The Curfew: Chapitre 9:

16.1K 1.2K 578
                                    

Je dors sur place. Bonne lecture! Jvous aimes.

_______________________________________________________________

" Je comprends maintenant pourquoi les filles ne restaient pas plus d'une semaine ici."

C'est là que je me rends compte que je suis restée 2 petits jours...

Dès qu'on sort du restaurant, Aaron et moi sprintons comme des tarés le long de la ruelle, loin des sirènes de police et de toutes ces sources de problèmes.

Je regrette un peu d'avoir laissé Freddie et Jack et tout mes ex collègues (je suis virée) dans le pétrin que j'ai en partie causé, mais pour moi, en cet instant, c'était la meilleure solution.

Quant à la présence d'Aaron à mes côtés, je n'ai aucun justificatif. Juste... mes hormones.

Si j'étais restée, j'aurais dû faire face à la police et ils auraient appelé Maman. Tout le monde à peur de la police, c'est évident, mais une mère en colère, c'est juste la pire chose au monde. Rien de plus effrayant.

Nos souffles saccadés et nos bruits de pas résonnent dans la petite ruelle et je remarque qu'en fait, on va assez lentement. C'est à cause de ma cheville, depuis tout à l'heure je titube car elle me fait mal depuis mon affrontement avec Alex et Aaron s'est calé à ma vitesse  pour ne pas me laisser. Oh que c'est chou... Il faut que je me calme, je ne peux pas me mettre en mode 'groupie' dans un moment aussi critique. Toute rouge, je tourne la tête pour ne pas qu'il me voit, en faisant semblant de regarder derrière nous. La  voiture de police vient de tourner dans notre ruelle et dans quelques mètres elle atteindra le restaurant. C'est pile à ce moment là que les potes d'Alex sortent en furie et dès qu'ils nous repèrent, ils sprintent vers nous. Ça y est, c'est fini, je vais mourir aujourd'hui, et tout ça à cause de moi et mon caractère merdique... À cause de ma cheville, on ne va jamais pouvoir s'en sortir! Je me mets à tapoter fort l'épaule d'Aaron pour avoir son attention, angoissée.

-Oh mon dieu! Ils arrivent!

Dès qu'il a entendu ça, il se stoppe net et je me cogne contre lui. Il s'accroupit et me pointe son dos du doigt. Il veut que je monte sur son dos. Impossible! C'est bizarre, et je suis trop lourde, je vais mourir de honte. J'hésite pendant un instant. Les bruit de pas des sbires d'Alex sont de plus en plus proches et dès qu'ils crient:

-Eh! Les deux gamins!

Je me dépêche de monter sur son dos et à ma plus grande surprise, il se lève sans difficulté. Il se met à courir et je remarque qu'on avance nettement plus vite qu'avant. L'espoir monte en moi. Ah! Dieu est sur terre!

Je regarde en arrière et déglutit de travers quand je vois les trois mecs foncer sur nous à une allure surhumaine.

-Vite! Aaron, ils arrivent!

Sur ma droite, je vois un pot de fleur. Sans hésiter, je le prend et le lance, en espérant les atteindre aux pieds pour qu'ils trébuchent ou un truc dans le genre, comme dans les films, mais je rate. S'ensuit une course poursuite dingue, entre moi qui essaye de mettre le plus de choses entre nous, Aaron qui commence à fatiguer, et les trois sbires qui évitent majestueusement en dansant tout les pièges que je leurs envoie.

-Ça sert à rien de te fatiguer ma jolie! Me crie sbire 1.

-Ouais, vous avez qu'à juste arrêter et on ne vous fera pas de mal! Continue sbire 2.

-On vous enverra juste chez Alex qui va vous arracher les yeux et vous les faire bouffer! Dit ironiquement sbire 3.

Puis ils commencent à rire et je profite du moment d'inattention pour leurs renvoyer un deuxième pot de fleurs. J'atteins sbire 3 à la jambe et celui-ci tombe par terre.

The CurfewOù les histoires vivent. Découvrez maintenant