forbidden fruit [Diggy Simmons]

13

Daniel.

-Pendant tout ce temps t'étais où Paul?

-Pas loin. Mais c'est une autre histoire, je vous laisse finir.

-Hm. Comme tu veux. Du coup si on récapitule, Trevor s'est fait piégé et est en prison-

-Pas exactement. Me corrigeait-il en me coupant dans mon élan.

-T'étais où ? Dans une cage? Un placard ? Ça revient au même frère. Diggy, continue. Will intervient avant de me laisser la parole.

-Donc je disais; Trevor était quelque part captif, Paul était introuvable et Will avait décidé de tout prendre en main lui même. Quant à moi, j'essayais d'arranger la situation.

-Comme par hasard. Will rigole.

Throwback: Daniel's pof

Casino.

J'ai suivi Will du regard qui comme un idiot avait quitté la seine de la même façon dont il y était apparût: bruyamment. Il est allé se prendre un verre en premier lieu puis s'est mît à suivre étrangement un homme qui n'avait rien de commode. Un physique anodin mais un regard sombre, et un sourire qui m'inspirait la mort. En vérité, j'avais peur. Dans ce grand casino rempli des plus grands prédateurs de ce pays, il était sûr et même certain que cet homme soit l'un d'eux et donc la folie de mon ami était invraisemblablement insuffisante, voire même mal placée ou n'avait simplement nulles raisons d'être.

J'allais le suivre quand malheureusement Lori retint mon bras fermement, me freinant dans mon élan.

-N'y vas pas, ne le suis pas.

-Quoi? Qu'est-ce que tu fais?! M'écriais-je en essayant de dégager mon bras.

-N'y vas pas je t'en prie. Cet homme, il est mauvais. Il peut te faire du mal.

-Je dois prévenir William. Si il est aussi dangereux, je dois empêcher Will de s'en approcher de trop prêt.

-Ça pourrait te coûter la vie! Pourquoi ce serait à toi de payer pour l'imprudence de ton ami? Je t'en pris, ne le suis pas. Me suppliait-elle.

-Je suis désolé,mais je dois le faire. Toi restes ici si tu veux, je vais essayer prudent et de faire gaffe.

-Non Daniel attent-

-Loricienta? Raille une voix masculine.

-Merde. Sifflait-elle avant de se retourner. Papa?

Tout les deux portons nos regards sur son père. Le même homme que j'avais croisé dans le bistro. Toujours avec cette allure de gangstere italien me rappelant que j'étais probablement en danger là sur le moment.

Il s'approcha et déposa délicatement un baiser sur le front de sa fille avant de reculer de quelques pas pour mieux la voir.

-Cette robe te va à ravir,mais elle n'est pas un peu osée? Lui disait-il en espagnol.

-Je ne trouve pas. Répondît-elle.