Chapitre 4 : La fin d'une ère.

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1 mois avant la moisson des 74èmes Hunger Games.

1 mois avant la moisson des 74èmes Hunger Games

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Pv Clove :

Nous étions assise dans l'herbe fraîche, sur une colline face à la ville. Ébia et moi, seules, sans personne pour venir nous déranger. Le couché de soleil était doux et tranquille. Avec un tel paysage, une seconde j'eus presque l'impression d'être ailleurs, loin.

Loin de tout.

Nous ne parlions pas ou peu. Dans ces instants ont profité simplement de la beauté du paysage, du calme et de ses bienfaits.

C'était parfait.

Absolument parfait.

-Clove ? Demanda au bout d'un long moment Ébia.

Je tournai ma tête vers elle qui était à présent allongée dans l'herbe, une main sur le visage.

-Oui ? Dis-je.

-Je me demandais...Comment tu verrais ta vie si nous ne vivions pas là ?

Je soupirai en détournant de nouveau les yeux, vers la ville. Cette image de la vie parfaite me faisait rêver plus que n'importe quelles autres images.

-Je me l'imagine paisible, calme.

-Avec des enfants ? Demanda en riant Ébia.

Je fis mine d'être dégoûtée par son dernier propos, ce qui eu le don de la faire rire aux éclats encore plus.

-Moi des enfants ? Et puis quoi encore, dis-je en riant.

Ébia continua de rire quelques secondes avant de se calmer. Son rire était mélodieux bien que casse pied à entendre toute la journée.

-Haaa, soupira-t-elle finalement. Moi en tout cas si l'on vivait loin d'ici, j'en aurais deux minimum. Là avec notre vie actuelle, un seul serait déjà bien.

-Mais on ne vit pas loin d'ici, lui rappellais-je.

-Je sais Clove...Je sais, finit-elle par dire en soupirant une nouvelle fois.

Je souriais légèrement en l'observant une dernière fois avant de plonger mon regard dans le couché de soleil. Parfois, il m'arrivait d'envier Ébia pour sa manière de voir la vie. Mais je n'y arrivais pas... Avoir des enfants ne me dégoûtaient pas tant que cela finalment mais dans cette vie ce n'était pas la peine.

Vraiment pas la peine d'y songer.

.

-Combien de temps vas-tu encore jouer à la fille que perosnne ne peut atteindre ?! Demanda Cato dans mon dos.

À peine venais-je de sortir de l'entraînement que j'étais déjà harcelée par ce gros lourd. Certes il était beau, charmeur et tout le reste...Mais il fallait qu'il comprenne que je n'avais pas la tête à ça. Absolument pas. Les jeux approchaient à grand pas et je ne pouvais pas me permettre de penser à autre chose. Mon entraînement était le plus important, pas ce garçon stupide aux allures un peu trop fière. Je me retournai vers lui agacée.

The hunger games : The last whisper.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant