Journal d'une ado déprimée

Mon ange.

Mon ange. J'adorais t'appelé comme ça. Tu t'en souviens ? Oui bien sûr que tu t'en souviens. Je trouvais que ça te représentait si bien. Une créature si belle, si gentille, ça en était presque surnaturel. Tu avais ce sourire angélique qui me faisait craqué chaque jour, et même encore maintenant. Je me souviens de moi entrain de regarder tes photos et de me dire qu'il ne te manquait plus que deux magnifiques ailes blanches dans le dos. Tu as toujours été un ange gardien, aidant n'importe qui dans le besoin... un véritable ange. Mon véritable ange.
J'aurais peut-être pas dû te dire ça si souvent. T'appeler mon ange chaque jour. C'est ça. C'est de ma faute ! Je t'ai persuadé que tu étais un ange, que ta place était au ciel parmi les autres anges !...
C'est sûrement là, ta véritable place. Tu ne méritais pas l'enfer de la terre. Tu as pris ton envol cette nuit, et il t'a malheureusement coûté la vie. Il ne te manquait donc véritablement plus que les ailes...
Je t'aime, mon ange.

Andréa G.