Sujet d'invention de mon bac blanc

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NDA: Comme vous pouvez le comprendre dans le titre, ce texte est le texte que j'ai écrit pendant mon sujet d'invention lors de mon bac blanc. Il ne m'a pas apporté de note incroyable mais c'est un texte que j'apprécie et dont je veux quand même vous faire part.


      La nuit est déjà bien avancée. Le soleil est allé se reposer depuis bien des heures maintenant. Pourtant il m'est impossible de m'endormir. Toute cette obscurité autours de moi m'effraie, et pourtant je n'éprouve qu'une envie, c'est de me confier à elle. En ce silence imperturbable, j'ai envie de hurler mes pensées.

    Bientôt deux heures se sont déjà écoulées. Je suis incapable de dire si je me suis endormie ou non. Je n'en ai pas l'mpression. Mais cette histoire incongrue n'était-elle alors que le fruit de mes pensées devenant incontrôlables quand elles persistant  à des heures si tardives, ou était-ce mon subconscient qui avait enfin pris les manœuvres pour me laisser quelques minutes de répit à la torture que m'infligeait ma réflexion. De toute évidence celle-ci n'était pas finie puisque je m'infligeais maintenant une analyse de ce que je venais de voir quelque en est été sa nature.


    J'étais sur une barque, une minuscule barque en bois où je navais que la possibilité de tenir seule et assise. Au moindre de mes mouvements je sentais la barque prête à se renverser. Autours de moi, il n' avait rien d'autre que l'immensité. De l'eau, à perte de vue, entourait chaque parcelle de la barque. Je ne voyais rien d'autre que mon corps, la barque, l'eau et le ciel. Je commençais par être effrayée. Je me demandais comment j'étais arrivée ici, peine perdue c'est bien connu, on ne se souvient jamais dû début de nos rêves. Je ne sais même pas s'il y en a un.

     J'étais effrayée puis, j'ai regardé le ciel. Un magnifique dégradé était en train de se former. La grosse forme ronde et lumineuse qu'est le Soleil ressemblait à un enfant qui tente de regarde par dessus une table trop haute, ou à un vieillard qui regarde par dessus ses lunettes. Seul le haut de sa demi sphère était visible. Tout le reste était maintenant dissimulé sous les eaux. Entourant le crâne du soleil, de nombreux nuages avaient pris des couleurs rouges orangées qui devenaient jaunis quand ils s'en éloignaient. Là encore, j'ai fini par me sentir parfaitement àmon aise. Le silence m'apaisait, le vent dans mes cheveux m'apportait un nouveau souffle. Je me sentais libre. Puis, sans que je n'ai aucune idée de sa provenance, surgit un homme. Il flottait au-dessus de l'eau. Il me fixait. Il portait des vêtements étranges, semblables à ceux des arlequins. Il me dit ensuite :

《Étrangère, vous êtes ici au pays des gens heureux.

La sérénité que vous ressentez ici est chère à nos yeux.

Ceci n'en est qu'un échantillon.

Comme vous l'avez vu, la barque peut chavirer à tout instant

Sous peine de ne jamais vous faite rentrer à la maison.

Toute cette eau autours de vous découle des pleurs versés par les malheureux gens.

Si vous y tombez, il n'est pas impossible que jamais vous n'en ressortiez.

Cette barque symbolise votre équilibre, votre devoir est de la garder à flot

N'y laissez jamais, sous aucun prétexte, y rentrer de l'eau.

Nos éponges de l'amitié se sont chargées pour vous d'évacuer l'eau du passé.

Sur ces belles paroles, Étrangère, j'espère que vous nous deviendrez familière. 》

Andréa G.



NDA: Pour ceux qui ont déjà lu ma copie, il reste en effet un paragraphe après le poème. Je ne le trouve pas très utile mais si vous me le demandez je pourrais en mettre une photo dans les commentaires.

Journal d'une ado dépriméeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant