lui. » songeât-il en se redressant avec l'agilité délier et féline commune aux elfes, mais qui pourtant, avait marqué cet authentique dragon.

Très vite revenu à l'immobilité, il analysa méthodiquement les lieux de son regard vif. Nullement déstabilisé par la violence des rafales balayant le toit sur lequel il se tenait, le jeune homme se pencha gracieusement en avent, les pans de son long manteau sombre claquaient dans son sillage, pareille à un étendard fou livré à la fureur du vent.
La pente raide du toit déversait sur une ruelle sombre, seulement éclairée par trois torches aux flammes vacillantes. Malmenée par les bourrasques, la faible lumière qui baignait la rue frémissait convulsivement sous les aléas du vent. Alternant nuit et jours dans l'étroit cul de sac choisis par les soin de l'assassin.

D'un bon fêlin celui-si se réceptionna sur le sol dallé de pierre, ses doigts effleurèrent les pavés grossièrement taillés et le contact froid sur sa peau le rasséréna un instant. Il demeura accroupis dans l'ombre telle un chasseur au aguet. D'une main vive, aussi silencieuse et implacable qu'un coup d'épée, il rabattit la capuche de sa cape qui, lors de sa chute, avait glissé, dévoilant au passage ses trais fins, d'une beauté presque aristocratique. Trompeuse.

Ses yeux d'un gris lumineux scrutaient la ruelle, repérant les tâches carmin qui parsemaient la pierre, provenant probablement d'une récente rixe, éclatée dans l'une des auberges avoisinantes.
Il se releva lentement, attentif au moindre bruit troublant le crépuscule. De la taverne qui ouvrait sur la venelle par une fragile porte en bois usé, provenait une légère musique folklorique, une voix claire accompagnait la mélodie par un chant tout aussi énergique. Agacé, le jeune homme poussa un grognement de fauve. Son ouille fine était irrémédiablement agressée par ses badineries bourrues et bien qu'habitué à ces effets secondaires, il n'aimait pas l'ampleur démesurée que prenait un son, une parole, voire même une musique lorsqu'elle éclatait à ses oreilles. Il se passa la main sur les tempes d'un geste absent et continua à fixé la rue.

Les Ombres Du TempsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant