Pardonne moi

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Draco était juste devant la rambarde, collé à elle, la force de mon coup le fit alors basculer... Mais il se raccrocha à la rambarde, l'air terrifié. Il me regarda, l'air suppliant, me demandant silencieusement de l'aide... Je souri, presque satisfaite. Je secoue le poing, je me suis quand même fait mal. Puis je soupir pour reprendre mes esprits. Je pose ensuite mon regard sur le blond, mais encore déboussolée et en colère, je le fixe d'un regard noir. J'hésite à l'aider. Je m'approche alors, me penchant au dessus de lui, me mordant l'intérieur des joues. Il regarde vers le sol, puis il remonta la tête, l'air encore plus paniqué. Après un grognement, me délectant du soudain mal être de Draco qui risque la mort, lisant la peur sur son visage. Je suis de plus en plus satisfaite, répétant d'incessantes insultes dans ma tête, le fixant avec un sourire crispé détaillant chacune de ses émotions. Voilà qu'il se retrouve dans une posture qui pourrait rapidement se comparer à celle que j'ai subit pendant plusieurs jours. Ce que j'aimerai le pousser dans le vide... Soudain mon sourire s'effaça. Je suis plutôt du genre à suivre le règlement, et puis Azkaban ne me tente pas vraiment. "Levicorpus" Après avoir sorti ma baguette, je prononce froidement cette formule, suspendant Draco par les cheville dans le vide. J'attendis un moment en le laissant pendouiller la tête en bas, histoire de m'amuser encore un peu. Cela lui arracha un petit cris de surprise, il s'agita un peu. "Pourrais-tu... Me déposer à côté de toi...? S... S'il te plaît..." Demanda-t-il, suppliant. Je retins un rire, puis je recommença à grogner, toujours le visage inondé de colère. Après un moment, je le guide à l'intérieur, puis le lâcha d'un coup. Il tomba alors, d'un peu moins d'un mètre, tant dis que j'allais vers les escaliers. Soudain, on m'attrapa par les hanches pour me serrer. Et on me chuchota "Princesse... je suis désolé... Je ne pensais pas un mot de ce que je t'ai dit ces derniers jours... mais j'avais peur. J'ai peur, qu'à cause de cette foutue marque, quelque chose ne t'arrive, et... princesse, je t'aime... j'espère que tu me croira." Il me lâcha, puis après un regard triste il allait quitter la tour. D'abord j'allais le laisser partir, après avoir été pétrifié de surprise. Je ne l'avais jamais entendu parler d'une voix si sincère et terrifiée. Je le choppe alors en tirant sur son haut, ne pouvant lui attraper les bras. Je le tire de toute mes forces vers moi, puis lorsqu'il fut assez proche, je l'entoure maladroitement de mes bras, autour de sa fine taille, refusant qu'il parte. Mais je ne peux pour l'instant, sortir un mot pour expliquer mon geste. Il me rendit doucement mon étreinte, tout aussi silencieux que moi. Je fit de mon mieux pour rester fière et forte, hors de question de verser une larme. Je me mord la lèvre inférieur, toujours voulant garder mon nouveau statut supérieur à Draco, lui en voulant encore tant que je n'aurai pas comprit les explications précipité du blond. Si je parlais, je pense que mes larmes couleraient. Alors je garde la tête droite, posé sur l'épaule du Serpentard, le serrant d'une forte poigne, inspirant et expirant pour calmer mon cœur battant trop fort entre mes côtes. Le regard fière, et encore sec, je fixe l'entrée de la tour dont je me suis éloignée, refusant de le laisser partir. Alors, il recommença à parler, un long discours d'excuses dignes de ce nom. "Écoutes... C'est compliqué de s'excuser pour moi... Alors je vais aller droit au but. je t'aime, plus que jamais. mais quand mon père a été enfermé à Azkaban, le m... Seigneur des Ténèbres était furieux, et a reporté sa colère sur ma famille... Pour aider ma mère, j'ai dû prendre la Marque, et effectuer une... mission pour lui, au sein de Poudlard. Mais je ne supporte plus le poids qu'elle représente, et si jamais je n'arrivais pas à réussir cette mission, le Lord Noir nous tuerait, ma mère et moi... je t'aime trop, pour penser qu'à cause de moi, tu puisses être en danger. J'espère que tu comprends pourquoi j'ai essayer de t'éloigner de moi... mais je ne tiens plus. Je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose, mais je ne peux pas ne plus te voir, ne plus te serrer dans mes bras... pardonne moi, s'il te plait, Princesse..." Je m'étais doucement reculé pour lui faire face. Je le regardait, d'un regard vide, apaisé, satisfait. Non, je le regardait pas amoureusement, car j'avais commencé à détruire mes sentiments à petit feu, mais ça reviendra bien vite. Mon visage était neutre bien qu'un mince sourire s'y était logé. Oui... Je suis satisfaite. Sans détacher mes bras du blond, je commençait à détailler son visage, toujours sans un mot. Ça faisait longtemps que je n'avais pas contemplé se beau visage qui me donnait envie.. très longtemps. Mes yeux se plissèrent peu à peu au file du long discoure d'excuses en bonnes et dû forme. Quand celui-ci fut fini, toujours emplie d'une fierté nouvelle, je ne répondis pas. Je déplaça mes bras autour de la nuque du blond, mon regard satisfait et calme toujours présent, le regardant de plus en plus amoureusement. Je croirais rêver, j'avais mal au crâne. Oui, je comprend ce qu'il dit. Je comprend ses attentions. Il m'a fait mal, mais c'était pour la bonne cause, lui aussi, il avait eu mal. Mais je suis là pour l'aider, le soutenir. malgré ses pensées, les mots ne sortent pas, non, beaucoup trop calme. Une main plaquée sur la joue pâle de mon ancien amant, j'efface le sang coulant de son nez d'une caresse du pouce. Puis doucement, Je viens attrapé sa lèvre supérieur entre les miennes, puis sa lèvre inférieur, mordillant doucement, sans vouloir un baiser passionné maintenant. je voulais progresser lentement et calmement. Je lui mordillais légèrement, switchant entre les deux, et lui interdisant, lui, de bouger, pour faire quoique ce soit d'autre que de me serrer dans ses bras que j'ai déplacé sur ma taille. Je commence doucement à lécher, sans être dérangée par le sang qui venait se joindre à ce baiser trop longtemps attendu. Je venais à l'instant de lui pardonner. Il se laisse faire sans broncher, les yeux mis clos. J'approfondi de plus en plus le baiser, commençant à l'obliger à ouvrir sa bouche par des coups de langue, puis continu de lui mordiller les lèvres, lui permettant à présent de participer. Je viens doucement caresser sa langue avec la mienne, descendant mes mains vers la courbe du jeune homme, retraçant du bout de l'indexe sa colonne vertébrale. Je le sens frissonner alors qu'il participe. Après un instant, lassée par le goût du sang ayant fini de couler, je rompt le baiser d'un coup sans lui donner le temps de faire quoique ce soit, le faisant languir en laissant juste mes lèvres caresser les siennes par un souffle, m'éloignant lorsqu'il essaye de les toucher. Il mérite bien ça. J'affiche un large rictus. Il est frustré. Après m'être un peu amusée, je vient plaquer mes lèvres dans son cou, remontant une main, tirant toujours aussi sadique, sur ses cheveux pour pencher sa tête sur le côté et tendre son cou, le léchant de tout du long. Je ne me suis jamais amusée comme ça, et j'aime bien. Une fois que j'ai fini de retracer la courbe du cou de mon amant avec ma langue, je ne lui laisse pas de répit et souffle sur la trace de salive pour la sensation chaud/froid avant de descendre mordre sa clavicule, puis la laper pour enlever la douleur, et enfin aller de l'autre côté du cou pour y effectuer un long suçon avant de reprendre une longue léchouille. Tout cela en basculant la tête du jeune homme à mon bon désire, m'aidant de ses doux cheveux presque blanc. Des petits gémissements lui furent arrachés, il frissonna beaucoup aussi. Mais il se laissa faire. Je ne le lâchais pas pour autant, hors de question de le laisser respirer, c'est trop bon d'entendre ses gémissements. Je lâche ses cheveux et vint plutôt déboutonner un peu sa chemise après avoir desserrer sa cravate. Je le contempla un instant, sans le regarda, et chuchota un mot "Séduisant." avant de venir lui lécher le haut du torse, sans descendre plus bas, puis recommença à le parsemer de suçons et de léchouille, n'ayant qu'une idée en tête. "Tu m'appartiens." Il avait les cheveux ébouriffés, les joues légèrement rougies, les yeux voilés par le désir, la cravate à moitié enlevée, la chemise presqu'entièrement ouverte. On aurait juré qu'il venait de... S'amuser. "Je sais que je suis séduisant, Princesse." Il se mordit la lèvre inférieur. Mes derniers mots prononcés furent comme un déclic pour lui. Il m'attrapa par le côté des épaules, et doucement, il me plaqua sans violence contre le mur le plus proche pour me rouler la pelle du siècle, avant de me murmurer d'une voix rauque qui me fit tressaillir et frissonner de tout mon corps "Je t'appartiens autant que tu m'appartiens, Princesse..." Puis il me couvrit de beau suçon le cou. Je gémissais de surprise, la bouche encore entre ouverte du patin, toute haletante, les yeux mis-clos et remplit de désire nouveau. Je gémis encore plus fort en accrochant mes mains à ses hanches. "Tu m'as... Hma...! Manqué..." Je penche la tête, profitant, puis je vins doucement lui grignoter le haut de l'oreille, les joues et tout le corps en feu. Je resserre mes mains, appréciant sa taille fini, une main venant se mêler dans ses cheveux. Je me perdait doucement, lui donnant tout mon corps et abandonnant toute idée de le soumettre... Pour cette fois.  Il vint à son tour me murmurer à l'oreille, toujours aussi rauque de plaisir "Toi aussi tu m'as manqué..." Il déposa un petit baiser sur mes lèvres, avant de s'attaquer à l'autre côté de mon cou, et avec une main, il caressait doucement mon dos, descendant lentement, mais sûrement, vers mon bas-dos et mes fesses. Je me laissais faire, ne faisant rien d'autre que souffler de plaisir et frissonner, m'accrochant encore et toujours à ses vêtements. Je le serrais comme si j'avais peur qu'il parte, me raccrochant à la seule chose me gardant les pieds sur terre. Je gémissait légèrement au creux de son oreille, collant mes hanches aux siennes alors que je sens sa main glisser. Il s'attaqua à ma chemise, ouvrant rapidement les boutons, comme s'il était habitué -sûrement, me direz vous- se laissant lécher la nuque parfois, allant tendrement m'embrasser la peau, dans le cou, descendant sur les épaules, puis à la naissance de ma poitrine. Ses mains étaient dans mon dos, passant sous ma chemise totalement ouverte, mais pas enlevée, dans le but d'aller dégrafer mon soutiens-gorge, tout en me caressant la peau. Je me tords de frissons, me courbant un peu plus à chaque baiser. l'habileté de mon amant me surpris, mais je n'en suis pas moins désireuse. Je continuait mes gémissements, sous ses douces torture, me courbant légèrement, rapprochant encore plus nos hanches, encore parcourue d'un frissons lorsque ses doigts vinrent caresser ma peau. Il enleva l'attache de mon sous-vêtement, le faisant glisser quelque peu, sans pour autant mettre ma poitrine à nue pour cause, les bretelles. lentement, il remonta ses mains vers mes épaules, dans le but de faire glisser ma chemise, et le sous vêtement à terre, tout en m'embrassant, me mordillant les lèvres, passant au lobe d'oreille, se baladant un peu partout, me respirant. Je le laisse faire, gémissant moins fort, lui rendant ses baisers, plein de désire. Je l'entourais et me débarrassais de sa chemise, entendant un peu de bruit que j'oublia vite sous les frissons. Il allait me dévêtir de tout vêtement sur le haut de mon corps, mais il ne put. On entendit du bruit dans les escaliers. C'était Ron... Encore?! "Qu'est-ce qui se passe ici?! Je croyais que vous n'étiez plus ensemble! Et toi Malfoy, ne lui enlève pas ses habits!!" Il se rapproche de nous, une légère rougeur aux joues. D'abord gênée, je me presse de ragrafer mon soutiens-gorge et de renfiler ma chemise. "R-Ron?!"  Il m'a refroidit le con. Je vais lui devoir des explications... Pour protéger Dray, j'éloigne Ron en le prenant par le bras, après avoir embrassé mon Prince, puis sorti de la tour. 

[APPARTE RON:
Il se fit embarqué par sa petite sœur, après avoir clairement vu cette dite petite sœur embrasser son ex petit ami connard hautain. Dans quel monde, quel univers, dans quelle dimension fuckinguement parallèle a-t-il atterrit? Il se laisse embraqué, buguant un peu.]

[APPARTE DRACO:
Mindfuck torsepoils.]

J'ai encore la cravate défaite, la chemise mal mise, un peu de sang autour de mes lèvres, je ne souri pas vraiment... "Je vais t'expliquer..." Et je l'amena vers la salle commune, et entra, priant pour que personne n'y soit. "J'aimerai bien." La salle était heureusement vide. 

"-*TP*- Bon d'abord.. je lui ai pété la gueule à coup de poing, puis il a basculé par dessus la rambarde, à laquelle il s'est raccroché. j'ai hésité à le sauver ou a l'aider à tomber. Assumais-je.

-Ron- Tu as fais tomber Malfoy de l'autre côté de la rambarde de la Tour d'Astronomie?! Et tu as hésité à le remonter?! Et tu lui as pété le nez?! Mais... Mais... Petite sœur, je ne te reconnais pas dans ce comportement! 

-*TP*- Mouis... je crois... Que j'étais énervée... Ensuite il s'est excusé... Continuais-je, mais ne pouvant pas vraiment lui dire la vérité. Enfin, je l'ai remonté, laissé tomber à terre, puis alors que j'allais partir il est venu me serrer par derrière et s'excuser, avant de lui même commencer à partir. je l'ai attrapé et tiré vers moi, on c'est serré pendant un lonnnng moment... Puis ensuite, il m'a expliqué qu'avec ses parent, surtout son père à Azkaban etc... il voulait me protéger et d'autre trucs dont j'me souviens pas... bref, ensuite j'ai commencer à l'embrasser, en le soumettant...? Avouais-je avec timidité, ne voulant pas continuer. Ça faisait vraiment longtemps, ça m'a fait du bien... 

-Ron- Tu ne te souviens pas des excuses qu'il t'a donné il n'y a pas si longtemps? Demanda-t-il, suspicieux. Et... hein? tu as soumis Malfoy ?! S'exclama-t-il une énième fois alors que je rougissais et regardais ailleurs, innocemment, puis il secoua la tête. Je ne cherche pas à comprendre, et je ne m'en mêlerais pas. Fais juste attention à toi. M'ordonna-t-il alors que je vins gentiment le serrer dans mes bras.

-*TP*- Je suis heureuse...

-Ron- Si tu es heureuse, alors tout va bien. Avoua-t-il avec un petit rire et ébouriffant mes cheveux."

On se disputa un moment alors que je l'imitais quand moi je lui ébouriffe les cheveux, puis nous avons été nous coucher, tout heureux. 

-13 Janvier, 9H04, Grande salle au petit déjeuné-

"-Lavande- Oh mon ronron, fait aaaah." Fut la première chose que j'entendis de la journée, et avec écœurement, je me cache les yeux tout en mangeant.

Ma cher chouette brune Rana m'apporta alors parmi les courriers retardataires, une note, avant de repartir non sans avoir piqué une tranche de bacon. Ron lui, ouvre la bouche avec un grand sourire. Lavande lui donna à manger en souriant niaisement puis le câlina. Je remercie ma chouette, de mon côté, et puis lis la note. "Tu as un bon crochet Princesse." J'affiche un sourire niais, et pense très fort "Si tu l'aime tant j'peux recommencer." De l'autre côté, la blonde frotte sa tête sur le torse de son Ronron... Je préfère vraiment "Ronchou." Enfin. Je regarde Dray qui me fixait à l'autre bout avec un sourire en coin. Je lui fait un rictus, signifiant mes pensées. Il passe sa main sur le côté de son nez, avec une toute petite grimace de douleur, quand personne ne regarde pour dire "Non, merci, sympathique, mais une fois est suffisant." Je penche alors la tête avec un petit sourire, l'air de dire "Dommage." Il sourit légèrement, content. C'est con parfois l'amour. Je continu de le fixer en souriant, je suis heureuse. Avec un soupir je me lève, les cours vont bientôt commencer. Ron parti vite alors que Lavande refusait de le lâcher, mais elle le rattrapa rapidement. Hermione s'était excusé, et je l'avais pardonné. Tout allait pour le mieux du monde. C'est ainsi, joyeusement, que j'allais en cour.

Un amour au goût de poisonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant