PNL - DIFFERENTS (Tome 1)

Partie 20: Le choc

On est dans la voiture, on se dirige vers chez moi.

François- Sarah, tu prends des affaires et tu viens dormir chez nous?

Sarah- Alexandre, ça ne te dérange pas?

Alexandre- Non.

Sarah- Vous montez?

François- Non.

Je prends mes vêtements, mon ordinateur et mes devoirs. Je mets mon sac dans le coffre et on repart.

François- On se fait un film ce soir?

Alexandre- Tu ne sors pas ce soir?

François- Je n'ai pas invité Sarah pour sortir après!

Sarah- On se fait une comédie?

Au final, on se met d'accord pour "Slumdog Millionaire". Je m'assoie à côté de François. Alexandre nous regarde encore surpris.

Sarah- J'ai vraiment la côte avec vous les frères.

François- Même notre petit frère demandait de tes nouvelles l'autre jour.

Sarah- Sérieux?

Alexandre- Il t'appelle "la fille qui sait jouer à la Play".

Sarah- Trop mignon. On pourra se faire une sortie avec lui demain?

François- Il faut demander à mon père l'autorisation.

Alexandre- En plus, il y a la "Fête Foraine".

François- Bon arrêtez de parler.

Je commence à m'endormir, puis je sens quelqu'un me porter et me poser sur un lit.

François- Sarah, tu ne veux pas te changer?

Sarah- Je suis trop fatiguée. Tu peux m'enlever mon pantalon et mon pull s'il te plaît.

Il me laisse en débardeur et culotte et me prend dans ses bras.

Au petit matin, je le sens bouger.

Sarah- T'es rèveillé?

François- Oui, t'as bien dormi?

Sarah- Comme un bébé!

François- Ne te sens pas obligée de répondre, mais pourquoi tu ne m'as rien dit pour tes parents?

Sarah- Parce que, je ne veux pas qu'on me regarde avec pitié. Et après mes frères m'ont tout donné.

François- Beh maintenant il y a moi et je prends la relève.

Sarah- Ne te sens pas obligé.

François- Ma mère nous a abandonnés après la naissance d'Alexandre. On a été avec notre père. Puis pendant 8 ans, il a été en prison pour braquage. Alors là, on a été chez notre oncle durant cette pèriode. Quand mon père est sorti, on est parti dans le Sud. Lorsque, j'ai eu le Bac, on est revenu chez notre grand-mère à Paris. Je ne compare pas notre lot de malheurs cependant, je te comprends. Et je ne me sens obligé de rien à part de prendre ce que tu me donnes.

Je le regarde, j'ai une larme qui coule et il m'embrasse sur la joue.

François- Si seulement, je pouvais prendre ta douleur.

Sarah- Et moi la tienne. La vie serait trop facile. Au fait, c'est toi qui m'as changée?

François- Oui, mais c'est toi qui me l'as demandé. Et c'était trop difficile. T'es trop sexy!

Sarah- Tu trouves?

François- Toutes les filles à côté de toi peuvent se rhabiller. Tes cheveux sont noirs et ta peau est blanche: c'est un joli contraste. J'aime trop ton regard joueur. Et tes lèvres pulpeuses, j'aimerai faire beaucoup de choses avec.