Partie 42: Le virus

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Dimanche matin, je me sens épuisée alors que je n'ai rien fait. Je reste toute la journée couchée. Lundi ça continue, j'arrive à peine à me tenir debout. J'ai mal à la tête, j'ai des courbatures. Mardi cela persiste, j'ai carrément des frissons et je pense avoir des hallucinations je vois Enzo, Nabil et Tarik chez moi.  

Enzo- Sarah, tu m'entends? Qu'est-ce qui t'arrive?

Tarik pose sa main sur mon front.

Tarik- Elle a de la température.

Sarah- Je n'arrive pas à me lever, ça a commençé depuis dimanche.

Nabil- Fallait nous appeler, je me suis inquiété quand je ne t'ai pas vu à la Fac deux jours d'affilés. Et encore plus quand ton téléphone était éteint.

Sarah- Je n'ai même pas la force de le mettre à charger. Et rien que le fait de parler me fatigue.

Enzo- Heureusement que les garçons avaient les clefs de chez toi. Sinon, on n'aurait rien su. 

Tarik- On la ramène chez le médecin?

Enzo- Je suis embêté, j'attends une commande et après je dois la livrer.

Nabil- Et moi je reprends les cours dans une heure.

Tarik- Je la ramène chez notre médecin de famille?

Enzo- Oui, je suppose qu'elle n'a pas de médecin sur Paris.

Nabil- Je vais appeler maintenant.

Sarah- J'ai froid, je peux avoir une autre couette?

Enzo- Elles sont où?

Sarah- Dans ma chambre. (Il me couvre).

Enzo- Sarah, tu sais que t'as un lit dans la chambre.

Sarah- Oui.

Enzo- Alors, pourquoi tu dors dans ce petit matela par terre?

Sarah- Comme ça!

Nabil- Le médecin te prend en fin de journée à 17 heures.

Sarah- Qui pourrait me ramener s'il vous plaît?

Tarik- Beh moi.

Enzo- Merci Tarik. Sarah, je repasserai te voir et allume ton téléphone je l'ai mis à charger.

Nabil- Bon rétablissement.

Sarah- Merci.

Nabil et Enzo sortent de chez moi.

Tarik s'assoit à coté de ma tête par terre.

Tarik- J'espère que ce n'est rien de grave.

Sarah- J'espère aussi.

Tarik- Pourquoi tu ne dors pas dans ton lit?

Sarah- J'en suis incapable, il y a trop de bons souvenirs qui me hantent quand je suis dans la chambre. Alors si je dors dans le lit ça doit être pire.

Tarik- Tu veux quelque chose?

Sarah- J'aurais bien voulu les bras de ma mère cependant ce n'est pas possible. Mais toi tu feras l'affaire, si ça te dit.

Tarik- J'ai peur que tu me contamines.

Je suis prise par un fou rire.

Sarah- Ca a le mérite d'être clair et net.

Tarik- Je plaisante. (Il enlève son manteau, ses chaussures et me fait un câlin).

Sarah- J'ai trouvé l'antidote du virus.

PNL - DIFFERENTS (Tome 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant