The Sunrise: Chapitre 9 (pls read me)

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12/04/15

Bonsoir! 
Oui, je sais ça fait un mois que je n'ai rien publié. (je suis sure que ça fait plus mais je n'ose pas regarder tellement j'ai honte) Je suis terriblement désolée! voilà un chapitre riche en rebondissement pour me faire pardonner. J'ai fais une altérnance entre le passé de Aaron qui est sous un point de vue omniscient et le présent qui est sous le point de vue de June (je suis sur que c'est incorrect de faire ça dans un récit et que ma prof de français s'arracherait les cheveux mais honnêtement je ne me sens pas coupable!)
Petit rappel de ce qui s'est passé le chapitre dernier:
June est très malade, elle est paralysée, on apprend que Emma et Ryder ont rompu, que sa mère revient du Pérou (huehuehuehue), on assiste à une dispute entre Aaron et Mason, et pour finir en beauté, on apprend que CARA EST ENCEINTE! *yay*

Bonne lecture.
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-Il ne parlera pas avant un bon moment, dit le docteur Jones en croisant les bras, l'expression grave.
Cara couine en se blottissant contre sa tante.

-Comment cela se fait-il? Demande Annette Davis, inquiète, en posant une main sur l'épaule de sa nièce.

-Grand choc émotionnel. Ça peut se comprendre.

Un silence pesant tombe pendant lequel le docteur Jones essaye de ne pas laisser voir sa pitié pour le garçon.
-Encore une fois… je suis désolé… pour votre famille. (Il s'empresse de changer de sujet lorsqu'il remarque qu'Annette est au bord des larmes) Euh… J-J-je veux dire… c'est vraiment… euh… triste. Bref, euh. Ouais. Il fait froid dans cette chambre! Je vais demander à l'infirmière de vous réchauffer!
Il s'empresse de les quitter et cinq minutes après, une femme de cinquante ans, obèse, arrive avec un radiateur.

-Appelez moi en cas de besoin, fait-elle en reniflant de manière peu féminine.
Dès qu'elle fut partie, Annette s'assit à côté de son neveu en laissant les larmes couler.

-Oh mon pauvre garçon… qu'est-ce qu'on va faire de toi…? C'est injuste.
Le garçon en question fixait le vide. Il n'arrivait pas à formuler une seule pensée normale. Ni a prononcer aucun mot. Il ne se sentait plus lui même. Il avait envie de crier mais c'était impossible. Il voulait pleurer mais il n'y parvenait plus. Ses yeux étaient fatigués de pleurer, et lui aussi.

Trois mois plus tard et Aaron s'était habitué à la routine de l'hôpital, à sa nourriture fade et à son odeur clinique et stérile. Il passait ses journées à lire tout ce qui lui passait par la main pour essayer de ne pas laisser des pensées sombres envahir son esprit. Trois mois et pourtant, il ne connaissait personne. Il n'osait plus aller vers les autres à cause de la perte de sa voix, il avait peur d'être rejeté. Sa psychiatre lui a alors proposé d'apprendre le langage des signes, et c'est ce qu'il fit. Il trouvait ça singulier de s'exprimer avec les mains et il aimait beaucoup ça même si il était encore en apprentissage.
Un soir, après avoir pris une canette de soda avec lui, il décida d'explorer un peu l'hôpital. Il monta les escaliers jusqu'au quatrième et dernier étage et tomba sur une porte en métal qui menait au toit. Il l'ouvrit en s'attendant à prendre un peu d'air frais, seul, tranquille… mais ce qu'il vit changea tout ses plans. Juste en face de lui, un  inconnu se tenait au bord de la rambarde, sur le point de sauter. "Oh merde!" s'écria Aaron dans sa tête. Il se précipita vers la personne en laissant tomber sa cannette et la tira vers lui de toutes ses forces, le cœur battant. "Lâchez moi, espèce de vieux cinglé!" hurla la fille après s'être débattue. Aaron la lâcha, paniqué en voyant ses épaules se secouer. Elle sanglotait en prenant sa tête à deux mains et en murmurant des mots incompréhensible. L'idée qu'elle fut possédée ou quelque chose dans le genre lui traversa l'esprit, mais il se secoua en se disant que cette gamine avait actuellement besoin de lui. Il posa une main sur son épaule mais elle le rejeta.
-Laissez moi espèce de vieux pervers! Je voulais partir, moi! Je ne vous ai rien demandé!
Aaron l'observa, convaincu qu'elle était possédée.
-Oh, super, tu n'est même pas un vieux pervers. Génial. Maintenant je passe pour une malade mentale.
Il songea a partir et la laisser dans son délire pour appeler un exorciste. Mais il n'arrivait pas à bouger. "Oh mon dieu, je suis pris sous son emprise"
-Ne reste pas là à me regarder comme ça! Ça t'arrive de parler?
Aaron ne put s'empêcher de regretter sa voix à ce moment là. Il avait l'impression de se retrouver en face d'un mur, incapable d'exprimer une idée, une pensée. Effrayée par cette situation nouvelle, il voulut faire demi tour. Mais il n'oublia pas la fille qui a failli mourir sous ses yeux. Il ne pouvait pas la toucher, ni parler. Alors pris de court de par se manque de choix pour essayer de communiquer et de l'aider, il décida juste de lui donner la canette qu'il avait acheté, puis rentra à l'intérieur.

The CurfewOù les histoires vivent. Découvrez maintenant