Éternellement à toi, Katherine.

Chapitre 24

Je saisis un stylo et une feuille de papier.
Je me mis à écrire, il s'agissait en quelques sortes d'un adieu mais je voulais laissé quelque chose pour mon départ. Lorsque je finis, je tombai de sommeil et me réveilla en plein milieu de la journée. J'observais ma chambre et trouvai une lettre m'étant destiné sur la table de chevet.
"Katherine,
Je ne sais par où commencer.
Notre rencontre était anodine, un homme perdu et dévasté par la haine qui confiait toute sa peine à une parfaite inconnue. Ça n'avait rien de particulier et pourtant, toi, c'est toi Katherine qui a donné de l'intensité. Nos premières paroles, nos premiers regards et nos premiers rires crois moi malgré le temps qui s'est écoulé jamais, jamais je ne les ai oubliés.
Durant toutes ces années, j'ai trouvé auprès de toi l'amour, tu étais ma confidente, ma meilleure amie mais aussi la fille dont j'étais fou amoureux. Nous avons fait du chemin tout les deux mais je reste convaincu que tu as encore un grand avenir Katherine. Fait de lumières et de réussite. Tu t'en sortiras parfaitement bien sans moi, je n'en doute pas. Parce que tu es une femme brillante. Tu as de l'arrogance et le goût de la domination.
Pour ma part, mon chemin s'arrête là, parce que il s'agit d'un au revoir. Mais pas d'un adieu, parce nous finirons par nous retrouver. Et on leur prouvera à tous que les méchants ont le droit à leur fin heureuse.
Je m'en vais serein et te fais confiance pour la suite.
Parce que je t'aime et que je t'attends
Parce que tu as donné un sens à ma vie,
Et parce que je te garde dans mon coeur pour l'éternité.
Je pars immensément heureux.

Peter. "

Je relevai la tête après cette lecture inattendue. Il était parti, je ne pouvais pas le croire. Non, non, il ne pouvait pas m'abandonner après toutes ses années. C'était inconcevable. J'attrapai ma veste en cuire et parti le plus vite possible vers le monument. Il n'était pas trop tard, il ne devait pas être trop tard. Parce que nous avions le droit à nôtre fin heureuse.
Je courais sous la pluie qui s'abattait sur le pays et manquai de tomber à plusieurs reprises du haut de mes talons. Je levai les yeux vers Big Ben, ils étaient là l'un en face de l'autre et restèrent statique. Je courus et grimpai jusqu'en haut. Des bruits d'épée retentirent, il était peut-être déjà trop tard...