Le matin, je dis mon rêve à mes amies… Elles me regardent comme si j’avais perdu la tête :
Sophie : T’es sûre?? Tu veux dire qu’avant, cela se pourrait que notre école était un casino?
Moi : Ben… C’est juste un rêve, mais je trouve qu’il y a quelque chose en lien avec ces jetons.
Julie : Pff… Moi je pense que c’est juste un rêve et que ça n’a pas rapport.
Alice : Ouais, tu dis la même chose quand on a vu la première fois ces jetons.
Julie reste bouche bée pour quelque secondes et dit finalement :
- Ouais… Finalement, ça ce pourrait bien que ça ait un lien...
Moi : Mais même si ça a un lien avec mon rêve, on ne sait toujours pas qui nous a lancé ces jetons.
Sophie : J’ai entendu que ça se peut que ton rêve ce répète souvent et que ça devient de plus en plus clair.
Moi : Ouais… ça serait vraiment, mais vraiment SUPER.
Alice : Ok, demain tu nous diras si tu reverras le même rêve, mais là, je veux aller manger les nounours! Je me sens bizarre après qu’Alex nous a mentionné que nous mangeons encore des toasts en nounours!
Julie : Moi, ça ne me dérange pas. Ils sont cute pareil et je vais les trouver cute même dans 100 ans.
Moi : Si tu vas encore vivre dans 100 ans.
Julie prends un oreiller et me frappe.
Julie : Je vais les trouver mignons même après ma mort, tu sauras.
Moi : Ah. Ah.
Dans la salle à manger, nous regardons tous les autres élèves qui mangent :
Alice : Non… Tous ceux que nous connaissons ne seront pas capables de faire une affaire pareille.
Sophie : Et les autres?
Alice : Eh bien, les autres ne nous connaissent pas assez pour nous faire n’importe quelle blague.
Julie : Ouais, t’as raison.
Moi : Et si une de ces personnes veut qu’on pense de cette manière mais dans le font c’est lui?
Alice : C’est comme si tu me disais que peut être un rhinocéros est peut-être un singe en réalité.
Moi : Ouais… c’est vrai, pis s’ils l’auraient fait, ils auront arrêté après une fois.
Sophie : Wow, stop. Vous voulez dire que la personne ne vient pas de l’école? Mais c’est impossible. Il y a pleins de gardes qui surveillent pour que personne rentre dans le territoire de l’école sans permission. Puis, la personne ne dirait pas aux gardes : Hey les gars, laissez-moi passer s’il vous plaît. Je vais juste faire une blague à quatre filles et je pars tout de suite après.
Alex s’approche de nous avec son cabaret :
- Je peux manger avec vous?
Julie : Ouais, assis toi Alex.
Moi (en chuchotant à mes amies pendant qu’Alex part pour prendre du jus) : On pourrait peut-être en parler à Alex?
Alice : Pourquoi pas? Je ne crois pas que c’est une mauvaise idée. Il pourrait peut-être nous aider même.
Julie : Et si il va juste rire de nos faces?
Moi : Ouais mais au moins, on aurait essayé.
Julie : J’avoue…
Alex revient, mais pas seulement avec un jus, mais aussi avec six biscuits. Quel gourmand!
Moi : Hey, Alex…
Alex : Hey! Ne me demande pas de biscuits. T’as qu’en prendre là-bas.
Moi : Non merci, je n’ai pas faim. On voulait te dire que…
Sophie : Que depuis quelque temps, on voit des…
Julie : Des jetons de poker par terre dans notre chambre.
Alex (qui prend son air sérieux) : Oh mon Dieu! Il faut appeler la police! C’est un crime!
Julie : Je vous l’avais dit qu’il rirait de nos faces!
Moi : Alex, il n’y a pas juste ça.
Alex : Quoi? Il y a des cartes aussi?
Moi : HEY! Un peu de respect envers nous! Non, ce n’est pas des cartes. Hier, on écoutait de la musique sur la radio, quand tout c’est arrêter et une voix avait dit : Poker, poker, j’ai dit POKER! Pis la chanson a repris.
Alice : Ouais, au début, on pensait que c’était toi, mais quand on a su que t’était à l’infirmerie, on a commencé à avoir peur.
Moi : SUPER peur. Mais cette nuit, j’ai rêvé que notre chambre était genre une salle de casino.
Alex : Ok, vous me niaiser, c’est ça?
Moi : Viens nous voir vers 8 heures et tu vas voir toi-même. Mais rappelles-toi, on ne te garantit rien. Et… ne le dit à personne.
Alex : Oui. Bon, moi je dois aller, j’ai le cours de biologie.
Sophie : Oh! C’est vrai! Nous on a édu. Il faudrait aller pour ne pas être en retard, vu que c’est dehors aujourd’hui.
Avant d’aller dehors, on va barrer notre chambre. Sophie et moi se précipitons au cours pour ne pas être en retard. Pendant qu’on commençait notre échauffement, j’ai senti une forte envie de me retourner vers la fenêtre de notre chambre. C’est ce que j’ai fait. En me retournant, j’ai vu une ombre d’une personne dans notre dortoir. Je tape l’épaule de Sophie :
Moi : Il y a quelqu’un dans notre chambre.
Sophie : Mais c’est impossible! On l’a barré à clé.
Moi : Mais je te le dit!! Tournes-toi et tu vas voir.
Elle se retourne et me regarde, les yeux grands ouvert :
Sophie : T’as raison. Il y a vraiment quelqu’un.
Moi : Elles sont où, Julie et Alice?
Sophie : Oh, la prof de math leur a demandé de la voir en classe.
Moi : D’abord, on va aller toutes seules.
Je vais voir le prof, Monsieur Rocher pour lui demander si Sophie et moi pourrons aller chercher nos vestes en haut.
M. Rocher : Une de vous deux vas aller.
Je rejoins Sophie et je lui dis la réponse de M. Rocher. Elle m’a alors répondu que ça serait mieux que j’y aille. Je la regarde. Elle a l’air d’avoir SUPER peur. Cette fille, celle qui, au primaire, avait l’air tellement courageuse est devant moi, les larmes aux yeux, les yeux bleus perçants qui cachait sa peur tous ses années. Elle me regarde, puis, elle me tend les clés de notre chambre. Je les prends, puis je pars à la recherche de cette « personne ».