Petit hommage à l'un des meilleurs chanteurs que je connaisse.
R. I. P. Chester Bennington 1976-2017.
********************************Abasourdie, je les regarde partir.
Je crois que le bon Dieu veux me donner une leçon, c'est sois ça où il a un mauvais sens de l'humour!
Démolie, je reste plantée là comme une conne à fixer l'endroit ou l'auto était garée. Je sens les larmes couler sur mes joues. Je referme la porte et m'effondre sur le sofa. Je pleure. Je n'ai plus faim. J'ai seulement envie de pleurer. Parce que je me suis attachée trop vite. Parce que j'ai été trop conne de l'aimer si vite. Je ne veux pas savoir pourquoi il est parti, ni même c'est quoi son problème de partir avec son ex après m'avoir fait découvrir ce que c'était d'être aimée et désirée. Je me sens tellement mal et délaissée. Tsé cette impression d'être une grosse erreur, une grosse merde. Oui, oui, une grosse merde. J'entends des cognements à la porte, mais je ne dis rien et je sèche mes larmes. J'ai faim d'un coup (oui mon estomac est bipolaire)Je me fait un grill-cheese dans le toaster (oui oui dans le toaster! Je n'ai pas envie de faire à manger...)
La porte d'entrée s'ouvre à toute volée dans mon dos.
-Pourquoi t'a pas répondu?? Me demande Éric, visiblement hors de lui.
Je ne me tourne pas et je ne répond pas. Je n'ai pas envie et je n'ai pas la force de m'engueuler avec Éric. Je continue de faire mon grill-cheese comme si rien n'était. Je l'entends s'approcher de moi à grand pas frustré. Il se poste à côté de moi et me tourne vers lui. Aussitôt qu'il aperçoit mon visage, il se calme et essaye de lire mon expression. Il regarde autour de nous et part faire le tour de la maison. Je continue à faire mon souper comme s'il n'était pas là. Il redescend et s'assoit à la table puis me fixe, comme la première fois que nous nous sommes vu. Je m'assois face à lui mais sans lui porter attention. Je mange tout mon souper puis je le regarde aussi.
-Je peux savoir ce que tu fou ici? je lui demande calmement.
Mal à l'aise il détourne le regard.
-Je savais qu'il partirait.
Je me lève sans broncher et dépose mon assiette dans l'évier. Je remarque que je tremble. Je soupire en prenant mon visage dans mes mains. Je me reprend et monte dans ma chambre, oui en très mauvaise hôte, mais en se moment j'en ai rien à foutre. Je prend quelques trucs pour la douche dans ma chambre et fonce sous la douche. Je laisse l'eau brûlante me couler dessus jusqu'à vider le ballon d'eau chaude. Je m'enroule dans une serviette et sort pour aller m'habiller dans ma chambre, mais je tombe nez à nez avec Éric qui attend devant la porte de ma chambre. Il me regarde sans broncher et me laisse passer. Je ferme la porte derrière moi et met un pyjama présentable, étant donné qu'il n'est pas parti comme je l'avais espéré.
-Alexis, ouvre la porte sinon je défonce.
Je soupire devant l'impatience de ce dernier.
-Laisse moi le temps de m'habiller et je verrai après.
-Oh, c'est pas une suggestion, tu ouvres c'est toute! A prendre ou à laisser ma belle.
-Trente secondes.
IMPOLI!!!!!!! IL SE MET À COMPTER!!!!!!!
-Stupide pti gars..., je chuchote entre mes dents.
J'ai terminé de m'habiller, mais je ne le laisse pas entrer tout de suite, je vais attendre qu'il ai fini de compter.
-27, 28, 29 et 30. Bon fini la récré, ouvre!
-Comme si la porte était verrouillée. je réplique en continuant à me brosser les cheveux.
Il ouvre la porte doucement, étant donné qu'elle est réellement déverrouillée. Avec le sourire aux lèvres je le regarde entrer. Il a un sourire en coins.
-Je me sens un peu con. m'avoue-t-il.
Je ne répond rien et continue à brosser mes cheveux tranquillement. Il s'assoit au bord de mon lit, alors que je suis au centre. Nous ne disons rien, même si j'ai envie de le mitrailler de questions. Bon étant donné que je suis plutôt curieuse, je brise le silence;
-Pourquoi t'es ici?
Il ne bronche pas. Bon Alexis, pourquoi t'es pas capable de fermer ta gueule, hein? Tu vois là tu l'a blessé dans son orgueil de mâle alpha, dominant, super fort..., et tout ce que vous voudrez...
-Je voulais pas que tu sois seule. Pas pour ta deuxième nuit.
J'examine sa réponse en silence.
-J'ai vu la voiture de Brian Morckpart ici et je me suis dit que sois il fouterait la merde entre toi et Alexandre ou sois il partirai avec lui. D'une manière ou d'une autre, Alexandre serait parti parce qu'il ne t'aurais pas compris.
Il se tourne vers moi. Sourcils arqués, je pense à sa dernière phrase. Serait-il possible qu'il soit au courant de la peur que Brian fait naître chez moi? Ou il a vu sur le terrain de Football?
-Sur le terrain de Football, je regardais la pratique. Je n'ai jamais jouer avec eux, c'est pas mon sport, mais je savais que Brian préparait quelques chose aujourd'hui. Après qu'il t'ai aperçu avec Noah, il agissait bizarrement, je voulais juste vérifier que tu étais en sécurité.
-Avec Brian c'est une longue histoire... je...tu sais... j'ai pas envie de..., avouais-je la tête basse.
-J'veux pas connaître l'histoire, je lève subitement les yeux abasourdie par ce qu'il vient de dire, mais j'aime pas Brian et si je peux bien le faire chier en le surveillant pour ne pas qu'il fasse plus de dommage, j'en serais bien content.
-Merci. lui répondis-je.
Son tour d'être surpris. Il se rassoit plus confortablement et me demande;
-Pourquoi tu me remercie?
-On est pas tous encore prêt à affronter nos démons. Et ça m'aide un peu que tu le surveilles comme ça, mais ne t'y sent pas obligé de...
-Non, me coupe-t-il, je ne me sens pas obligé. Je suis juste un peu plus gentil c'est temps-ci.
Le silence se réinstalle. Je me lève et dépose ma brosse sur ma table de nuit puis je part me brosser les dents. En passant dans le couloir je regarde l'heure, 9h27. Déjà?? Je retourne dans ma chambre et remarque qu'Éric n'a pas bougé d'un poil. Je me rassoit dans mon lit et regarde sur mon téléphone si j'ai eu des textos ou des appels manqués. Rien du tout. Je dépose mon téléphone sur ma table de nuit. Éric se lève un peu précipitamment.
-Bon je vais de laisser toute seule un peu. S'il y a quoi que ce sois, hésite pas. Je vais dormir sur le sofa.
-T'es bien gentil de vouloir rester, mais je peux me débrouiller toute seule.
-Quand la pleine lune approche et que Brian en a après toi, c'est pas une bonne idée de rester seule.
-Okay.
Il a pas tord... Si Brian m'en veux c'est pas une très bonne idée de rester seule dans le fin fond de la forêt. Je vois bien l'expression de mon père lisant le journal du dimanche; INFORMATION DE DERNIÈRE HEURES, UNE ADOLESCENTE VIVANT AU TÉMISCAMINGUE SE FAIT KIDNAPPER PAS UN GRAND MÉCHANT LOUP GAROU.
Certes c'est cliché, mais cauchemardesques.
-Bonne nuit ptite rebelle.
-Bonne nuit Éric.
Il me sourit et sort en refermant la porte. Je me plug à mon unique monde sans problèmes, la musique. Je m'endors avec mes écouteurs sur un oreiller humide de larmes.
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Ainsi va la vie (Alexis)
De Todo"La vie est courte profite en princesse" voici ce que mon père m'a répété sans cesse depuis des années! Il a raison en fait! La vie est comme ça, cruelle et sans pitié, mais comme tous on des faiblesses, la vie aussi et elle peut nous accorder des i...