Chapitre 11

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Moi : Julie? Mais enfin, qu’est-ce que tu fais là?

Je reculai du lit d’Alex, où se tenait Julie. Elle n’arrêtait pas d’avancer, et moi, de reculer jusqu’à tant que je sois bloqué par le mur derrière moi. Julie, quant à elle, continuait toujours à avancer, mais elle s’arrêta à 30 centimètre de moi.

Moi : Julie, où sont les autres?

Julie : Ah, les autres? Ils ont bu une grande dose de somnifère au souper et quand ils sont venus dans ma chambre, ils se sont tous endormis. Ils ont encore deux heures de sommeil. Assez pour avoir toute l’information.

Stop. Une petite chose que je n’ai jamais préciser à propos de Julie, c’est qu’elle connait très bien tous les médicaments et poisons. Donc, elle les manipule facilement.

Le téléphone de Julie sonne.

Julie : Allo? Hey, salut Tigre! En effet, ils dorment. Quoi? Oui, il reste encore deux heures de sommeil pour eux. Hein, quoi? Parle plus fort! Ah! Oui, oui, elle est en avant de moi. Oui? Lui faire l’hypnose à notre manière? Pas de problème! Ça va être fait dans une seconde!

Quand j’ai entendu cette phrase, j’ai frappé Julie, et couru vers sa chambre. En refermant la porte, je verrouillai la porte, mais cela n’a servi à rien : Julie ouvra la porte avec sa clé de chambre. Elle me barra l’accès vers le couloir pour retrouver ma chambre. Elle ouvra son tiroir et sorti une seringue.

 Moi : Ne me pique pas! Tu le sais que j’ai peur des piqures!

Julie : T’inquiètes! Je vais piquer tes amis pour qu’ils dorment plus longtemps et pour qu’ils oublient tout ce qu’ils vont entendre. Mais avant tout, je dois m’occuper de toi…

Elle avança vers moi, me mis du papier collant sur la bouche. Ensuite, Julie me prit par les bras et me fit une piqure dans chaque bras. Après cette étape, elle m’attacha à une chaise. Je voulais me débattre, mais je ne pouvais pas. Je n’avais pas de forces. C’est là que Julie m’expliqua pourquoi :

Julie : Ce que je t’ai piqué dans les bras est une liquide qui immobilise tes bras. Tu ne peux donc pas les…

Elle tomba par terre, et c’est alors que je vis mes amies et Alex, qui tenait la seringue qui endort. J’ai repris mes forces  et j’ai pu me libérer de la chaise. Tous ensemble on mit Julie sur son lit.

Moi : Alex, t’es sûr que tu ne l’as pas tué?

Alex : Oui, j’ai lu les instructions sur le sachet. Elle va dormir comme ça pendant encore une heure. Allons dans nos dortoirs là. Il fait tard.

Couchée confortablement dans mon lit, je demandai aux filles :

Moi : Comment ça se fait que vous vous êtes réveillés une heure avant que vous deviez?

On entendit un rire dans le dortoir. Ah! Ben oui! Il fallait s’en douter! Voilà pourquoi j’avais repris mes forces tellement vite! Il nous aide vraiment, cet oncle Pierre.

Sophie : C’est quoi ça? Qui est là?

Moi : Relaxe, Sosso! C’est juste…

Alice (qui me coupa la parole) : Oncle Pierre?

Ce dernier répondit avec un autre rire, plus fort.

Alice : Allez, explique-nous pourquoi tu n’es pas venue souper. T’avais dit que ça te prendra deux minutes!

Je m’assis sur mon lit et commença à leur raconter ce qui c’était passé.

Vieux CasinoWhere stories live. Discover now