Éternellement à toi, Katherine.

Chapitre 20

Nous marchâmes un long moment en silence. Je tentai a plusieurs reprises de commencer la conversation mais ma raison me rappelais vite à l'ordre : il m'avait blessé c'était tout ce qui comptait.
Je ne voyais pas où cela aller nous mener de airé ainsi en pleine forêt. Je soupirai de fatigue et d'ennui.
Cela faisait maintenant 1 heure que nous marchions sans un mot. Je sentais l'agacement dans sa respiration, il finit par craquer :
- Katherine, je n'en peux plus, écoute je ne peux pas réparer le passé mais essayons au moins d'arranger les choses. Je sais bien que Wendy te mets mal à l'aise mais tu verras c'est une fille incroyable. Donne lui du temps.
Je restai de marbre, cela m'étonnais que ce soit lui qui ait parlé le premier, il avait pourtant une patience légendaire. Mais ses derniers mots résonnèrent dans ma tête et m'énervèrent au plus au point :
- Du temps ? Mon doux Peter, mon temps est bien trop précieux pour le gaspiller. J'en accorde à ceux qui le mérite et pour ta petite protégée je n'en ai pas.
Il haussa les sourcils puis répliqua d'un ton haineux :
- Tu manques de temps ? Sérieusement ?! Tu es un vampire ? Tu as plus de 160 ans ma veille.
- Plus précisément 166 ans mais au point où on en est.
-Faut dire qu'en 166ans on n'a pas le temps de s'enmerder, marmonna t-il suffisamment fort pour que je l'entende.
Je relevai la tête vers lui fronçant les sourcils tandis que lui continua sa route. Je le suivis mais trébuchai et tombai à terre. Peter accouru et ouvrit grand ses beau yeux verts. La surprise se lisait sur son visage.
Il m'aida à me relever le plus vite possible. Une rapidité que je ne compris que quelques secondes après. Il s'agissait d'un bouquet entier de verveine. Il s'agissait bien là d'un signe de Félix ou plutôt d'une menace.
- Je n'y comprend plus rien, ce n'était pas toi que Félix détestait ?
Il fronça de nouveaux les sourcils et s'approcha du bouquet sans y toucher. Puis, il s'empara d'une carte avec son nom écrit en lettre majuscules noire.
Il se mit à lire :
- Peter, je sais que c'est toi qui est en possession de la Vénus bleue, ma quête ma mener jusqu'à toi. Si tu ne me la donne pas je serais obligé de m'en prendre à un de tes êtres chers. Prend garde de Pan, lorsque je frappe c'est pour de bon...
Il s'arrêta et me regarda dans les yeux. Je vis la colère dans son regard. Je m'emparai de la lettre et continuai de lire :
- J'ai déjà essayé de prévenir ta petite amie à mainte reprise mais celle-ci n'a visiblement rien compris. Pas très perspicace. À très bientôt. Félix.
Je serrais le papier lorsque Peter reprit :
- Tu ne m'as dit qu'une fois que Felix était venue te voir, pas deux, ni trois me cacherais-tu quelque chose ?
Je réfléchis une seconde, moi-même je ne savais pas où il voulait en venir lorsque :
- Il est bien venu me voir une fois hier soir mais maintenant tout s'explique. Au pays imaginaire j'ai éloigné un visiteur venu chercher de la Vénus bleue pour éradiquer tout être immortel de la surface terrestre. Je croyais l'avoir hypnotisé mais visiblement c'était un piège.
Félix était plus malin que nous le pensions. Nous avions sous-estimé notre adversaire. Une erreur de taille. Nous nous rendîmes au point de rendez-vous convenu avec Emma le matin même. Nous racontions tout dans les moindres détails. Après un long silence elle conclut :
- Si il veut jouer, on sera de la partie, et Katherine tu vas être la pièce maîtresse du jeux...

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Un jeux dangereux s'installe entre les deux camps.
Prochain chapitre au plus vite.
Gros bisous.