Chapitre 16 : Survivre

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- Que fait-on à présent ? Demanda la jeune femme, qui était épuisée de toutes les épreuves qu'elle avait subit.

- Je pense qu'il faut se reposer. On est épuisé par cette journée de marche intensive, toi encore plus que moi. On ne peut pas faire feu car on n'a pas de bois et il fait trop noir pour en chercher et on n'a rien puisque nos sacs sont restés au campement. Je ferais du feu demain. Expliqua Jack.

- Ok. Tiens, j'ai ramassais quelques fruits qu'on peut manger. Dit Sam en sortant le sachet d'une de ses poches de son pantalon.

- Tu es géniale. Répondit Jack, en lui faisait un baiser léger sur le front.

Ils mangèrent chacun plusieurs fruits, puis ils décidèrent de dormir un peu, malgré le froid et la faim. Ils avaient déjà connu bien pire que cela, enfin c'est ce que Jack pensait pour se rassurer. Jack s'était assis dos à la paroi de la grotte et Sam se trouvait entre ses jambes et son dos se reposait sur le torse de Jack. Ce dernier lui prit la main pour la réconforter. C'est ainsi qu'ils s'endormirent.

Le soleil commençait à se lever doucement, quand les deux militaires se réveillèrent au son des chants des oiseaux. Ils avaient mal partout et ils étaient gelés.

Jack sentit Sam bougeait et demanda :

- Tu as dormi ?

- Oui, un peu. Mais, j'ai très mal à l'épaule et ma cheville à gonflée et c'est douloureux.

- Tu es en vie, c'est le principal. En premier, je vais aller chercher du bois pour faire du feu et te faire une attelle. Tu restes là en attendant. Expliqua Jack.

- Ok. De toute façon, je ne vois pas où je peux aller sans ton aide. Plaisanta Sam, qui essayait de relativer de ne pas penser à leur situation.

Jack sortit de la grotte et alla dans la forêt ramasser des morceaux de bois ainsi que quelques fruits qu'il trouvait. Au bout d'un certain temps, il rejoignit Sam. Il mit un quart d'heure pour faire du feu et chacun put se réchauffer un peu. Ils mangèrent ce que Jack avait trouvait en guise de petit déjeuner.

Après avoir retrouvé un peu de chaleur, Jack vint vers sa collègue :

- Je vais te faire une attelle. Je sais que ça va faire mal alors j'essayerais d'être rapide.

Sam acquiesça. Jack prit des morceaux de bois et les plaça de chaque côté de la cheville de Sam. Cette dernière serra les dents pendant cette opération. Jack lia les deux bouts de bois avec un des ces lacets. Il avait fait avec ce qu'il avait sous la main.

- Cela te va, comme ça ? Demanda-t-il.

- Il faut l'espérer, de toute façon, on n'a pas le choix. Répondit la jeune femme.

- Il faudrait marcher un peu pour avancer. La randonné se finit demain matin et ils n'enverront du secours que demain après-midi. Donc, en attendant, il faut que l'on se débrouille tout seul. On va suivre la rivière, c'est le seul moyen puisqu'on n'a plus de carte, ni de boussole. Je vais t'aider au maximum. Expliqua Jack.

- Je pense aussi c'est la meilleure solution. Ajouta Sam.

Le militaire éteignit le feu et c'est ainsi qu'ils se mirent à marcher en suivant l'eau. Jack avait mit son bras autour de l'épaule de Sam pour l'aider, cela les faisait avancer lentement. Sam en avait conscience et cela l'énervé. En effet, elle savait que c'était sa faute s'ils n'avançaient pas. Jack fit souvent des pauses car chacun était épuisé. Mais, ils continuaient malgré tout.

Vers la fin de l'après-midi, Jack proposa :

- On va s'arrêter ici. Je pense que ça ira.

Il y avait un rocher qui leur fit un abri et cela leur convenaient. Sam s'assit contre le rocher et se reposa pendant que Jack repartit à la chasse aux bois pour faire du feu.

Une fois celui-là allumé, Jack s'assit à son tour à côté de la jeune femme. La pluie fit son apparition, Jack en profita pour mettre le sachet en dessous pour récupérer l'eau de pluie pour la boire car ils n'avaient toujours d'eau et cela commençaient à se faire ressentir. Le feu était protégé par le rocher. L'averse ne dura pas longtemps mais le sachet avait pu être remplit. Le militaire donna le sachet à Sam, qui but quelques gorgées à l'aide de sa main. Jack en avala aussi.

- Comment te sens-tu ? Demanda-t-il.

- Comme ce matin mais l'eau m'a fait du bien. Répondit-elle.

- C'est déjà ça. Répliqua Jack.

Le silence s'installa quand Sam le brisa :

- J'ai réfléchi à notre situation. Il faut que tu continue seul car avec moi, on n'avance pas. Le fait qu'on n'est ni nourriture, ni eau va aller en s'empirant. Continue seul et ramène-moi du secours. Expliqua la militaire, lucide sur la situation laquelle ils se trouvaient.

- Je ne veux pas te laisser, il n'en ai pas question. S'écria le militaire.

- Si, il le faut. Redit Sam, avec plus de force dans la voix.

- Je t'aime, ma vie n'est rien sans toi alors je ne vais pas te laisser ici toute seule, tu m'entends ! ! ! Cria Jack, qui lui avait avoué ses sentiments.

Sam ne bougea plus et le regarda dans les yeux.

- Oui, tu as bien entendu, je t'aime. J'ai adoré les deux nuits que nous avons passé ensemble et je voudrais tellement passer les suivantes dans tes bras. Tu es tout à mes yeux. Déclara Jack.

Sam avait les larmes au bord des yeux et un grand sourire s'était dessiné sur ses lèvres. Elle avait tellement attendu cet instant.

- Je t'...aime aussi. Je voudrais être avec toi tout le temps. Les nuits qu'on a passé ensemble étaient magnifiques, j'adore dormir dans tes bras et me réveiller à tes côtés. Avoua la jeune femme à son compagnon, qui était heureux que cela aille dans les deux sens.

Il s'approcha et l'aida à se lever. Ensuite, il s'empara de ses lèvres et l'embrassa avec amour, qui avait enfin dévoilé ses sentiments. Sam répondit avec ferveur à son baiser et ne ressentait que du bonheur, à cet instant. 

Le Camp d'entraînementOù les histoires vivent. Découvrez maintenant