The Curfew

The Curfew: Chapitre 6:

Bonzour! Avant quoi que ce soit, j'aimerais vous remercier pour les 100 lectures. C'est énorme! Merci beaucoup. Nous sommes à peine au tout début de l'histoire, je pense faire une vingtaine ou une quinzaine de chapitres. J'ai écrit ça vraiment pour le fun, donc je ne la prend pas au sérieux aha! J'ai pas relu ce chapitre, donc si il y a des fautes d'orthographe ou des incohérences, faites le moi savoir. Bonne lecture!

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-Comment vous appelez vous déjà?

-June Cass.

-Ah oui.

Il hoche la tête puis tape quelque chose, surement mon nom, sur son ordinateur. Il continue à écrire tout en me parlant:

-Je suis heureux de vous accueillir dans notre restaurant, June. Nous avions justement besoin de filles dans notre service.

Il fronce son mono sourcil épais puis continue:

-En ce moment, elles ne restent pas plus d'une semaine. C'est bizarre mais bon.

Ensuite s'ajoute un long silence seulement animé par les touches du clavier.

-Bien! J'ai terminé. Vous commencerez demain, à 16heures et demie. Normalement nous n'employons pas de mineure mais là, c'est urgent. Nous essayons toujours d'égaliser homme et femme, m'voyez... C'est question d'esthétique. Là il y a 6 garçons et vous venez d'être la 5ème fille. (il marque une pause) Il nous en manque une. Bref, je vous souhaite la bienvenue!

Je hoche la tête puis me lève en prenant mon sac. Je lui serre la main, souriante, puis sors de son bureau.

Qu'est-ce que c'est rassurant de savoir que les filles partent seulement après une semaine! Et puis c'est quoi cette logique d'esthétique...  Et qu'est-ce qu'il est bavard! Mais bon, tout cela ne compte plus maintenant, parce que je suis embauchée. Je vais enfin pouvoir espionner Aaron -que j'aperçus travailler hier alors que je venais diner avec mon copain ici- et mener mon enquête sur lui. Jusqu'ici, je contenais mes émotions, mais dès que je tourne à l'angle du couloir, loin du champ de vision de la direction, j'entame la danse de la joie mais j'arrête lorsque je m'aperçois qu'un serveur me regarde très bizarrement. Je lisse les pans de ma chemise, respire un bon coup, et sors du restaurant.

*

J'arrive à la cantine en sifflotant, comme à mon habitude, et m'approche du comptoir en prenant un plateau. Alors que je met à faire la queue pour qu'on me serve, Emma arrive derrière moi, plus essoufflée que jamais.

-June... T-Tu... emes... dit-elle, le souffle saccadé.

-Quoi? Mes germes? Qu'est-ce qu'ils ont?

-Non... pas tes ge...mes... tu as des... i...

-J'ai des i? Des vies? 

-Mais non! Tu as des ennuis, June! S'exclama t-elle directement après comme si elle avait recouvré sa respiration en moins de deux.

Elle avait crié assez fort pour que les personnes dans le secteur tournent la tête vers nous. Emma prit mes épaules et les secoua en disant:

-Mason! Il te cherche depuis ce matin! Il n'arrête pas de dire qu'il va t'étrangler! Ben n'est pas au courant, il n'est pas venu à l'école aujourd'hui. Sauve toi, vite!

Je pose mon plateau sur le rebord du comptoir et sors de la file pour m'échapper. J'ai confiance e n Emma je sais qu'elle ne raconte pas n'importe quoi. Je suis encore à une vingtaine de mètres de la sortie, lorsque j'entends les portes d'entrée s'ouvrir violemment. Je me tourne et vois le beau Mason et sa clique entrer en marchant comme si ils faisaient une pub de parfum, avec Whole Lotta Love de Led Zepplin en fond. Tout le monde tourne la tête vers lui et lorsqu'il m'aperçoit, il hurle: