Partie XII

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~Nick Carter

Mardi, 6h35
J'avais donné rendez-vous à mon assistante à six heure tapante et voilà une demi-heure que je l'attend devant la porte de l'entreprise. J'allais finir par rater ma réunion à Venise.

Après dix longues minutes, elle se pointa enfin.
___Vous vous foutez de ma gueule? hurlais-je
Elle me dévisagea d'un regard fatigué.
___On se calme, il est pas encore sept heure grogna-t-elle
___Ça fait une trois quarts d'heure que je vous attend ingrate!
Elle voulu parler mais je la devança
___Et ne me sortez pas une de vos excuses minables, vous n'êtes qu'une incapable, criais-je, c'est bien parce que j'ai besoin de vous que je ne vous vire pas.
___Ah ouais? Et si je démissionne?
Je voyais rouge, cette femme me rendait hystérique. Je l'attrapa par le poignet et la tira contre moi.
___Vous pensez que c'est parce que je vous ai baisé que vous avez tout les droits? crachais-je
Elle me lança un regard noir et se détacha de mon emprise.
___Connard!
Elle m'arracha les clefs des mains et entra dans l'entreprise sans un regard de plus.

Lorsque j'entra dans mon jet, mes nerfs étaient à vifs: j'avais envie de l'étrangler. Je dû faire bonne figure car un homme d'affaire m'accompagnait. Durant le voyage, on parla des entreprises, de nos gains et de nos pertes, rien de bien excitant. Je posa à peine un pied au sol que une dizaine de personnes arrivèrent.
___Monsieur Carter me salua une femme.
Un autre me serra la main, j'aperçu des sourires et des signes. Je les suivis dans l'entreprise et la réunion commença.

Il devait être dans les alentours de 23h30 lorsque je pénétra dans ma suite. Je décida d'envoyer un mail à mon assistante débile.
"Comment s'est passé la journée?
N.Carter"

J'attendais mais aucune réponse.
Le lendemain, je consulta mes mails avant de démarrer mais toujours rien. Je pris mon portable et composa son numéro mais tomba directement sur sa messagerie. Elle m'évitait cette connasse.
"Ne vous avisez pas de m'ignorer vous pourriez le regretter.
N.Carter"
Après quelques minutes, mon téléphone vibra.
"Allez au diable"
Un sourire prit place, malgré moi, sur mes lèvres. Lorsque j'arriva a l'entreprise une jeune femme m'accueilli.
___Bonjour monsieur Carter, elle prit ma veste, vous pouvez me suivre.
Je m'exécuta et ne pu m'empêcher de loucher sur son cul. Elle était bonne, et elle le savait. Au bout du couloir elle m'ouvrit une porte, j'entra puis elle referma derrière nous. La pièce était vide. Je me tourna vers elle, elle me souriait.
____On a dix minutes murmura-t-elle
Elle ferma le verrou et enleva son haut. Je fut au début choqué mais me prit vite au jeu, une partie de jambes en l'air n'est pas pour me déplaire. Elle me tira vers elle et m'embrassa à pleine bouche tout en détachant mon pantalon. Elle releva sa jupe et monta sur une des nombreuses table de la pièce. J'entre en elle d'un coup sec ce qui lui arracha un gémissement de plaisir, après quelques aller-retours, elle hurla. Je la suivit quelques secondes après. Je me retira et remit mes vêtements pendant qu'elle me regardait étrangement.
___Qui est Anaëlle? demanda-t-elle en enfilant son haut
Je fut surpris par sa question.
___Pourquoi cette question? m'étonnais-je
___Tu as crié son nom quand tu as joui.
Je la dévisagea, choqué.
___Tu en es sûre?
___Oui, parce que moi c'est Juliette souffla-t-elle
Je me passa la main dans les cheveux pour me redonner une contenance. Pourquoi pensais-je à cette fille même quand j'en baisais une autre?

Vendredi, 18h00
Les trois jours à Venise, m'ont paru très long et ce n'est pas terminé. Dans moins d'une heure j'avais un gala ou je retrouverais mon assistante. J'appréhendais beaucoup les retrouvailles. Après avoir atterris, je rentra chez moi pour prendre une douche et me changer. J'hésita longuement entre un costume gris et un bleu marine et me décida enfin à mettre le bleu. Lorsque je fut prêt je pris le chemin du gala.

Il y avait énormément de monde et je ne savais pas encore comment j'allais retrouver Connor ainsi que mon assistante, j'allais devoir faire un discours dans peu de temps. Après des recherches en vain, je me dirigea sur la scène pour faire mon discours. Lorsque j'arriva a la hauteur du micro, il n'y avait plus un bruit dans la pièce. Je me racla la gorge et prit la parole.
___Bonjour, merci à vous tous de vous être déplacés aussi nombreux ce soir. Vous savez que ce gala récolte des fonds pour pouvoir construire des bâtiments dans les pays défavorisés.
Je balayais la salle du regard tout en parlant lorsque j'accrocha un regard, celui de mon assistante.
___Je compte donc sur vous pour être généreux, passez une bonne soirée.
Un tonnerre d'applaudissements retentis, alors que je fixe la toujours. Je n'arrive pas à cerner les émotions qui pourraient la traverser. Elle reste de marbre. Je descendis de la scène et meme dirigea vers elle et Connor, cependant, un homme m'arrêta pour le féliciter.
___Monsieur Carter, quelle belle attention! souligna le vieil homme.
Je lui répondit toujours sous le regard de mon assistante.
___Merci beaucoup.
Il me serra la main puis je repris ma course, lorsque j'arriva enfin à leur hauteur, elle ne m'avait toujours pas lâché des yeux.
___Eh bah mon pote, se réjouissait Connor en me tapant l'épaule, tu nous as manqué!
Je lui lança un regard moqueur
___Alors comme ça tu ne sais plus vivre sans moi?
Il grogna
___Ana s'est bien débrouillée, fais attention, elle pourrait te piquer ta place se moqua-t-il
Mon attention se porta sur mon assistante, dans sa robe moulante bleue électrique.
___Ehm, je me suis débrouillée bafouilla-t-elle
___Je n'ai pas eu beaucoup de nouvelles grognais-je
Elle me lança un sourire de vainqueur.
___J'ai été très occupée.

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986 mots
✔️Relu

MONSIEUR ARROGANT [EN PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant