Nouvelle Vie

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~~Coucou début de l'histoire bonne lecture!~~

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Il est 18h45min notre taxi vient à peine d'entrer dans ce quartier résidentiel, il était encore plus beau en vrai que sur les photos. Avec ses lumières à chaque coins de rues, ses fleurs et ses arbres décorés et parfois peints en orange couleur d'hospitalité; sans oublier sa magnificence architecturale. Il semblait être agréable à vivre. Je n'avais jamais vécu dans un quartier aussi luxueux vu que je viens d'une famille assez modeste. Mais grâce au travail de maman chez une famille assez bien placée, on allait bénéficier d'un tout autre cadre de vie. Même si en vrai, je ne me suis jamais plainte de mon ancienne maison. Ma maman m'a toujours enseignée le contentement ce qui nous a aidé à rester dignes et heureuses malgré les pires galères.

Toutes les maisons que dépassait le taxi étaient belles les unes plus que les autres; on se croirait à un concours d'architecture ce qui m'émerveillait.
Je venais à peine d'arriver dans ce quartier que je m'y sentais déjà bien j'avais même réussi à oublier la douleur que m'avait faite ma séparation d'avec mes trois meilleures amies de mon ancien quartier.

J'appréhendais de me faire de nouvelles connaissances. J'avais jamais était douée pour ces choses là.
Timide et réservée que je suis me lier d'amitié avec Angy,Fal et Deb avait été une troisième guerre mondiale avec ma personne, raison pour laquelle je ne voulais pas quitter mes anges.
Angela, Falim et Débora étaient mes sœurs de cœurs, notre rencontre n'a pas été toute rose et facile, on s'est même un peu écorchée au début mais par la suite nous sommes devenues inséparables. Ça faisait des années que nous étions amies et même si on se chamaillait et se boudait parfois, on s'aimait vraiment et on arrivait toujours tant bien que mal à se réconcilier et à s'aimer davantage.
L'amitié est précieuse alors quand on trouve des personnes qui nous complètent et qui nous poussent vers l'avant quelque soit les hauts et les bas, les moments de séparation, les grosses disputes, on fait toujours l'effort de faire la paix et de continuer à marcher ensemble.
Malheureusement aucune relation n'est parfaite et ça je l'avais expérimenté avec mes copines. Cependant on était déterminé à être bonne les unes pour les autres et c'était ça la base de notre amitié.
C'est donc avec le coeur fracassé que je leur ai fait part de notre déménagement; nous avions un gros point commun c'était notre grande sensibilité. C'était donc sans grande surprise que nous avons pleuré pendant des jours comme des nouveaux-nés lors de leur premier contact avec le monde extérieur. On a même essayé de dissuader maman mais hélas. Maman ne pouvait faire autrement. En fait c'était une chance inestimable pour elle de pouvoir avoir ce job. Et le comble c'est que je le savais mais je préférais rester près de mes amis avec nos maigres moyens plutôt que de vivre mieux loin de celles qui faisaient désormais partie de moi.
Bref comme vous pouvez le voir, toutes nos tentatives pour changer les choses furent vaines;la preuve je me retrouvais maintenant à de nombreux kilomètres d'elles... triste vie.

Je cogitais encore à la nouvelle vie qui m'attendais, j'étais limite stressée car oui, j'avais peur de l'inconnu. Ça a toujours été comme ça. Raison pour laquelle je n'allais jamais passer les vavances chez la sœur de maman même si cette dernière était gentille et faisait des mains et des pieds pour que je passe du temps avec elle et sa fille . J'aimais rester à l'endroit que je connaissais. L'envie de découvrir de nouveaux horizons m'habitait souvent mais la peur, cette peur de la nouveauté était encore plus grande.
J'étais très loin dans mes pensées, tellement que je n'entendais pas maman qui me regardait d'un air impatient.

- Mais Bonheur t'es où là? C'est la dixième fois que je t'appelle!!!

_ Euh...désolé m'man, bredouillai-je entre mes dents en sortant du taxi. En fait nous étions arrivés.

Je me rendis compte que les bagages avaient déjà été mis hors du coffre. Je ne m'étais rendue compte de rien du tout.

Plus grande fût ma surprise lorsque j'aperçus ce grand et bel immeuble qui nous faisait face. Il était tellement grand et imposant on aurait dit un palace... ça devait sûrement être la demeure d'un homme opulent. Je savais que le nouvel patron de maman était riche mais pour dire vrai, je ne m'attendais pas à ça. Je fus frappée d'un peu d'aigreur en pensant à ces pauvres gens qui étaient sans logement mais en vrai ce n'était pas la faute au mondial si monde est malheureusement composé de pauvres et de riches. C'était malheureusement la triste réalité.

_ Hé ho! Tu n'entres où pas? Tu ne vas pas me dire ma petite chérie que tu vas rester là à contempler la maison ? C'est ici que tu vas vivres donc tu auras tout le temps pour le faire tu sais.
C'était maman qui était devant le portail avec le vigile qui me souriait grandement.
_ Il sourit pourquoi lui? Ce serait plutôt mieux s'il me proposait de m'aider à transporter mes affaires , ça me serait plus utile encore marmonnai-je.
Il se décida enfin à m'aider et là je lui fît un large sourire en retour le plus beau d'ailleurs, enfin je crois. Je l'aimais déjà bien ce vigile un peu vieillot , il avait le visage tout ridé mais ça ne masquait en rien son côté bienveillant. Il me faisait penser à pépétito mon grand-père maternel.
Il se chargea de prendre mon vieux VTT et la grande valise que je portais. Ouff quel soulagement! Malgré son corps frêle, il avait encore de la force dans ses bras. Quand on dit qu'il ne faut pas se fier aux apparences...

Nous étions à présent dans cette merveille que je ne saurais décrire waouh était-ce la maison du président ou quoi??? Bien-sûr que non mademoiselle, elle n'est pas blanche!

Un autre vigile plus jeune et assez costaud aux cheveux bruns nous accompagna dans notre lieu d'habitation, celui-ci se trouvait dans l'arrière cour qu'on aurait pu appeler "le quartier des domestiques" car les cuisiniers, la ménagers, les vigiles et j'en passe avaient leurs maisons dans le même carré. L'ambiance semblait plutôt bonne.

Nous étions enfin arrivées à notre demeure!
La maison est tellement grande que j'avais l'impression d'effectuer un voyage en la parcourant.

Une fois à l'intérieur je me mets à ranger mes affaires et ceux de maman(maman m'a toujours enseignée le sens de l'ordre) après quoi je pris une douche fort agréable. Ce qui m'a procuré un pur plaisir. Mon corps était reposé sans même avoir eu besoin de massage.

_ Bonheur à table! Hurla maman.

_ Mais noon maman, je n'ai pas faim moi je n'ai qu'une seule envie désormais, c'est de...dis-je avant de me jeter en douceur dans les bras de ce cher et tendre Morphée...

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Un Visage De Trop (En Réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant