Éternellement à toi, Katherine.

Chapitre 21

Après un long silence elle conclut :
- Si il veut jouer, on sera de la partie, et Katherine tu vas être la pièce maîtresse du jeux...
Cette phrase m'ensorcela, j'adorais être au centre de l'attention. Mon égaux était ravi. Peter et moi, nous levèrent et repartîmes dans le hall. J'allais m'excuser de mon attitude lorsque l'on sauta au cou de Peter. Wendy rayonnante l'enlaça et lui vola un baiser. Cet acte raviva mon amertume. Aucune excuse n'en valait la peine. Le problème c'était elle. J'allais partir lorsqu'il me retenue par le bras avant d'expliquer à Wendy qu'il ne pouvait me laissé seul. Celle-ci comprit et s'en allait après un autre baiser.
Une fois la scène terminé, je levais les yeux au ciel en signe de dégoût avant de monter dans l'ascenseur.
- Cela me rappelle de nombreux souvenirs, pas toi ?
- Je vois où tu veux en venir et c'est hors de question, protesta t-il.
L'ascenseur, le baiser, le bal tout me revenait en tête comme un instant divin. Ses lèvres contre les miennes, la chaleur de sa peau et cette brûlure intense à mon coeur. Tout, tout était parfait. Je l'aimais tellement que j'en devenais presque romantique.
Les portes se rouvrirent puis nous pénétrâmes dans ma chambre. Je me choisis une tenue décente pour la soirée de ce soir. Une réception en l'honneur de la ville et de son histoire. Je choisis une robe noire et une paire d'escarpins que j'enfilai rapidement. Une fois sortis de la salle de bain Peter était assis sur mon lit contemplant la télévision. Je me raclai la gorge pour attiré son attention. Il détourna le regard de l'écran et posa les yeux sur moi. Il entrouvrit la bouche, et me scruta de la tête au pied sans un mot.
- Qu'en dis-tu ? Serais-tu sans voix cher Peter ?
Il toussa légèrement pour reprendre ses esprits :
- Tu...tu es ravisante.
Je fis une révérence en guise de remerciement. Il s'approcha de moi puis je passais mon bras autour du sien. Nous rigolions innocemment dans les couloirs lorsque dans un angle nous nous arrêtèrent à l'écoute de voix familière :
- Je te dis que si ! C'est lui qui l'a j'en suis sûr. Maintenant c'est à toi de faire ton boulot. Rend le fou amoureux de toi, qu'il  soit à tes pieds.
- Mais c'est impossible, il est amoureux d'une autre.
-Trouve toutes les excuses du monde tu feras quand même ton boulot. Que tu ne l'aimes pas je m'en fiche mais sois à mes ordres si tu veux que tes petits frères survivent.
Puis des sanglots et deux noms se criant l'un sur l'autre celui de "Wendy" et celui de "Félix".Ils n'étaient pas ennemis mais alliés.
Je mis ma main sur l'épaule de Peter compatissante à sa peine. Mais intérieurement heureuse. Il était maintenant hors des griffes de cette sorcière.
Mais le jeux ne faisait que commencer...