Partie VI

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~Nick Carter

⚠️LEMON⚠️

Jeudi, 01h13
L'ascenseur montait toujours pendant que mes pensées me torturaient. Je venais d'embrasser mon assistante (Merde Nick, qu'est-ce que tu fous?) mais la tension sexuelle était insoutenable. Depuis le premier jour, ce jour où elle m'a bousculé dans le parc, elle et son arrogance, j'ai envie de la baiser. La sonnerie de l'ascenseur me ramena à la réalité, je suivis mon assistante dans le couloir jusqu'à nos chambres respectives. Elle ne me lançait plus un regard et avait les yeux rivés au sol.
Elle glissa la clef dans la serrure et me lança un "bonne nuit" discret avant de tenter de s'enfermer dans sa chambre. Je bloqua la porte avec mon pied au dernier moment. Elle ouvra doucement la porte et osa un regard timide vers moi. Je la poussa à l'intérieur avant de rentrer moi même.
___Vous la sentez? demandais-je en refermant la porte.
___Sentir quoi?
___Cette tension sexuelle.
J'avançais pendant qu'elle reculait pour laisser une distance correcte entre nous. Lorsqu'elle percuta enfin le mur, elle me lança un regard partagé entre le désir et la peur. Il ne me fallu que quelques secondes pour m'emparer à nouveau de sa bouche, je mordilla cette lèvre qui m'obsède tant et profita de son gémissement pour approfondir le baiser. Après quelques minutes je libéra ses lèvres à contre coeur pour reprendre mon souffle, puis je descendis vers son cou. Ses yeux étaient fermés et ses gémissements remplissaient la pièce.
___Dites-moi oui, Anaëlle.. la suppliais-je entre mes baisers
___Oui a quoi? articula-t-elle difficilement.
Je tira sur son chemisier et les boutons volèrent dans la pièce.
___Laissez-moi vous faire l'amour.
___Oui murmura-t-elle d'une voix presque inaudible.
___Dites-le
___Faites-moi l'amour Nick..
Mon prénom dans sa bouche me provoqua un grognement de plaisir et je la balança sur le lit.
Je me mit a califourchon sur elle et embrassa ses seins toujours cachés par son soutient-gorge. Elle tira sur ma cravate pour me voler un baiser pendant que je détachais son pantalon. Je glissa une main sur son ventre pendant que l'autre se dirigeait vers son intimité, lorsque j'entra un doigt en elle, elle se cambra. Son souffle était saccadé et ses mains agrippèrent les draps du lit. Elle tira sur ma chemise à moitié détachée et me supplia du regard
___Faites-moi l'amour.

Jeudi, 8h00
La lumière du jour me sortit doucement de mon court sommeil, j'avais les jambes entremêlées avec celles de mon assistante et nos corps nus étaient collés l'un contre l'autre. J'avais dépassé les limites, je le savais mais c'était trop tard pour revenir en arrière. J'avais assouvis mon besoin, ça n'ira pas plus loin. Je n'aimais pas vraiment les lendemains de parties de jambes en l'air mais là, ce n'est pas comme si c'était la dernière fois que je la voyais. Je tenta de sortir du lit sans la réveiller mais mon effort fut vain puisqu'elle ouvra les yeux. Elle n'était pas heureuse de me voir vu le visage horrifié qu'elle prit.
___Oh mon dieu souffla-t-elle
Elle tira la couverture sur elle et se leva.
___Je vous ai vu nu vous savez ironisais-je
Elle vira au rouge pivoine et me lança un regard mauvais avant de s'enfermer dans la salle de bain.

Pendant le trajet jusqu'à l'entreprise, elle demeura muette et je pensa que c'était le bon moment pour clarifier les choses. Je lui jeta un rapide coup d'œil avant de commencer.
___Ecoutez, il ne se passera rien d'autre entre nous expliquais-je clairement.
Elle tourna la tête vers moi et acquiesça, un voile de déception sembla passer dans son regard, je n'y fit guère attention. Nous arrivâmes quelques minutes plus tard et elle sortit la première pour rejoindre Madame Denhez.
___Bonjour à vous s'exclama-t-elle visiblement de bonne humeur.
En marchant jusqu'à la salle de réunion, elle fit un débriefing.
___Alors, j'ai changer quelques programmes, ensuite nous commandons de nouvelles gammes de produits...
J'écoutais attentivement pendant que mon regard analysait la tenue de mon assistante. Elle portait un pantalon noir qui moulait parfaitement ses fesses et un chemisier blanc légèrement décolleté, le tout agrémenté de talons noirs. J'ai toujours aimé les femmes qui portaient des talons, je trouve ça particulièrement sexy. Je me surpris à vouloir la déshabiller, j'ai toujours envie de la baiser, merde, qu'est-ce qu'elle est bonne. Arrivés dans la pièce on s'essaya autour de la table et mon assistante pris la parole, elle maîtrisait drôlement bien l'anglais.
___Je pense que vous ne devriez pas changer les choses mais plutôt tout recommencer, expliqua-t-elle, vous devez vous concentrer sur ce qui ne va pas pour ne pas faire les mêmes erreurs.
Elle proposa de voir ce qui posait problème. Je l'observait faire, mordiller son crayon lorsqu'elle réfléchissait et rougir lorsqu'elle surprenait mon regard sur elle. Pourquoi cette femme me fascinait-elle autant?

À la fin de cette deuxième journée, nous avions beaucoup progressé, j'étais content que le déplacement n'ai pas été inutile et j'avais de l'espoir pour l'entreprise. Pendant le trajet je sonna à Connor pour lui faire part des avancements.
___Salut mec, comment ça se passe? demanda-t-il
___Ça avance très bien, nous trouvons des solutions, expliquais-je, elle va s'en sortir.
___C'est une bonne nouvelle s'exclama-t-il, et ma petite Ana comment va-t-elle?
Ce surnom me fit serrer les poings et mon assistante le remarqua.
___Elle va bien répondais-je sèchement.
___Vous ne vous battez pas trop?
Je jeta un regard vers elle qui était visiblement mal à l'aise ce qui me fit sourire.
___Non, ça se passe très bien.
Elle gesticula, voulant sûrement disparaître de la surface de la terre.
___Super alors, on se voit dans deux jours.
Nous nous saluâmes, puis je mit fin à l'appel.
En changeant de vitesse, je frôla exprès sa jambe et elle frissonna.

***

984 mots
✔️Relu

MONSIEUR ARROGANT [EN PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant