MMZ | « Sayōnara » [Réecriture en cours]

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Lisez jusqu'à la fin SVP
 I M P O R T A N T

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Ilyana

Le Lundi 10 avril, 15:39
Hôpital, Corbeil Essonne

Le regard errant dans le vide, ma main recouverte par celle de Mohamed. Je réfléchie aux événement qui pourraient se dérouler si je partager mes doutes avec mon ami. 

« __ Moi :  Je veux pas être de passage Mohamed. Je ne veux pas être une expérience parmi tant d'autres. »   

Ces quelques paroles prononcées un silence des plus profonds se mit à régner dans la pièce.
Le regard abaissé, sur sa main se retirant peu à peu de la mienne, provoqua un resserrement de mon cœur. Et ça la machine affichant mon rythme cardiaque peut en témoigner.
Soudainement tandis que mon regard avait de nouveau rejoint le vide, la porte de la chambre s'ouvrit. Ou bien devrais je dire se referma.

Accompagnant mes tremblements, des larmes par milliers se mirent à couler sur mes joues rougies.
Tandis que faiblement, je ferme mes yeux en espérant voir défiler le temps.

Appartemment

22:45

Assise sur mon lit, ma couette rabattue sur mon fébrile corps, je repense aux moments futurs que je m'imaginais déjà aux côtés de Mohamed.
Son silence, me fut suffisant comme réponse. Après tout peut-être que je ne suis pas celle avec qui il se sent près d'aller loin, ou bien peut être que ses sentiments ne sont pas assez fort pour une relation sincère. 

Déambulant dans le couloir plongé dans l'obscurité après plus de trois heures allongée dans mon lit, j'avance faiblement en direction de la cuisine. 
Dans un profond silence une voix résonna dans l'appartement plongé dans l'inactivité nocturne.

« __ Dounia : Non elle dort, aller à demain Moha je t'aime »

Debout, figée dans le couloir je regarde ma cousine, téléphone à l'oreille souriant de toutes ses dents. " Moha je t'aime, Moha je t'aime, Moha je t'aime " les yeux remplis de larmes, cette phrase continue a résonner insupportablement dans ma tête. 
D'un faible pas, comme guidée par mes jambes avançant seules. Je me dirige vers la porte d'entrée sans même prêter attention à Dounia.

Plongée dans l'obscurité, seul le bruit de mes sanglots résonne dans le hall hanté par un profond silence.
A cette heure la nuit a déjà prit possession, et non pas seulement du jour mais de nombreux individus. 

La porte franchie, tête baissée, le vent caressant mes joues humides, je marche sans même oser regarder droit devant moi. Comme si la route semblait dévier vers un tout autre chemin. Un chemin que je n'ose imaginer, et affronter, mais ce chemin pouvait simplement désigner par un sens interdit, comme si quelque chose me retenait et que je ne pouvais pas oublier sans comprendre. Peut-être avais-je fauté ? Peut-être que cela devait simplement se passer comme ça ? Que ces épreuves endurées seront oubliées ? Du moins c'est cet espoir qui me fait endurer paisiblement cette vie qui me paraît de plus en plus longue.
Lassée par ces multiples malheurs, voilà comment je qualifierai mon être intérieur. 

Le bruit d'un téléphone s'entrechoquant avec le sol, me fit revenir à la réalité.

Les yeux baissée vers cet homme capuché, un sentiment de haine prit possession de mon corps. 

Ses yeux sombres scrutant chaque détail de mon visage, son visage fermé légèrement abaissé, me fit prendre conscience. Conscience des choses que je n'avais pas comprises jusqu'à maintenant. 

« __ Moi : J'ai compris Mohamed, j'ai tout compris Dis-je en m'éloignant de lui tout en ne lâchant pas du regard »  

© Ephemeraal_

To be continued [...]____________________

Salam Aleykoum

J'espère que vous allez bien.
Vous avez passé une bonne rentrée ?

Je tiens à m'excuser pour cette partie assez courte,
surtout après une loooonguuue abscence.
Mais je vous promets un nouveau chapitre prochainement. Si vous relisez dès le début de la chronique et que vous ne comprenez rien,
c'est normal j'essaie de réécrire le début (sans pour autant changer le courant de l'histoire) mais simplement pour soigner mon écriture (davantage)