forbidden fruit [Diggy Simmons]

8

Daniel.

-Ah c'est comme ça que ça c'était passé! Parce que, je me souviens l'avoir croisé dans le séjour de l'hôtel elle te cherchait et personne ne savait où t'étais. Me disait Paul alors que je hochais la tête en lui confirmant cela.

-Ce rigolo de Dan était tout déprimé après. Trevor continue.

Throwback:

-T'es sûr que c'est ici qu'elle habite?

-Oui, c'est ici qu'on a conclut la nuit dernière quand-

-Okay, pas besoin des détails. Je l'interrompt directement avant de regarder l'état dans lequel était le domicile de Isabella.

Nous étions seulement dans le salon mais l'état dans lequel il était me laissait douter de la présence permanente d'une femme dans les environs. En gros, je ne sais même pas si quelqu'un y vit réellement. Il n'y avait rien, strictement rien. Pas un chat dans les parages, rien d'autre qu'une chaise derrière moi. William avait fait le tour de la petite maison qui ne comportait que salon, cuisine, salle de bain et une seule et unique chambre.

-Bon, c'est clair qu'il y a personne ici Will.

-Elle a été kidnappée, j'en suis sûr! S'exclame-t-il déboussolé.

-Hein? Lâchais-je en me tournant vers lui.

-D'abord y à rien dans l'appartement alors qu'il était entièrement meublé la semaine dernière. Elle a soudainement disparue depuis ce matin. Quand on est arrivé la porte était complètement ouverte. Comment t'explique tout ça?

-D'accord, on se calme. Arrête de-

-Mais non j'te dis qu'elle a pas pu disparaître comme ça, c'est pas son genre. Je suis sûr qu'elle a été kidnappée.

-Arrête de te mettre ces idées dans la tête. Il se fait tard et en plus il pleut alors on va sortir sagement d'ici et appeler la police parce que c'est pas à nous de-

-Si il y à quelqu'un qui doit la venger c'est moi, c'était ma meuf tu comprends? LA MIENNE! Si il y en a un qui a-

Le discours héroïque fit interrompu par des bruits de pas et quelques voix. Par réflexe, j'ai entouré le cou de mon ami afin de poser ma main devant sa bouche pour le faire taire de peur qu'il ne dise encore quelques choses qui nous aurait attiré des ennuis. Déjà que je trouve toute cette histoire louche, mais maintenant que ces voix ont interrompu notre conversation je commence à avoir peur. Will arrive à retirer ma main de sa bouche et à s'écarter pour être face à moi.

-C'est qui? Il chuchote.

-Comment tu veux que je sache? T'es con? Retorquais-je à voix basse.

-está vacío. (C'est vide). Résonne une voix masculine en s'approchant de là où nous étions.

-Ils sont entrés par la fenêtre. Chuchote Will le front fermé.

Mon cœur s'est mis à battre de plus en plus vide, à s'emballer de plus en plus. Je ne savais pas à qui on avait affaire mais Will avait l'air de ne pas avoir froid aux yeux. Je dirais même qu'il attendait de pied ferme les fameux intrus. Autour de nous, aucun placards dans lesquels se cacher. J'étais entrain de regarder autour de nous en paniquant quand deux inconnus sont apparus. Ils avaient déjà l'air en colère mais lorsque leur regard couronné de leurs épais sourcils ont croisé le notre, ils se sont encore plus assombris. Will qui avait le sang plus chaud soutenait leur regard avec haine tandis que moi, derrière lui je les observais avec méfiance. Ils étaient tout deux vêtus de noir ainsi que des gants. Je me demandais si ce n'était pas des voleurs, mais le fait qu'il pleuvent des cordes dehors et qu'aucun des deux ne soit mouillé me fait douter de la raison de leur visite ici. Un braquage? Ils ne sont ni cagoulés, ni armés pour. Uniquement des armes basiques comme des revolvers et sûrement des armes blanches comme des couteaux. Mais tout me dit que ces mecs ne font rien dans la dentelle.