PNL - DIFFERENTS (Tome 1)

Partie 62: Autorisation

Quand je vois ma tête, elle fait peur. Mes frères vont comprendre qu'il y a un problème. Aprés l'atterissage faudra que je soigne les apparences. Je récupère ma valise puis camoufle mon visage, mais je n'ai pas trouvé de remèdes pour mon coeur. Je prends un taxi pour rentrer chez moi.

Sarah- Salut tout le monde!

Les trois me regardent puis ils me sautent dessus, ça fait du bien de se sentir appréciée à sa juste valeur et de ne pas se faire insulter de conne gratuitement.

Rayan- Mais comment ça se fait que t'es là et pourquoi tu nous as pas prévenus?

Sarah- J'ai pris ma décision sous un coup de tête et je voulais vous faire la surprise.

Kaïs- C'est réussi.

Razi- Et tes cours?

Sarah- C'est les vacances, mais si je gêne, je peux retourner là-bas.

Razi- Non, je ne veux pas que ces deux là m'en veuillent à vie si tu pars. Et à moi aussi tu me manques, t'es également ma petite sœur.

Je monte dans ma chambre et je vérifie s'il ne m'a pas envoyé de messages et toujours pas de nouvelles. Je décide d'éteindre mon téléphone. Je termine la journée avec ma patrie. On a enchainé les films et on s'est endormi l'un sur l'autre au salon.

Puis on est réveillé en fanfare par Rayan, il a une cuillère en bois à la main, qu'il tape sur une casserole.

Rayan- Allez les mioches, on va courir.

Razi- Non, je suis fatigué.

Sarah- Moi aussi, j'ai pris l'avion hier et je vous rappelle que la semaine dernière, j'étais encore à l'hôpital.

Kaïs- Et puis, on s'est couché tard.

Rayan- Je m'en fous moi aussi j'étais avec vous. Je vous veux tous prêts dans dix minutes devant la porte aux gardes à vous.

On se met tous en survêtement et on commence notre footing.

Razi- Sarah, hier on ne voulait pas te questionner et aucun des deux n'ose se jeter à l'eau mais moi tu me connais comment je suis franc: Est-ce que tu t'es disputée avec ton copain?

Je suis paralysée sur place et les garçons arrêtent de courir et attendent ma réponse.

Sarah- Oui, et il m'a plaquée. (Et les larmes commencent à couler).

Rayan- Le bâtard, il a quitté ma sœur et il l'a fait pleurer aussi. Je veux son nom que je lui règle son compte. 

Sarah- Non, je ne veux pas que tu lui fasses du mal.

Razi- Et en plus, tu t'inquiètes encore pour lui. Que t'es déprimante.

Kaïs- Je vous avez dit de lui interdire de le voir.

Rayan- Ne m'énerve pas plus que je ne le suis déjà!

Kaïs- Vous avez voulu faire les frères tolérants, regardez comment il nous l'a rendue.

Rayan- Je fais quoi, j'envoie une équipe lui casser les jambes?

Kaïs- Oui, je n'aurais pas dit mieux.

Sarah- NON!!! Je ne veux pas que vous lui touchez ne serait-ce qu'un cheveu. 

Razi- Moi je ne suis pas trop pour, elle va s'en remettre et puis peut-être qu'ils vont se rabibocher. Et on ne peut pas être sur plusieurs tableaux: gérer l'entreprise, nos concurrents et maintenant les peines de cœurs de Sarah. 

Kaïs- Oh, mais t'es irrécupérable! tu vas finir par te marier avec l'argent.

Razi- Je demande que ça.