forbidden fruit [Diggy Simmons]

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Throwback: Daniel's point of view.

-Ton père veut te marier pour de l'argent?

-Pas vraiment pour l'argent mais pour des raisons un petit poco moins légales... Je ne peux pas t'en dire plus Daniel. Disait-elle tristement. Mais tout ce que j'ai vécu avec toi était vrai, je ne veux pas qu'ils te fassent de mal.

-Là tout de suite, c'est pour toi que je m'inquiète. J'ai l'impression que c'est beaucoup plus complexe que tu ne me laisses croire.

-Et ça l'est! Dans cet immeuble croupillent les plus grands... elle s'arrête et soupire. Moi je ne risque rien, mais toi Daniel, à cause de moi il peut t'arriver des choses horribles... t'es quelqu'un de bien, mais mon père n'hésiterait pas à te tuer en te regardant dans les yeux.

-Alors on fait quoi?

-Je ne sais pas. Je n'ai pas envie d'arrêter de te voir, mais quand je serais mariée mes moindres faits et gestes seront calculés au millimètre près, j'en suis sûre. Et puis tu devras bientôt retourner aux États-Unis.

-Elle est là la solution; viens avec moi!

-Ils me retrouverons avant même que je n'ai traversé la frontière Daniel je... je ne peux pas, je suis chez moi ici...

-Viens là.

Une foi qu'elle se réfugie dans mes bras, une chose me traverse l'esprit.

-C'est pas ton père qui voulait me rencontrer, n'est-ce pas?

-Non. Je voulais que tu m'accompagnes pour ne pas que je m'ennuie seule ici et je ne savais pas comment t'inviter.

-C'est un peu compliqué ce qui se passe ici, ça te dirait qu'on aille faire la fête ailleurs ?

-Carrément! Acquiesçait-elle en se réjouissant.

Bras dessus bras dessous, Lori et moi marchons calmement. Finalement, nous sommes descendus un étage plus bas afin de profiter quand même des machines à sous de la soirée jeux qui s'y passait. Au bout de deux heures, quelque billets en poches, elle et moi sommes sortis pour nous balader, prendre l'air et parler.

-Tu ne m'as jamais parlé de ta famille. Remarquait-elle en agrippant mon bras droit.

-Pas grands choses à dire. Je suis fils unique et j'ai deux sœurs aînées. Ma mère... ma mère était le genre de mère qui gâtait son fils et qui était très protectrice. Mon père lui était vétéran de guerre, il est mort en Afghanistan il y a déjà une dizaine d'années.

-Je suis désolée.

-C'est pas grave. Je sais que c'était un homme bien et c'est tout ce qui compte.

-Tes sœurs et ta mère ne te manquent pas?

-Pas vraiment. Ça fait un peu moins de cinq ans que l'on ne s'est pas parlé.

-Cinq ans?! Daniel mais tu dois absolument les appeler!

-Pour leur dire quoi?