« J'oubliais le passé, je dédaignais l'avenir. » — Jules Verne, Voyage au centre de la Terre
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Flammes, douces flammes de mon âme, quand vous animerez-vous ? Sentirai-je un jour le feu brûler en moi ? Détruira-t-il tout sur son passage ?
Oh, je m'efface, je m'égare, je deviens floue. Devant moi dansent les ombres et slaloment les insultes. Coups ! Blessures ! Injures ! Sang ! Âme brisée, coeur déchiré, esprit lamenté. Violence, colère ! Tout n'est plus que rage ! L'eau dormante s'éveille en moi, et mon essence, oui mon essence s'échauffe sous un frottement de pierres du destin. Tout veut une flamme.
Le feu, le feu commence à partir ! Mais les larmes l'éteignent.
— Tes yeux sont deux lacs de tristesse où je me reflète, pâle image de ce que je fus.~
Cher journal,
Paradoxale, paradoxale... Voilà l'adjectif qui me qualifie le mieux en ce moment même. J'ai confiance en ce que j'aime faire, mais je suis incapable d'écrire la suite. Mes noirs souvenirs remontent, et avec eux leurs flots de peine. Destruction, destruction, c'est cet unique mot qui me monte aux lèvres.
J'avais perdu mon éclat. Mon âme était toute abîmée, et ses fragments l'étaient encore plus. Il n'y avait plus que de la poussière qui s'envolait sous le vent. Pourtant, cette poussière est devenue fleur, puis ruban, puis étoile. Ensuite, elle en a croisé une autre. Et dès lors, le tragique s'est joint à la partie.
Crois-tu que cela en vaut la peine ? Il me dit oui, je me dis non. Il a lu toute mon âme sans le savoir, ma nature au grand jour, telle qu'elle était, pleine de défauts. Mais, il est resté, de la même manière que les tournesols suivent le soleil, sans voir que j'étais le soleil de la nuit.
Tant d'angoisses m'oppressent encore la poitrine. Et si, et si... Avec des si on referait le monde. Tant de paroles me brûlent encore les lèvres. Des paroles que je ne dis plus qu'à mon reflet désenchanté. Tant de tremblements agitent encore mon corps. Là, parfois, sans raison. Tant de rouge coule encore. Je m'en torture l'esprit. Tant d'insomnies me guettent encore, tapies dans l'obscurité, dans le coin où on n'ose pas regarder.
Et je pense encore et toujours à la même chose, inlassablement. Comment passer à autre chose ? Le courage me manque, quand, tard le soir, je me retrouve seule face à moi-même et que mon vieux combat reprend.
Et la fièvre fébrile me possède alors. Ce n'est plus moi qui dirige ma plume, c'est ma plume qui me dirige. Est-ce beau ? C'est une perte du contrôle de soi.
Cependant, je m'accroche. D'aucuns diraient que je m'entête, que je rêve trop. Je vais de nuits en jours, de ténèbres en lumières faiblardes, mais sans comprendre la détresse des mots que je laisse. Si je pouvais, scintiller de vert ! Mais je reste mauve.
Astéria.
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Pourquoi avoir nommé cette deuxième partie ainsi ?
L'effervescence c'est, comme dirait mon prof' de physique (je pense), un bouillonnement de plusieurs substances au contact d'autres substances dû à un dégagement de gaz (comme quoi la chimie c'est utile xD). Ce premier sens ( scientifique !) s'approche du sens que j'ose lui prêter. Dans un sens figuré, l'effervescence est une émotion vive, et soyons un peu fous, faisons un peu de latin ! Le mot vient donc du verbe latin effervesco, is, ere, bui, vi (un verbe de la troisième conjugaison pour ceux que ça intéressent et qui sont/ont été latinistes) et signifie bouillonner, s'agiter sous l'effet d'une émotion forte, entrer en ébullition (c'est le dictionnaire qui le dit, pas moi ! :P ) et dans un sens plus profond, s'échauffer. C'est là qu'on arrive au sens que je prête au mot effervescence (dans ce cas de figure-là, sinon bye bye mon bac S) à savoir le fait de s'enflammer, de s'embraser. Cela renvoit aux braises de la partie une et aux paroles d'Aleksi au chapitre 11. Voilà, c'est donc un synonyme d'embrasement, de feu, de brûler. C'est ce moment où vous allumez une allumette et la lancez dans un paquet de journal et que bam ! Le feu part.
Bon, sinon, j'espère que cette petite explication vous a plue et ne vous a pas trop ennuyée^^
Sur ce, je vous dis à demain pour le chapitre treize ! :)
Honey.
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R & J
Teen Fiction« L'Enfer, c'est les autres. » - Jean-Paul Sartre Avez-vous déjà perdu tout espoir ? Vous êtes-vous retrouvé(e) au fond du gouffre ? Avez-vous dû faire semblant ? Vous êtes-vous déjà rendu(e) compte que l'enfer, c'est les autres ? Astéria Redwood...