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Ilyana

Le Dimanche 09 avril, 19:01
Domicile, Les Tartêrets, Corbeil Essonne

Brusquement, la porte s'ouvre sur une silhouette s'approchant peu à peu de moi. Arrivé à ma hauteur, la même personne essuie d'une traite les larmes coulant le long de mes joues avant de me prendre brutalement dans ses bras, comme un enfant le ferait avec sa peluche.
Synchronisés, son torse et ma poitrine se lèvent simultanément à chacune de nos respirations. Tandis que délicatement, son souffle caresse ma joue pendant que ses mains remontent doucement jusqu'à ma nuque. 

Ses pouces en dessous de mes yeux humides. Son visage se rapproche dangereusement du mien quand soudainement ses lèvres posés sur les miennes bravent l'interdit.
Une infernale source de chaleur empare mon corps, déjà emparé par la chaleur du sien. Pendant qu'un léger sourire se dessine sur mon visage. Comme si elles défiaient la loi ses lèvres restent agréablement collées aux miennes. Tandis que mes lourdes paupières se ferment pour un court instant.
Les yeux de nouveaux ouverts, la même distance qu'auparavant séparent nos deux visages s'attirant pourtant l'un vers l'autre.

‹‹ __ Mohamed : Excuse, j'aurais pas dû. Dit-il doucement en s'éloignant davantage de moi.

__ Moi : C'est pas grave. Dis-je déstabiliser par le retournement de situation.

__ Mohamed : Donc je peux recommencer ? Dit-il le sourire aux lèvres ››

Les battements de mon coeur accélèrent tandis, qu'une fois de plus nos lèvres se rencontrent pour une courte durée.

Nos visages s'éloignent peu à peu après ce moment plutôt particulier. Intimidée je baisse les yeux et me recule peu à peu jusqu'à m'entrechoquer avec le mur se trouvant dernier moi.

‹‹ __ Mohamed : J'aurais pas dû te dire ça, j'me rendais pas bien compte de la situation ››

Le regard dans vide, je ne réponds à mon ami qui semble désolé. À vrai dire, est-ce que Mohamed n'est qu'un simple ami ? Le doute est semé dans mon esprit, mais pourtant mon cœur semble déjà connaitre la réponse.

Je soupire fortement avant de prendre la parole incertaine de l'utilité de mes prochains mots.

‹‹ __ Moi : Tu devrais rentrer, Mohamed, ta mère t'attend sûrement.

__ Mohamed : Je ...

__ Moi : Il faut que tu partes, c'est mieux Dis-je les yeux encore une fois rivés sur le sol.

__ Mohamed : Attends il faut que...

__ Moi : Mohamed... Va t'en, je t'en supplie. Dis-je en relevant doucement les yeux vers lui ››

  Un courant d'air, se frappe violemment à mon visage tandis que le bruit de la porte d'entrée se refermant se fait entendre depuis ma chambre. Au bout d'une dizaine de minutes, j'appuie délicatement sur la poignée avant de m'engouffrer à l'extérieur de la pièce. Lentement, je marche dans le couloir avant de m'arrêter avant le salon.  

‹‹ __ Farès : Sa sert à rien yemma, c'est trop tard maintenant

__ Yemma : Rien, n'est jamais trop tard Farès, rien ! Dit-elle entre deux sanglots  

__ Farès : On ne peut pas porter plainte maintenant, il faut juste tourner la page et faire de l'avant Dit-il en regardant impuissant notre mère qui n'avait jusqu'à ce jour, jamais versé ne serais-ce qu'une larme devant nous 

__ Yemma : Elle était mineure ! J'en suis sûre 

__ Farès : Qu'est ce que tu en sais ? ››

Le silence règne tandis que les pleures de ma mère s'intensifie. Mon grand frère, la prend dans ses bras avant de fixer intensément dans ma direction comme si il m'avait vu. 
Un frisson me parcourt le corps quand soudainement le bruit d'un téléphone brise l'ambiance froide qui régnait jusqu'à maintenant dans le logement.

  Je me dirige d'un pas pressé en direction de ma chambre, puis, je prends immédiatement mon téléphone sans perdre une seconde. Après avoir regardé qui pouvait bien être l'émetteur de cet appel, je décroche puis j'apporte le téléphone à mon oreille droite.   

© Ephemeraal_

To be continued [...]
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MMZ | « Sayōnara » [Réecriture en cours]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant