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Précédemment dans : 
« Je ne fais plus de rêve la nuit || MMZ• Moha || »

  Une douce main se pose sur la mienne, j'ouvre peu à peu et aperçois son doux visage à quelques centimètres du mien.  

🌸 Vendredi 31 mars 🌸 | ⌚ 20:29 
🏢 Les Tarterêts | À l'appartement

  Ses yeux ébène se plongent dans les miens, je baisse machinalement mes yeux commençant à être humide. Du bout de ses doigts il prend mon menton et relève ma tête, ses yeux attristés me rendent encore plus fragile. Je contemple chaque détail de son beau visage, ses traits sont toujours aussi doux après tant d'années. Il s'accroupit et me prends dans ses bras étrangement accueillants. Je réfugie en douceur ma tête dans son cou, l'odeur de son parfum m'envoûte, ses cheveux caressent ma joue droite. Je ferme les yeux et profite de ce moment en sa compagnie.
  
Un petit gémissement de frustration s'échappe par inadvertance de ma bouche alors, que Moha laisse glisser ses bras le long de mon dos. Son étreinte se désert peu à peu, je me blottis encore plus contre lui en espérant que cette fois, il ne me laisse pas.

Le temps semble figé. Ce cocon de chaleur empare chaque parcelle de mon corps. Je me détache peu à peu de lui et me redresse, pour plonger mes yeux dans les siens. Ses pupilles se dilatent secondes après secondes, il pose chacune de ses mains chaudes sur mes joues, et avance mon visage du sien. Je sens son souffle chaud sur mon petit front. Alors que ses douces lèvres déposent un baisé légèrement humide sur mon front, la porte de la salle de bains s'ouvre.  

« - .... : Ilyana tu vas mi/ STARF'ALLAH .... LEVE TOI TOUT DE SUITE ILYANA » 

  Je sursaute et ouvre précipitamment les yeux. Mon père se trouve devant nous, il murmure quelques mots tout en nous dévisagant. Moha se lève brusquement et m'aide à me relever, je baisse les yeux, impuissante devant mon père. Ce dernier m'attrape fermemant par le bras et me fais sortir de la pièce dans laquelle je me trouvais en compagnie de mon ami d'enfance.
Des larmes caressent mes jouent pour tomber dans le vide, je les sèches violemment et essaie de calmer ma respiration.

Je me libère de la main de mon géniteur et pénètre dans ma chambre, je verrouille la porte. Une fois à l'intérieur, je m'avachis sur mon lit en essayant de ne pas me rappeler cet affreux événement qui s'est déroulé il y a maintenant une bonne dizaine d'années.  

« - ... : Ouvre la porte Dit-il calmement »   

Je me lève à contre coeur, et ouvre la porte. Il ouvre ses deux bras musclés et les referment sur moi, je dépose ma tête sur son torse en essayant de penser à de bons moments. 

« - Farès : Ca va mieux ? 

- Moi : Bah biensûr Dis-je ironiquement 

- Farès : Ilyana... 

- Moi : Quoi encore ? Il sait très bien qu'à l'entente de ce mot je ne me sens pas bien. Pourtant dès qu'il en a l'occassion, il le prononce. Il m'éccoeur, il me dégoute ! Mais biensûr personne ne comprends ce que j'ai vécue n'est-ce pas ? Dis-je ne m'éloignant peu à peu de lui 

- Farès : Ilyana... 

- Moi : Dégage Farès »

Je le pousse à l'extérieur de ma chambre, et verrouille de nouveau ma chambre. L'entente d'un mot peut m'énerver et me rendre impuissante quelque soit la situation. Cet homme me servant de père, le sait très bien et il en joue dès qu'il en a l'occasion. Nous avons l'air d'une petite famille parfaite . Détrompez-vous, nous sommes loin d'être une famille idéale.

Pourtant il y a quelque chose d'incrédible dans l'histoire de ma vie... Mais ne tardons pas plus dessus, vous en saurez plus tard.

[...]

  Je range un par un quelques-uns de mes tee-shirts, dans ma valise. Une fois mon sac prêt je le referme et le dépose au pied de mon lit. J'ouvre la fenêtre et regarde chacune des étoiles m'appelant sans cesse. Cette même fumée... Cette fumée que je vois pratiquement chaque soir arrive à hauteur de mes yeux. Je les baissent et distingue encore une fois la silhouette d'un jeune homme le regard ancré vers les cieux.   

  © Ephemeraal_

To be continued [...]
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  Selem aleikoum le gang, je m'excuse de mes postes de moins en moins fréquents mais je n'ai plus tellement le temps en ce moment -pour des raisons personnelles- .   





























MMZ | « Sayōnara » [Réecriture en cours]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant