Après les 74 ème Hunger Games, l'histoire a voulu être réécrite. Clove, Gato ainsi que les principaux participant se retrouvent dans le district 13 pensé disparu. Clove se voit de nouveau entraîner dans un jeu dangereux où chacun risque sa vie à son...
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Pv Clove :
Il était aux alentours de midi quand nous arrivions au réfectoire Gale et moi. Lui parti s'asseoir avec des collègues alors que moi, je préférai m'asseoir seule.
Comme à peu près tous les midis.
Faire la discussion n'était pas mon fort. Encore moins avec des gens que je ne connaissais pas. Assise à un bout de table, je mangeais tranquillement sans rien regarder d'autre que mon plateau rempli de nourriture manquant légèrement de sel. Je m'étais habituée à mieux comme j'avais vécue pire. On ne manquait de rien et tout s'apparentait à être excellent dans le district 2, quand on faisait partie de la classe sociale de Cato. Moi, j'étais de la classe moyenne. Je n'habitais pas les beaux quartiers et la nourriture qu'on me donnait - bien que beaucoup moins indigeste que dans le district 13- était parfois douteuse et sans goût.
-Salut, je peux m'asseoir ? questionna une voix au-dessus de ma tête.
Je relevai mon regard vers Cato dont le timbre de voix m'avait directement interpellé.
-Depuis quand tu demandes pour avoir quelque chose, dis-je avec mépris avant de baisser de nouveau les yeux.
Je sentis le grand blond s'asseoir à côté de moi. Cela faisait deux semaines que je ne l'avais pas vu avec sa tête de merlan frit. Il n'était pas venu me voir une seule fois, n'avait pas pris une seule nouvelle. À chaque fois, qu'il était près de moi l'envie de le frapper grondait dans tout mon être. Je le détestais, et ce, pour plusieurs raisons. Un silence lourd et rempli de reproches s'installa entre nous. Il devait se douter que je n'étais pas d'humeur à parler avec lui.
- Tu vas bien ? questionna en premier lieu le blond sans me regarder.
J'arrêtai de mâcher et tournai mon regard vers lui.
- Oui. Maintenant, tu peux partir, je lâchais froidement. Glimmer doit t'attendre.
Cato leva les yeux au ciel tout en se redressant.
- Arrête de la faire tout le temps intervenir dans nos discussions, gronda le blond à voix basse.
C'était plus fort que moi. Elle m'irritait tout comme cet idiot. J'avais du mal à dissocier les deux personnages l'un sans l'autre désormais. Le souvenir de les voir s'embrasser à pleine bouche dans la chambre de Cato me hantait au plus profond de mon être. J'étais éperdument jalouse, j'en avais conscience mais, je préférais mourir plutôt que de l'admettre.
-En-tout-cas c'était sympa de te voir pendant ma convalescence, dis-je en ironisant avant de me relever pour partir.
Finalement, le repas aura été écourté aujourd'hui. Je me dirigeai vers la sortie sans jeter le moindre regard derrière moi. Je voulais me barrer de cet endroit maudit. Ce ne fut qu'une fois seule dans la salle d'entraînement que je laissai exploser toute ma rage. Mes mains s'emballèrent. La douleur disparut. J'attrapai tout ce que je pouvais et le renversai sur le sol avec rage. Les étagères remplies de couteaux : par terre. Les vulgaires mannequins en plastique : par terre. Même cette foutue table remplie d'armes en tout genre valsa contre le sol dans un fracas bruyant. Puis je me mise à crier avant de finalement retomber au sol comme une vulgaire marionnette à qui on aurait coupé les fils. Le bazar autour de moi était le cadet de mes soucis. Ca m'avait fait étrangement du bien de crier et détruire tout ça.
