Chapitre 8

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Moi : Ça signifie quoi ce baiser, Alex?

Alex : Ça signifie que je te demande de sortir avec moi. À moins que l’autre gars est plus beau que moi.

Moi : Tu… Tu me niaise, n’est-ce pas? Personne de la vie ne m’aimerait!

Alex s’approcha de moi et me dit :

Alex : Arrête de te rabaisser. Je t’aime depuis 3 ans, et à ce que je sache, je suis une personne!

Et on s’embrassa de nouveaux.

En revenant à l’école avec Alex, main dans la main, je vis Alice et Sophie qui nous regardaient et qui riaient.

Sophie : Et vous dites que vous vous n’aimez pas, hein?

Alex : Tout change dans la vie, tu sauras.

Sophie : Merci pour la leçon de la vie. Et maintenant, je vous conseillerai d’attacher vos tuques.

Alex fit en semblant d’avoir attaché sa tuque.

Alex : Je suis prêt. Alice, tu te retires du jeu?

Alice : Non, je ne veux pas vous laisser tomber non plus.

Alex : Bien. Sophie, j’ai attaché ma tuque depuis longtemps et j’ai chaud.

Sophie : Ok, ok. Alice et moi étions en train regarder le nouveau magazine de mode et Julie dormait.

Alex : Je pense que je peux détacher ma tuque là.

Sophie : Je ne pense pas parce que je n’ai pas fini!

Alex : OK, aller, accouche.

Sophie : Hey! Vocabulaire! Je ne sais pas comment vous le dire…

Alice : Oh, Sosso! C’est nos amis! Arrête de faire le suspense! Bon, comme Sophie a commencé, je vais continuer. Quand Julie dormait, elle était en train de parler dans son rêve. On s’est rapproché d’elle pour entendre ce qu’elle disait.

Sophie : Elle disait à quelqu’un qu’elle ne voulait pas jouer au poker. Elle se débattait de toutes ses forces. Il a fallu la réveiller pour qu’elle se calme. Quand on lui demanda ce qui se passa, elle a répondu qu’un homme dans la cinquantaine aux cheveux bruns lui avait demandé comment allait Alex et si elle aimerait jouer avec lui pour en parler. Il l’a presque forcé, il paraît.

Moi : Attendez là… Vous voulez dire que c’est Julie qui a maintenant les rêves? Et… et moi?

Alex : Toi, tu vas rêver à moi.

Moi : Alex, si je te disais que ce n’était pas le temps?

Alex : Je me tairais.

Moi : Ce n’est pas le bon moment, Alex.

Alex se tut aussitôt. Je ne sais pas, mais j’ai l’impression que je le manipule, ce que je ne veux pas faire. Il me regarda d’un regard si doux que je voulais juste me coller sur lui, mais je me retins.

Moi : Ok, mais qu’est-ce que ça signifie??? Cela signifie que… que… que je ne sais pas quoi dire! Pourquoi l’oncle Pierre vient vers nous?

Alex : Sûrement parce que c’est mon oncle. Pis, tu te souviens quand on regardait la vidéo sur l’ordi, ça ressemblait à votre chambre…

Moi : Tu veux dire qu’il nous hante parce qu’il y a quelque chose dans notre chambre?

Alex : Exactement. Pis, vu que Julie faisait ces rêves, peut-être qu’il y a plus d’information sur la clé USB??

Sophie : Ce n’est pas fou ce que tu dis Alexandre.

Alex : Arrête de m’appeler de cette manière. Je n’aime pas ça.

Sophie : Tais-toi, c’est tout de même ton vrai nom. Bon qu’est -ce que vous en dites si nous allons en haut dans notre chambre pour voir la clé?

Nous montâmes tous dans notre chambre. Alice alla chercher le portable quand elle nous dit :

Alice : Je ne retrouve plus mon ordi.

Alex : QUOI??? T’es sûre? Peut-être tu la mise ailleurs?

Alice : Non, je te le dit. Il est toujours en dessous de mon lit. Je ne sais pas qui pourrait le prendre. À part vous, mais vous ne l’avez pas pris, n’est-ce pas?

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