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Ilyana

Le Dimanche 09 avril, 17:48
Domicile, Les Tartêrets, Corbeil Essonne


Les derniers rayons de soleil disparaissent lentement derrière le bâtiment d'en face. Un long frisson me parcourt le corps tandis que, je regarde dans le vide. Je sens ces pesants regards, posés sur moi, ces regards haineux, ces regards remplis de déception. Pourtant, l'un d'entre eux sort du lot, celui de Mohamed. Son regard, est rempli de mépris, de haine, de déception mais aussi de dégout.

Je relève doucement les yeux et les plongent dans ceux de mon frère, Farès, qui détourne immédiatement le regard . Je fais de même avec chacun mais seul l'un d'entre eux affronte mon regard, Mohamed. Il soupir fortement avant de se lever et de m'attraper par le bras. Sa main se resserre peu à peu tandis que nous nous dirigeons vers la porte de ma chambre.
Par douleur, j'ôte sa main de mon bras, mais à peine ma main en contact avec la sienne, qu'un geste brusque de sa part me fait renoncer à mon acte.

Le bruit de la porte se claquant me fait brusquement sursauter, les larmes me montent aux yeux tandis que Mohamed reste immobile, contre la porte, à me fixer d'un regard haineux.
Je me plaque contre le mur apeurée par cet homme face à moi.

Flash back
Quelques années plutôt
...

En ce doux soir de printemps, je sors de la mosquée. Je détache délicatement mon voile noir puis je le range précieusement dans mon sac à main. J'arrange la bretelle et prends dans la petite poche mon téléphone portable presque déchargé.

Les yeux rivés sur le sol, je traverse cette petite ruelle étroite et sombre. Quand, soudainement une masse s'entre choque avec moi.
Mon téléphone tombe au sol mais avant même avoir le temps de le ramasser, une main plus grande que la mienne le récupère et me le tend.
Je remercie le jeune homme mais ce dernier m'attrape violemment par le bras.

‹‹ __ Jeune homme : C'est que comme ça que tu me remercie ?

__ Moi : Merci Répétais-je une deuxième fois ››

Le jeune homme éclate de rire tout en resserrant sa main sur mon bras. Il me pousse violemment contre le mur auquel je faisais dos. Puis, il se place devant moi, immobile, le regard haineux.
Il pose sa main sur ma joue tandis que je me plaque davantage contre le mur, apeurée par cet homme face à moi.

Moment présent
...

‹‹ __ Moi : JE VOULAIS PAS MOHAMED ! JE VOULAIS PAS ! Criais-je à travers la pièce

__ Mohamed : Ferme ta gueule et termine Dit-il en serrant les poings fortement

__ Moi : Je... Je peux pas Dis-je en laissant un flos de larmes s'échapper de mes yeux

__ Mohamed : rire, T'imagines quand même pas que je vais te consoler ou te serrer dans mes bras. J'arrive même pas à prononcer ton prénom c'est fou ça ! Peut-être parce que les chiennes ne méritent pas qu'ont les appelles par leur prénom ››

Mon cœur se ressert fortement, à l'entente des paroles de Mohamed.

‹‹ Mohamed : Et dire que je commençais à retomber amoureux de toi... Rire, tu ne mérites même pas que je prononce ton prénom ››

Les larmes dévalent mes joues tandis que Mohamed quitte la pièce sans même m'accorder un regard supplémentaire.
Je glisse lentement le long du mur avant de ramener mes genoux contre ma poitrine et de réfugier ma tête dans ces derniers.

Deux petites mains se posent sur mes genoux, je relève lentement la tête et sourie à ma petite soeur ouvrant en grand ses bras. Je la sers fortement, tout en pensant à une des conséquences supplémentaire qu'aurait pu causer mon viole.

‹‹ __ Kenza : Il faut pas pleurer tu sais ? Dit-elle en passant ses pouces en dessous de mes yeux

__ Moi : Je sais Kenza, mais cela fait trop longtemps que je stagne tout ça.

__ Kenza : Ca veut dire quoi ?

__ Moi : Tu comprendras quand tu seras plus grande Dis-je en passant ma main dans les cheveux de ma soeur. ››

Au bout d'une bonne heure, assise seule, au fond de ma chambre, dans un coin,  la porte de ma chambre s'ouvre brusquement.

© Ephemeraal_

To be continued [...]
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Selem aleikoum la miff, je m'excuse de cette innactivité. Je reviens cette fois, avec de l'inspiration et j'essaierai aussi d'être plus active mais je ne vous garantis pas plus de deux chapitres par semaine.

MMZ | « Sayōnara » [Réecriture en cours]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant