Il haussa les sourcils et sourit légèrement, avant de répondre :
-Je suis navré mais je ne me souviens pas vous connaitre.
Le choc fut brutal, comment ça ne pas me connaitre ? Il ne pouvait pas avoir oublié tout ça. Tout nos moments, m'oublier moi. Je le fixai stupéfaite, le regard d'Emma se posait de Moi à Peter. Le silence fut interrompue par la venue d'une adolescente légèrement plus jeune que moi. Elle arriva vers lui puis l'embrassa. Je ne comprenais plus rien. Lorsqu'elle remarqua ma présence elle commença :
-Bonjour, je m'appelle Wendy, Wendy Darling.
La fameuse Wendy Darling, l'héroïne de la prophétie. Des cheveux blond aux boucles anglaises, des yeux bleus océans et une sourire sans moindre émotion coller au lèvres. La panoplie de la fille parfaite. J'empoignai la main qu'elle me tendait et me présentais à mon tour :
-Je me nomme Katherine.
-Tu dois être nouvelle je suppose, j'espère avoir le plaisir de te voir ce soir au bal.
Je ne répondis rien et regardai Peter puis Emma, elle hocha la tête et j'acceptai son invitation :
-Avec plaisir oui.
Je regardais alors Peter le défiant et me retournai pour pousser la porte du bâtiment. Le coeur gros, j'arrivais vers la voiture et fondus en larmes. Comment étais-ce possible ? Pourquoi ? Je me posais mille questions et resongeais au bal que Miss Darling m'avait évoqué. Je me retournai alors vers Emma qui m'avait rejoins et décrétai :
-Il me faut une robe.•.
.•Il était 20h36 lorsque j'eu fini de me préparer. Je portais une robe bustier bordeaux s'harmonisent avec mon rouge à lèvre. J'inspirai un bon coup et enfila une légère étoffe pour affronter l'air nocturne. Arriver à la salle de fête, j'ôtai mon vêtement d'extérieur et mon sac à main que je confiai au vestiaire. À mon arrivée de nombreux regards se posèrent sur moi. Je cherchais Peter des yeux. Il portais un costume basic noir ressemblant à celui de notre première rencontre ce qui me fit sourire.
La pièce était grande, avec du marbre au sol et un plafond des plus somptueux. Au fond de la salle se trouvai un immense escalier blanc. La musique de fond créait une ambiance apaisante variant du jazz au blues.
Lorsqu'il remarqua ma présence il se dirigea vers l'ascenseur et l'appela. Lorsque les portes s'ouvrirent je courus pour le rejoindre. Nous étions seuls, tout les deux, je décidais alors de tenté ma chance :
-Tu ne me dis pas que j'ai une belle robe ?
Il demeura silencieux.
-Dommage, elle ressemble beaucoup à celle que tu m'avais offert en 1959 pour mon anniversaire. Le modèle rouge Rubis. Bon ce n'est pas la même mais elles se ressemblent. Le modèle original est encore à Madrid dans mon appartement. Tu ne t'en souviens pas ?
-Mademoiselle, je ne sais ce que vous cherchez à faire mais je ne suis pas d'humeur.
Voyant les étages grimpé de plus en plus, j'appuyais sur le bouton d'urgence. L'ascenseur se stoppa et Peter me regarda perplexe.
Je sentis la colère l'envahir, après quelques jurons. Il vit la réalité en face nous étions coincé, et ce pour un bon moment.
-On détestait tout les deux la mode des années 80 alors le soir du nouvel an on s'était habillé à la mode de l'époque et avions danser toute la soirée en se moquant de nos tenues.
Il ne dit rien et me fixa, je continuai alors :
-En 1919 c'était toi qui m'avais acheter mon premier boa de plumes. Il était blanc, et s'harmonisant avec la couleur de ma robe ce jour là.
Mes yeux sombres dans les siens je tentai une dernière fois ma chance :
-Mais mon plus beau souvenir était le 17 juillet 1959 où tu m'as offert cette fameuse robe, je t'ai alors dis que tu étais fou et tu m'as répondu mot pour mot : les belles robes sont faites pour être porter par de belles femmes. Ta remarque m'avait fait rire et depuis je la porte pour chaque grand événement. C'est pour ça que aujourd'hui j'aimerais la porter.
Je m'approchai de lui et continuai :
-Parce que tu ne nous as pas oublié Peter, tu ne peux pas.
Avant qu'il ne puisse reculé je plaquai mes lèvres sur les siennes. Ma dernière chance revenait aux contes de fées, ceux que je détestais par dessus tout. Mais apparemment un baiser d'amour propre pourrait rompre toutes malédictions.
Lorsque je m'écartai de lui, je ne le regardai plus, honteuse de mon comportement. Nous restâmes un long moment en silence avant qu'il ne murmure :
-Katherine ?•••••••••
Peter se souviendrai de Katherine ? restez connecté prochain chapitre très bientôt.
Gros bisous.
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Éternellement à toi, Katherine.
FanfictionCher Peter, Si on m'avait dit que l'on se retrouverai un jour, je ne l'aurais certainement pas cru. Mais tu es aujourd'hui ma porte de sortie, mon dernier espoir. Retrouvons nous une dernière fois. K...