Chapitre 21

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 ''Vis, danse, ris, aime, cours, découvre, vibre, profite. Ne perds jamais de vue l'essentiel : l'histoire a vraiment une fin''

Virginie Grimaldi


 COURAGE

COURAGE : nom masculin (de l'ancien français curage, dérivé de cuer, signifiant coeur). Force de caractère qui permet d'affronter les circonstances difficiles, d'agir malgré les difficultés.

''Ferme tes yeux. Imagine ce que serais un monde sans lendemain. Imagine qu'aujourd'hui soit ta dernière journée. Que ferais-tu ? Laisserais-tu cette journée se dérouler normalement, comme tant d'autres avant elle, ou profiterais-tu des derniers instants pour faire quelque chose de spécial ? Quelque chose d'unique ? Quelque chose d'inimaginable peut-être.


Imagine qu'il n'y a plus de demain. Ferais-tu en sorte de laisser l'instant se dérouler comme prévu, ou chercherais-tu à prendre ton destin en main ?
Fais ça une journée. Pendant une journée, vis comme si demain tu allais tout perdre. Vis comme si rien d'autres que ton bonheur n'avait d'importance. Vis en écoutant ton coeur. Vis en réalisant tes rêves, donnes toi les moyens de parvenir à tes fins. Si il ne te restait plus que cette journée tu ne ferais pas attention à tes promesses et te laisserais porter par tes envies et tes sentiments n'est-ce pas ? Car sans lendemain, inutile de tenir des promesses qui ne te tiennent pas à coeur.
Alors aujourd'hui, vis cette journée. Vis là comme si c'était la dernière.
Vis l'instant présent aux côtés des personnes avec qui tu veux vraiment rester. Tu as le pouvoir de la faire durer plus longtemps que 24h, cette journée. Mais oseras-tu le faire ? Oseras-tu aller à la rencontre des opportunités ? Auras-tu le courage et l'envie de saisir les occasions lorsqu'elles passent ? Une vie de regrets ne sert à rien. Car après tout, demain, quand tu partiras, tu ne pourras pas être sur que ce que tu as vécu reste à jamais dans une mémoire, quelle qu'elle soit. Alors vis pour toi, au jour le jour. Vis pour réaliser tes rêves. Tu vois ce ruisseaux dans lequel tu avais envie de marcher pieds nus en début de printemps ? Te souviens-tu pendant combien de temps tu t'es demandé pourquoi tu ne le faisais pas ? Te souviens-tu aussi de ce moment où tu as dû partir ? Et de celui là où, le soir même, couché dans ton lit, tu regrettais de ne pas l'avoir fait ? Demain tu y retourneras dans ce ruisseau. Tu enlèveras tes chaussures, retrousseras ton pantalon et iras marcher dans cette eau. Et tu te demanderas pourquoi tu ne l'as pas fait hier, qu'est-ce qui t'as retenu. Et tu te diras que, finalement, autant faire ça à chaque fois que tu en as envie puisque tu le peux et que ça te rends heureux. Ça et tant d'autres choses encore. Et là tu te rends compte que le bonheur est à porté de main. Que faire ce que tu veux sans te soucier du regard des autres est plaisant. Alors fais le. Profite de chaque instant car tu n'auras jamais l'occasion de faire ce que tu as négligé, de changer ce que tu regrettera si tu ne le fais pas. Un instant passé avec une autre personne que celle avec qui tu veux partager ce moment est un instant perdu. Si tu as les moyens de vivre tes rêves, fonce. Vis ta vie comme tu le sens. Car rien n'est utile si tu n'es pas heureux. La vie est juste un fil. Il n'a pas de but. Juste un début et une fin. À toi de vivre les aventures que tu veux entre les deux bouts.


Love the life you live.
Live the life you love.
Carpe diem et memento mori."

Il en faut toujours du courage. Tous les jours. A chaque instant presque. Pour se lever le matin, pour tenter de vivre un tant soi peu en accord avec soi-même. Pour sourire. Même pour rêver il faut avoir le courage d'accepter de s'évader. Pour rentrer, ce n'est pas du courage par contre, que nous utilisons. Dans la bus retour, des étoiles dans les yeux et promettant de revenir, même si on sait tous que le temps passe et que c'est loin. Faut se préparer. Faut le vouloir vraiment. Et personne ne le fera. Mais pour l'instant on n'arrive pas à réaliser que cette parenthèse de quelques jours est terminée. On a grandi, tous ensembles. Au lieu de se diviser, on a construit. On a travaillé sur, et même si le résultat n'est sûrement pas parfait, il l'est à nos yeux. On a répété, et fini par trouver une place pour tout le monde. Ce qu'on n'arrive pas à faire lorsque l'on est au collège, avec les autres classes, le monde extérieur. La bulle reste encore un peu, insouciance. Mais je sais qu'elle va finir par s'affiner, puis éclater. Elle commence déjà...

Un destin entre deux pagesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant