Chapitre X

9 1 0
                                    


        Einold était partit râler, Mélisendre avait voulu lui parlé mais elle ne savait pas vraiment quoi dire, elle pouvait comprendre ce que le petit ressentait mais comment l'expliquer à Einold. Tuer sans remords, les Hommes aux mêmes rangs que les autres animaux, était ce que faisait le vampire depuis des dizaines et des dizaines d'années. C'est dans la Nature, l'Homme peut manger lapin ou carotte, c'est le Vampire au final qui se régalera. Mais Josserand est un humain, il était l'un des leur, c'était un garçon bon et empathique qui ne se préoccupait pas de la cruauté humaine, juste un enfant dont le père est un vampire sans pitié.

Josserand serait toujours le fils d'Einold et sa distraction comme il aimait le dire. Mais pour le jeune, le vampire était simplement son père, la personne qu'il aimait le plus au monde.

- Einold, va au moins le chercher.. Avait fini par demander la sorcière.

- Non.

Il était catégorique et agaçant.

- Il me rappelle l'homme qui rodait autours de la maison il y a quelques années, il avait une devise comme " prendre aux riches et donner aux pauvres ", certes il m'a rapidement énervé à essayer de s'infiltrer par tout les moyens dans la maison pour s'emparer de notre soi-disant richesse et tu te doutes comment j'ai régler le problème ! Mais c'est concevable que l'action soit juste, mais un homme, lui même pauvre, est quasiment inutile face à tout les pauvres de la région alors je ne vois pas pourquoi moi je devrais arrêter de me nourrir des Hommes ! Nous sommes tellement à le faire qu'il devrait plutôt blâmer les sorcières dans cette histoire et de ce fait, je ne vois pas pourquoi je serais le seul devrais faire preuve d'abnégation !

- Et bien peut-être qu'adopter cet enfant était ridicule si tu ne veux pas pas assumer les conséquences 15 ans plus tard ! 

Melisendre allait encore rajouter encore quelque chose - sûrement une menace - mais le vampire ne lui en laissa pas le temps. Pour d'obscures raisons, il s'était redressé tel un animal aux aguets puis pendant quelques secondes avait humer l'air.

Ainsi, la sorcière découvrit que le vampire était capable d'être nerveux.

- C'est du sang.

Dans une forêt pleine de loup et autres créatures qui passent le temps de s'entre-dévorer, étonnant, songea Melisendre ne voyant pas où Einold voulait venir.

- C'est le sang de Josserand.

Josserand était blessé, et les humains blessés ne faisaient pas long feu.

La sorcière s'inquiéta et partit chercher Alix qui s'était réfugier derrière un gros grimoire dans la bibliothèque quand les cris avaient commencer à retentir dans la maison. Elle laissa Einold seul.



Josserand est-il mort ?

Mon fils est-il mort ?

Non.

Il ne peut pas.

Il n'a pas le droit.

Il m'aime trop pour me quitter sur une dispute.

Il s'est juste écorché le genou.

L'odeur est trop forte pour être une blessure si bénigne.

Il va revenir et on va le soigner.

Nous allons encore être ensemble.

Il est sûrement évanoui seul et l'odeur va attirer les prédateurs qui vont le déchiqueter.

Je ne veux pas qu'il soit manger.

Je ne veux pas le perdre.

Les mots de Josserand prirent sens. Je compris ce qu'il avait voulut dire. Pourquoi n'avais-je pas compris avant mes sentiments ? Pourquoi me suis-je autant mentit ?

Je ne veux pas qu'il meurt.

Je l'aime.





Hey !

Je ne sais pas vraiment ce que cette fin de chapitre vaut (aka je suis mitigée)

Ça fait quand même longtemps que j'ai rien publié et le chapitre est court en plus (la blague)







Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Jan 26, 2018 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

Cou d'un soirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant